Spider-man est (déjà) de retour sur les consoles Sony ! Annoncé en grande pompe lors de la présentation des jeux de la PlayStation 5, ce Spider-man: Miles Morales n’est finalement pas une exclue PS5 puisqu’il tourne aussi sur PlayStation 4, mais est-ce si grave ? En tant que jeu de lancement et surtout héritier d’un super premier opus sur PS4, cette « suite » n’a pas le droit à l’erreur ! Est-ce un pari gagnant pour le tisseur de toile ?
Le trailer tombe, on devine de suite un personnage vêtu d’un costume de Spider-man en mauvaise posture et là, le titre arrive : Spider-man : Miles Morales ! Enfin ! La suite tant attendue du superbe opus sorti i y a quelques années sur PlayStation 4 ! Avec cette première présentation arrivent bien sûr les premières questions : Quid de la durée de vie ? Allons-nous avoir un Spider-man 2 ou jute un DLC ? Ce n’est que quelques jours après que les développeurs fournissent enfin les réponses tant attendues : Il ne s’agit donc pas du Spider-man 2 tant attendu mais bien d’un DLC de type Stand Alone et surtout un épisode qui ne sera PAS exclusif à la PlayStation 5 (la version PS4 sortira en effet une semaine avant son homologue).
La version dite « Next-gen » apporte son lot de nouveauté qu’on ne peut retrouver que sur la dernière née de Sony à savoir le Ray-Tracing, les gâchettes adaptatives, le son 3D ou encore les chargements réduit au strict minimum. Pour ne rien vous cacher, c’est cette dernière option qui nous aura tous bluffé sur ce jeu ! Une fois l’installation effectuée sur ma « petite » PS5, c’est le grand moment ! Je lance donc le jeu, près à surveiller le chargement habituellement « long » et … Je me retrouve au bout de 4 secondes chrono en main avec le début du jeu ! Pas le temps de réfléchir, le jeu nous propose une petite rétrospective sur les évènements de l’épisode précédent pour nous amener tout doucement au premier moment de gameplay avec Miles, mais nous y retrouvons également Peter Parker en tant que mentor.
Les bases des combats sont posées et expliquées sans aucunes nouveautés par rapport à l’épisode original, ce qui permet de reprendre extrêmement vite nos marques alors qu’arrive le premier gros affrontement contre Rhino ! C’est à ce moment-là que Miles découvre enfin ses vrais pouvoirs à savoir la bioélectricité. Ce dernier pourra donner des bonnes grosses patates électrifiées à tout va et au fur et à mesure du temps découvrira d’autres pouvoirs comme le sprint électrique ou encore le marteau électrique (ndlr: ce jeu est sponso EDF). Tous ces ajouts font en sorte de ne pas trop se retrouver devant un copier/coller du premier épisode et c’est pas plus mal ! Coté nouveautés propres à la PlayStation 5 (ou plutôt à sa manette), nous allons parler des gâchettes adaptatives. Les sensations ne sont pas forcément assez ressenties lors des lancements de toiles, le jeu n’étant peux être pas de base prévu pour cela, mais lorsqu’on passe de Astro Playroom, qui les utilise pleinement, à ce Spider-man, on voit très vite la différence et c’est quelque peu dommage.
Pour en revenir à l’histoire, Peter décide de s’offrir quelques vacances avec M.J. en Europe (tiens donc…) et laisse donc les clés de New-York au jeune Miles Morales. C’est bien sûr à ce moment-là, vous l’aurez compris, que les problèmes -et les vilains- vont arriver. Deux « bandes » rivales vont s’affronter, « Roxxon » et « L’Underground » tout cela sous fond d’énergie électrique nommée « Nuform ». Une énergie totalement révolutionnaire, capable d’alimenter un quartier comme Harlem avec juste une petite bonbonne. Miles se retrouve alors à devoir essayer de sauver la ville de New-York, mais devra également tenter de comprendre ses nouveaux pouvoirs qui vont sans cesse le surprendre (et nous avec !).
Là où le bât blesse avec ce jeu, c’est au niveau de la durée de vie bien sûr. En tant que Stand Alone, il faut s’attendre à 5-6 heures en ligne droite, sans se préoccuper des autres missions secondaires (qui ne sont pas non plus très nombreuses) et si l’on souhaite faire la chasse aux « collectibles », vous aurez droit à 2-3 heures en supplément (notons d’ailleurs que cette chasse est ENORMEMENT plus rapide pour une raison ultra simple : le SSD de la nouvelle console de Sony) ! En effet, si ce que vous cherchez est à l’autre bout de la carte, il vous faut au choix, y aller à coup de toile ce qui est vraiment cool pour l’immersion et la balade, mais vous pouvez aussi y aller en voyage rapide via la carte et là, il faut compter 2 secondes à peine pour se retrouver à l’autre bout de la ville. En comparaison, dans le précèdent épisode sur PlayStation 4, il fallait compter entre 20 et 30 secondes de chargement avant de se retrouver sur zone ! Comptez donc une dizaine d’heures pour le finir complètement : pour un titre de lancement vendu plein pot sur PS5, ça fait un peu cher mais ne boudons pas notre plaisir !
Côté graphisme, le jeu de base sur la précédente génération était déjà superbe alors imaginez sur cette nouvelle génération ! Deux modes graphiques pour le jeu sont disponibles : un mode dit « Fidélité » et un autre nommé « Performance ». Le mode Fidélité apporte au jeu le fameux Ray-Tracing dont tout le monde parle tant ! En gros le jeu calcule automatiquement les reflets dans le jeu et cela ajoute un peu plus de réalisme au jeu qui n’en manque pas ! Bon par contre autant le dire, le Ray Tracing c’est bien, c’est beau mais quand on doit se balader entre les buildings, nous n’avons pas forcement le temps d’admirer tout cela et c’est bien dommage ! Heureusement que nous pouvons prendre la pose (mais aussi faire une pause) afin d’admirer encore plus la ville sous ses flocons hivernaux ! Pour le mode Performance, ce dernier permet 60 Frames Per Second (ou image par seconde) au détriment du Ray-Tracing.
Etant de base un fervent joueur PC, je peux vous dire qu’un jeu a 30 ou 60 FPS vous allez le voir et le ressentir (NDLR: au contraire de certains dires d’un « journaliste » sur Twitter) ! Une fois gouté au 60 FPS vous ne pourrez quasiment plus vous en passer et vous aurez du mal à revenir dans un cap inferieur ! C’est bien simple, j’ai fait le lancement du jeu en mode « Performance » et c’est uniquement une fois l’aventure finie que je suis passé sur le mode Fidélité pour voir un peu ce qu’il apportait et mis à part pour quelques photos et vidéos, je suis assez vite revenu sur le premier mode testé. Autre chose à signaler, c’est que peu importe le mode que vous aurez choisi il n’y aura jamais de perte de FPS à signaler, ni de ralentissement ou autre, le jeu tourne aux petits oignons et tout cela en 4K car oui, le mode Performance c’est 60 FPS / 4K et 30 FPS / 4K pour le mode Fidélité (si vous avez une TV qui le permet bien sûr !). Edit du 09/12 : Insomniac Games viens de nous sortir une MAJ du jeu qui nous permet maintenant de profiter d’un mode Performance RT qui permet d’acceder au Ray-Tracing en 60 FPS mais par contre, pas d’info sur la résolution du jeu (on imagine forcement qu’elle a du descendre)
Globalement que peut-on dire de négatif sur ce jeu ? Mis à part son prix vraiment élevé pour un Stand alone (quasiment au même prix qu’un jeu complet !), il n’y a rien d’autre à redire ! Marvel's Spider-man: Miles Morales est vraiment fluide, techniquement totalement au point, C’est une très belle vitrine pour la technologie ray-tracing ! Pas de ralentissement, l’histoire du jeu est vraiment bien ficelée et on prend toujours autant de plaisir à se balader dans NYC avec Spidey (qui que ce soit sous ce masque) ! Mention spéciale à la flopée de costumes dont celui du superbe film Spider-man : New Génération (que je vous conseille vivement de regarder tant il est génial !), mais également à la fin de l’histoire avec ce teaser qui fait office d'annonce d’une suite à l’aventure de notre ami l’araignée... enfin plutôt devrais-je dire de NOS amis araignées ! Foncez (ou attendez une petite baisse de prix), vous ne serez vraiment pas déçus !
Jeu testé sur PlayStation 5 à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.
