Xbox One

Test : Dogos

Au printemps 2015, Project Root sortait, un shoot’em up à scrolling multidirectionnel qui venait poser les bases de sa suite qui allait sortir cette année, Dogos. Dogos est développé par la studio OPQAM et ce dernier invite le joueur à défendre l’Humanité des envahisseurs extra-terrestres, comme dans tout bon shoot’em up qui se respecte. A vous de ne faire qu’une bouché du mal !

Comme je le disais dans la présentation rapide du jeu, Dogos a un scénario des plus communs pour ce genre de titre, à savoir que la Terre vient d’être envahie par des êtres bio-mécaniques maléfiques, les Zeetnuks. Mais, la résistance s’organise face à cette invasion même si cette dernière semble bien plus forte que les autochtones. Alors pour essayer de combattre à armes égales, la résistance décide d’utiliser la rétro-ingénierie pour ajouter l’expertise humaine à celle des envahisseurs pour mieux l’éradiquer. L’ennemi découvrant vos plans va y mettre fin en attaquant la base où se déroule ces recherches, mais un pilote, Desmond Phoenix, parvient à sauver un vaisseau de combat KZ 72 qui va être connu sous le nom de DOGOS.

Dogos est un shoot’em up se déroulant de manière multidirectionnelle où dans 90% du temps le joueur peut aller où bon lui semble, les 10% restant proposent un déroulement « orienté » dans des couloirs. Qui dit shoot’em up dit armement, ennemis, boss et BOULETTES ! La dessus Dogos propose un contenu assez correct pour un titre de ce calibre. Vous débutez votre campagne avec un choix restreint de deux vaisseaux, une arme principale et une arme secondaire. Bien évidemment chaque vaisseau et chaque arme ont leurs spécificités, plus rapide mais moins maniable ou l’inverse pour les vaisseaux (dont le choix sera au final de 6), des tirs air/air ou air/sol de différentes puissantes pour les armes (4 au final pour les tirs aériens et 3 pour les tirs au sol). Au fil de votre progression et surtout grâce à la qualité de votre « skill », vous allez débloquer d’autres vaisseaux et armes en réalisant des défis durant les 14 missions qui vont vous amenez à la station des zeetnuks. Ces défis sont divers et variés comme terminer dans un temps limité, sans perdre de vie, en éliminant un certain nombre d’ennemis ou des ennemis bien précis, marquer tant de points, pour les défis les plus récurent. Les contrôles sont des plus basiques, le stick gauche pour déplacer le vaisseau, le droit pour l’orienté, les gâchettes pour tirer vos deux armes, un bouton pour la carte en surimpression et même un bouton pour une troisième arme par moment.

Dans un shot’em up, plusieurs choses sont primordiales, pour commencer le scénario…. non je déconne, on s’en cogne  puisqu’on est là pour lâcher de la boulette. Le bestiaire, le niveau des patterns de l’intelligence artificielle et la variété des environnements. Le bestiaire est plutôt varié pour un jeu de ce calibre, des forces terrestres aériennes ou au sol de faible résistance à la base ou au vaisseau mère de milieu de tableau, vous allez vous retrouver à facilement une bonne trentaine de types d’ennemis durant votre périple pour sauver l’humanité. On comprend pourquoi les terriens souhaitaient faire de la rétro-ingénierie sur la science zeetnuk, ces derniers ont pour eux des armes très puissantes et même déroutantes, depuis les tirs directs sans trop de conséquence sur votre barre de vie, à la salve d’énergie qui vous collera au train pendant quelques secondes avant de disparaitre, l’arsenal ennemi pousse même le vice à utiliser des armes perturbant le contrôle de votre KZ 72 en inversant les commandes ou en le ralentissant. De votre côté, comme indiqué plus haut, votre niveau de performance est votre meilleur allié ainsi que les bonus lâchées ici et là par les zeetnuk. Bonus de santé, salve de missiles auto-guidés, vague d’énergie supprimant tout tir présent dans un rayon autour de votre vaisseau et j’en passe. Tout cela ne sera pas de trop pour vous défendre face aux stratégies ennemis car si les sbires sont assez simple à éliminer, les boss de fin de niveau ont des patterns qu’il faudra prendre le temps d’analyser pour ne pas y laisser votre peau.

Les environnements traversés sont assez variés pour éviter de lasser le joueur trop rapidement, nombre de shoot’em up ont payé le prix fort à cause de ce genre de détails qui a plus que son importance dans ce style de jeu très « ciblé » où les joueurs sont assez exigeants. Canyon, zone volcanique, plage ensoleillée, base ennemie, pics embrumés… OPQAM a fait de ce côté du bon boulot dans la qualité et le choix des couleurs des zones de jeu tout comme les musiques diffusées qui vous accompagne dans la bataille.

Bon

Pas besoin de passer des heures à débattre sur Dogos, c'est un bon shoot'em up offrant assez de challenge pour maintenir le joueur en haleine et pour un prix raisonnable (moins de 12€) et disponible aussi bien sur PC via Steam que sur les consoles Xbox One et Playstation 4.

Jeu testé sur Xbox One à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien

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