PlayStation 4

Aperçu : F1 2017

Vous nous suivez régulièrement, vous savez donc que tout ce qui roule, ou presque, m’attire comme une abeille est attirée par les fleurs… c’est pourquoi, la semaine dernière, je me suis précipité sur l’invitation que nous avons reçu de Koch Media pour essayer pendant 1 heure le prochain jeu à licence Formule Un, F1 2017 de Codemasters qui sortira à la fin de ce mois d’aout. Ayant passé de nombreuses heures sur F1 2016 et y jouant encore très régulièrement pour un championnat en ligne calqué sur l’actuel championnat du monde, je me devais de représenter notre site sur cette prise en main qui me faisait baver d’avance. 3, 2, 1, c’est parti !

Cette année la F1 a effectué quelques changements, les monoplaces sont bien plus larges par rapport à l’an dernier et elles sont également plus puissantes. C’est sur ces deux points que je voulais orienter ma prise en main, mais c’était sans compter sur les nouveautés prévues par Codemasters pour F1 2017 que l’on voulait à tout prix me montrer et ce fut une bonne chose. Au programme, un nouvel « arbre » d’évolution des performances de votre monoplace en carrière, la possibilité d’incarner une femme, l’ajout d’exhibitions durant cette même carrière, des séances d’essais libres plus complètes… tout cela sans compter sur les monoplaces « rétro » ou encore les tracés alternatifs.

Durant une heure, j’ai donc eu la chance de tourner sur PlayStation 4 à la fois à la DualShock 4, mais également au volant avec un Logitech G29 monté sur un Playseat Challenge (précisons que je tourne habituellement sur Xbox One avec une combo TX/599xx/T3PA montée sur un Playseat Evolution). Un léger temps d’adaptation a donc été nécessaire pour mieux ressentir ces « nouvelles » conduites (monoplaces 2017 et rétro) et prendre la mesure des nouveautés de F1 2017 sur F1 2016.

Commençons donc par le mode carrière qui propose maintenant au joueur d’incarner un pilote féminin, en plus du masculin, avec différentes couleurs de peau et trais de visage. Le choix des motifs du casque reste toujours assez limité avec comme seule réelle personnalisation possible les couleurs, on aurait apprécié un « custom » plus poussé avec une création de A à Z des motifs censés nous représenter dans la compétition. Je ne comprends pas que cela ne soit toujours pas possible chez Codemasters. Le reste de la personnalisation du pilote est tout ce qu’il y a de plus habituel avec nom, prénom, pays, âge… Une fois l’identité de ce dernier faite, le choix de l’écurie s’impose sans oublier le contrat et les objectifs d’équipe qui vont avec.

Seconde nouveauté dans F1 2017, après le pilote féminin, l’ajout en séance d’essais libres de nouveaux programmes. En plus de ceux déjà existants, gestion des pneus, sprint et reconnaissance de la piste, il vous sera maintenant demandé, par exemple, de travailler sur la gestion de l’essence afin d’optimiser la consommation en course (deux autres nouveaux programmes sont également de la fête). La partie « Recherche et développement » prend aussi un sacré coup de jeune avec maintenant plus d’une centaine d’améliorations (115 sont d’ors et déjà annoncées) sur 4 catégories bien définies de votre monoplace (groupe moteur, aérodynamique, châssis et durabilité). En course, il faudra aussi garder un oeil sur tout ce qui fait que votre monoplace roule sans embuches. En plus de l’essence et des pneus, il faudra gérer la possibilité de panne moteur si jamais vous y allez un peu trop fort avec ce dernier.

Durant votre carrière, la participation à des exhibitions vous sera offerte. Ces exhibitions vous permettrons de prendre le volant des fameuses monoplaces rétro de 1988 à 2013, une douzaine annoncées avec des McLaren (MP4/4, MP4/8), Williams, Red Bull ou encore Mercedes et Ferrari. Ces exhibitions seront l’occasion de se faire un nom dans des épreuves allant de simples courses « Dépassement » avec handicap comme partir en fond de grille, de « Time-attack », « Poursuite » ou encore du « Multi-classe » qui sous entend de faire courir entre elles des monoplaces de différentes époques.

Autre nouveauté de ce F1 2017, les circuits au tracé alternatif. Quatre des circuits de cette saison, Japon, Barhein, Grande-Bretagne et Etats-Unis ont droit à un tracé court et un, Monaco a droit à un tracé de nuit. Là aussi, c’est une bonne nouvelle pour les amateurs de course sprint sur tracé court et surtout pour la découverte de Monte Carlo de nuit, mais on aurait tant aimé pouvoir rouler sur les anciens tracés de Silverstone, Monza, Hockenheim etc. Hélas, il faudra se contenter de ça.

Passons maintenant à la prise en main à proprement parler. Nous avons pu tourner sur trois tracés, deux à la manette (Australie au sec en rétro et Monaco sous la pluie aussi en rétro) et un au volant (Brésil en Ferrari 2017). Toujours aussi jouable à la manette, même s’il est à noter un léger patinage en sortie de virage avec la DS4, nous avons tout de même eu le temps de constater l’ajout de nouvelles commandes dans les paramètres de contrôle comme l’ajout de la fonction « limiteur de vitesse » dans les stands (ça c’est surtout pour ceux qui jouent sans l’assistance d’entrée aux stands). Il n’est pas impossible d’avoir aussi un ajout de nouvelles vues (pas tout à fait sur de ce point car nous n’en avons testé que deux: vue cockpit et vue au dessus du casque). La conduite de monoplaces d’anciennes générations demandera un peu plus de pratique pour certaines qui ont moins de rapports de boite, sont moins bien stables en ré-accélération (d’où le patinage en sortie de virage expliqué un peu plus haut ?), moins puissante sur les freins et pour certaines plus ou moins larges. Notre session de prise en main s’est terminée avec une course de quelques tours sur le tracé d’Interlagos au Brésil au volant de la Ferrari 2017. Habitué à tourner avec les monoplaces de l’année dernière, il m’a fallut 2-3 tours pour prendre les mesures de mon véhicule, le passage des rapports de boites et doser mes freinages pour ne pas terminer dans les graviers. Ce qui m’a laissé quelques tours pour profiter quasi pleinement de la puissance de cette fusée rouge (sans réglages) dans les courbes toujours aussi « sensuelles » de ce tracé si particulier. Reste une chose toujours aussi déplaisante, la gestion des incidents de course par l’intelligence artificielle qui ne se gênera pas pour vous infliger des avertissements et autres pénalités si elle estime que, même si vous avez été percuté sur le flanc par un concurrent, c’est vous qui êtes en cause de cet incident… la même chose avec les drapeaux jaunes impliquant plusieurs véhicules quasi à l’arrêt que vous doublez et qu’il auxquels il faut rendre les places prises en les dépassants à ce moment là. Il est à noter que nous avons effectué cette heure de prise en main à un niveau de difficulté IA à 80% (niveau « Elite » qui remplace l’actuelle « Expert »).

Nous en resterons ici pour cet aperçu de F1 2017. En Fan de Formule Un que je suis et en pratiquant régulier de F1 2016, je ne peux être que sous le charme de toutes les nouveautés annoncées pour F1 2017 et j’ai vraiment hâte de vous proposer un test complet au moment de sa sortie à la fin de ce mois d’aout !

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