Mercredi 26 octobre 20h00, Porte de Versailles, Paris… C’est avec mon compère que nous nous sommes rendus au point de rendez-vous convenu avec Activision pour une prise en main du dernier FPS de l’éditeur prévu pour le 4 novembre prochain, Call of Duty: Infinite Warfare. Notre objectif, être bon face aux autres joueurs de cette soirée de lancement de la Paris Games Week 2016. Soyons francs, cela a été une réussite totale car nous avons « performé » comme cibles humaines durant les deux manches de capture de zone. Oui, on se fait vieux dans l’équipe, mais on l’assume à fond !
Après un rapide passage par la création de classe, pour configurer un minimum votre personnage en sélectionnant arme principale, arme secondaire, grenade et autres… nous sommes lancés en compagnie de nos collègues d’infortune du soir sur une carte se déroulant dans un aéroport, la fameuse carte bonus « Terminal », où il faudra, en plus de défendre et capturer des zones qui a semblé être un objectif secondaire pour certains, réaliser quelques frags sur l’ennemi. Face à nous, une équipe composée d’humains et de robots vont nous mettre à mal deux fois en deux manches (175-200 à chaque fois). Le souci avec ce genre de session en compagnie d’inconnus fait qu’il est très difficile de se mettre au diapason pour établir rapidement une communication ou un plan de jeu en vue d’actions en équipe.
Mais que cela ne tienne, avec Billou, nous passons en mode « prise et défense de zone » comme le veut le mode de jeu, tant pis si nous allons nous faire allumer un nombre affolant de fois ce soir-là faut de soutient trop rare. Première chose concernant ce Call of Duty: Infinite Warfare, c’est toujours aussi nerveux, les jets packs permettent une verticalité dans le déplacement sur la carte et il faut être sans cesse sur ses gardes faute de quoi le « head shot » mettra rapidement fin à votre escapade. Ayant quelque peu perdu mes habitudes (et mes reflexes) avec ce type de FPS où tout va vite, dans lequel il faut anticiper chacune de vos actions, ou presque, la première manche a été une réelle catastrophe avec trop peu de satisfaction.
La faute au temps nécessaire pour « apprendre » la carte et surtout reprendre un rythme face au gameplay. Suite à cela, il a été plus facile de retrouver mes marques, d’anticiper un peu mieux le positionnement et la logique adverse lors des défenses et des prises de zones. Dans ce multijoueur il faudra rapidement se faire à toutes ces possibilités que propose le gameplay avec glissade au sol, double saut avec votre jet pack, indication de positions ennemies, grenade à fragmentation ou autre pour atteindre des points stratégiques de la carte tout en nettoyant sur votre passage.
Aparté de Billou a.k.a. le compère : je confirme les dires de mon rédac. chef, le multi est toujours aussi nerveux et toujours aussi fluide. Côté changement, on se demande encore si les Combat Rigs, plus proche de ce que l’on retrouve chez la concurrence et qui viennent remplacer les sacro-saintes classes du jeu, feront leur petit bout de chemin car pour l’instant difficile de juger sur quelques minutes de jeu. Malgré un mode de jeu capture de points qui tendait plutôt vers la foire d’empoigne, on a pu apprécier un level design qui sait créer des opportunités pour les joueurs. Enfin et surtout, les sensations de shoot sont excellentes et ce même à la manette, on en attendait pas moins de la part d’un Call of Duty. Des bonnes impressions à confirmer lors de la sortie du jeu.
Après deux manches, il n’est pas si simple de proposer un ressenti très « complet » sur le multijoueur de Call of Duty: Infinite Warfare. Ce que l’on peut déjà dire c’est que le level design de cette carte permettait surtout d’attaquer plus efficacement une zone par rapport à la défense de cette même zone où nous étions pour le coup souvent à découvert, encore plus lorsqu’il n’y a pas de support. Un autre point positif concernant cette carte, les nombreux passages pour vous rendre sur zone, je ne me souviens pas être trop souvent passé le même chemin aussi bien en attaque qu’en défense. On croise donc les doigts pour que toutes les cartes proposées dans le jeu soient aussi « complexe ». La réponse se fera rapidement avec la sortie, la semaine prochaine, du jeu chez nous.
