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Test : Warhammer 40.000: Dawn of War III

Après 8 ans d’attente et un passage de Relic Entertainment dans l’écurie SEGA, voilà enfin que le 3éme épisode de la Saga Dawn of War arrive sur nos PC. Cette saga est connue et reconnue comme faisant partie de la crème des jeux de stratégie en temps réel sur PC avec sa fidèle retranscription de l’univers Warhammer 40.000 et ses mécaniques rodées. Les premiers retours sur une bêta furent bons et il était temps pour nous de vous donner également notre avis sur le jeu. Voyons donc comment Relic Entertainment a fait évoluer la licence après tant d’années.

Commençons par vous présenter la campagne du jeu qui débute avec l’infatigable Gabriel Angelos du chapitre des « Bloods ravens » qui s’en va défendre ses amis en prise avec les orks ! Cette campagne va s’articuler sur un traditionnel conflit et présenter le dérouler des évènements selon le point de vue des différentes factions. Cette présentation permet de jouer les 3 factions et de comprendre leurs motivations dans un contexte géo-politique toujours aussi tendu. Concrètement, on va pouvoir découvrir les marines, les eldars et les orks pour se préparer au multijoueur, tout en apprenant plus sur la licence Warhammer 40.000. L’histoire n’étant pas très poussée, la campagne permet de découvrir les mécaniques des différentes factions car, depuis le premier épisode, les façons de jouer ont changés. Ce que l’on peut reprocher à la campagne, c’est sa linéarité dans les activités proposées. En effet, nous sommes toujours dans la capture ou le sauvetage de point avec en fin de mission, un boss à battre. C’est la même recette sur chacune des missions sur toute la longueur de la campagne mais changer de faction régulièrement permet de limiter la linéarité rencontrée dans cette campagne.

Maintenant passons ce qui va nous tenir en haleine des soirées entières, le multijoueur, cœur de tout RTS qui se respecte et qui va nous montrer de quel bois le jeu est fait. Contrairement à Halo Wars 2, on ne va pas chercher des modes de jeux pour essayer de renouveler l’expérience de jeu. Ici, nous avons un seul et unique mode, détruire le noyau adverse. Mais avant toute chose, une nouveauté vient tout de même s’ajouter. Avant de démarrer une partie pour se bastonner dans la joie et l’allégresse, il faut configurer son « loadout ». Le Loadout est un écran de pré-chargement permettant de choisir ses élites -des personnages qui vous aideront durant la bataille- et il faudra également choisir les doctrines à utiliser qui permettent de donner des avantages à certaines de nos unités. J’entends d’ici la question qui vous brûle les lèvres: « Mais qu’est-ce que c’est les élites ? » Contrairement à Dawn of War 2, les personnages emblématiques et puissants (Gabriel Angelos par exemple) ne sont pas disponibles dans la base, il est nécessaire d’en choisir 3 durant le loadout qui s’amélioreront au fur et mesure grâce à l’expérience accumulée durant chacune des parties qu’elle soit solo ou multijoueur. Les élites sont déblocables via des crânes à récupérer (Monnaie in-game) durant les missions solos mais également en multijoueur. Tout cela est très déroutant dans un premier temps et pas évident surtout quand on a l’habitude de Dawn of War 2.

Durant la partie, les élites sont invocables quand le nombre de points d’élite requis est atteint. Les points d’Elite arrivent naturellement toutes les deux minutes en temps normal et une minute et trente secondes sous l’influence d’un générateur à points d’Elite. Donc, on peut trouver avec l’habitude le moment d’arrivée des élites et parfaire un peu plus sa technique mais attention cela peut également nous rend prévisible. Maintenant, parlons des bâtiments et de comment les alimenter pour faire nos unités principales. Nous revenons aux bases qui ont fait le premier Dawn of War, la construction de bâtiments autour d’une base et la gestion de l’économie. Pour cela, il est nécessaire de capturer des points disséminés sur la carte et qui permettront d’alimenter en points de réquisitions ou d’énergie vos ressources et vos troupes. La réquisition est requise pour les soldats alors que l’énergie est nécessaire aux véhicules ou aux évolutions de la base. Autour de la base, il est possible de construire 4 bâtiments qui permettront de générer des soldats spécialisés et des véhicules d’attaque ou de défense. Une fois construit, il n’est pas possible d’en établir plusieurs pour se faire une armée constituée exclusivement de dreadnought.

Concernant les stratégies, il est toujours intéressant de voir que le pierre, feuille, ciseaux est toujours de rigueur puisque que certaines unités seront plus efficaces face à d’autres et qu’il est nécessaire d’avoir une diversité dans les unités afin de pouvoir combattre tout type d’ennemi, sans oublier les élites qui peuvent retourner une situation. Une astuces, ll faut éviter de trop attendre durant les différentes phases de combat, car attendre que son armée soit pleine et ensuite aller démolir l’ennemi, c’est prendre le risque qu’il soit mieux préparé que vous avec des unités moindres mais plus puissantes. Le jeu se découpe en 4 phases, il faut donc toujours préparer la suite de la partie avant d’attaquer. Cela est nécessaire car des paramètres vont changer comme l’augmentation de ressources mais également la diminution du remboursement des pertes alliés qui peut être critique lorsque l’on est dans le besoin et que certaines unités vont à manquer. Les attaques trop tardives contrées par l’ennemi peuvent rapidement devenir fatale. Il faut construire sa partie et sa stratégie en fonction de ce rythme.Une fois son armée préparée, il faut atteindre le noyau (le fameux noyau), protégé par 2 types de bâtiments, le générateur de bouclier qui va alimenter un bouclier sur une tour. Une fois la tour défait de son bouclier, cette tour va pouvoir défendre le noyau avec un laser. Cette configuration va se retrouver de chaque côté du noyau.

Le jeu va s’articuler comme un MOBA d’un point de vue structurelle de la carte avec 3 lignes, mais les protections liées au noyau vont permettre de limiter les rushs pour éviter les attaques détournées et de dégrader l’expérience de jeu des moins filous d’entre nous. Concernant les différentes manière de jouer, chaque faction va y aller de sa spécificité, la base des marines va s’améliorer au travers d’améliorations de la base lorsque que les ressources nécessaires sont disponibles, à l’inverse les orks améliorent leur Q.G. en déployant des tours WAAAAG, enfin pour finir les eldars eux améliorent leur Q.G. ce qui permet d’améliorer les Webway disposés sur toute la carte et ainsi pouvoir se déplacer rapidement et contre-balancer la lenteur des unités eldars.

Bon

La campagne innove en proposant différents points de vue de la bataille qui se dispute, on y découvre les factions et leur façon de jouer pour nous permettre de mieux les appréhender au travers d’un gros tutoriel sur fond de géopolitique. Le multijoueur, avec les élites, introduit des mécaniques issues des MOBA et son unique mode de jeu limite la rejouabilité mais Relic Entertainement arrive cependant à rééquilibrer la balance par la variété des factions et de ses cartes. Le jeu fait dans le mélange des genres et renouvelle la licence pour plaire au plus grand nombre.

Jeu testé sur PC à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.

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