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Aperçu : Splasher

Démocratisée par des titres comme De Blob, The Unfinished Swan et bien évidemment Splatoon, la peinture s’incruste plutôt bien dans le jeu vidéo. C’est en tout cas le point de départ du premier projet de l’équipe Splashteam qui tease son jeu sobrement intitulé Splasher depuis presque deux ans maintenant. Au programme, un plateformer action 2D assez nerveux dans des décors ultra colorés et dans lequel il faudra peindre l’environnement pour se frayer un chemin dans une usine pleine de robots tueurs. Profitant de l’annonce d’une date de sortie, le 30 janvier 2017 sur PC et consoles, le titre nous est offert aujourd’hui dans une version preview légère, mais qui permet tout de même de se faire une idée de ce que sera le jeu final. Petit tour d’horizon de cette démo.

Splasher c’est un petit peu la lutte des classes. En employé syndicaliste de la fabrique de peinture Inkorp, vous allez utiliser leurs propres munitions contre les sbires du PDG de l’usine, l’infâme Docteur dans le but de secourir vos collègues Splashers qui se tuent à la tâche sur les chaînes de production. Bon OK j’exagère un peu, mais vous comprenez le pitch du jeu. A votre disposition, un flingue et de la peinture spéciale puisqu’elle possède des propriétés assez originales : la couleur rouge vous permet de coller aux murs et de vous balader dessus comme sur le sol, la jaune vous fait rebondir sur les surfaces qu’elle touche et l’eau quant à elle nettoie les surfaces et sert de projectile contre les ennemis.

A partir de là, courez, sautez et « splashez » à toute allure dans les 20 niveaux que comptera le jeu final (4 seulement à notre disposition dans la version preview essayée). En plus d’un bestiaire conséquent : robots béliers qui vous foncent dessus, robots aériens et j’en passe, il vous faudra également jongler entre les pièges tendus par le Docteur (scies acérées, bains d’acide, mitraillettes automatiques) et un environnement majoritairement hostile. A la manière millimétrée d’un Super Meat Boy ou d’un Bit.Trip Runner, vous passerez la plupart de votre temps à courir et ce faisant déclencher tout un tas de mécanismes en les aspergeant avec votre pistolet pour ne pas perdre de vitesse et éviter les tirs ennemis.

Le jeu étant développé en coopération avec des speedrunners, le level-design et la maniabilité du héros sont étudiés pour agréer à cette discipline et cela se ressent dès la première prise en main. Le jeu nous invite à refaire le même tronçon en boucle jusqu’à arriver à passer tout en fluidité à grand renfort de checkpoints toujours très bien positionnés et le petit splasher répond au poil. Tout est fait pour nous procurer du plaisir, jusqu’aux jets de peinture qui bénéficient d’une très légère assistance à la visée pour éviter de casser le rythme de nos runs, sympa ! Un mode time attack est également présent et viendra titiller les nerfs des plus acharnés du pad, mais si vous savez ceux qui ont fini 12 fois l’enfer de Super Meat Boy les yeux bandés.

Ce die-and-retry très nerveux s’octroie tout de même des passages plus calmes, notamment dans les arènes cachées dans les niveaux et accessibles par des portails dimensionnels. Dans ces endroits clos, il faudra éliminer des vagues d’ennemis pour libérer un Splasher qui nous refilera des précieux points à additionner à notre score final en plus des points retrouvés lors de la libération des Splashers ça et là dans le niveau. Le jeu ne fait pas dans la dentelle et préfère les comptes ronds : Il vous faudra dénicher les 700 points de chaque niveau pour obtenir un perfect. Autant dire que ça ne sera pas une mince affaire, certains Splashers étant bien cachés. Le plus souvent il faudra jouer avec la gravité, s’élancer puis se laisser volontairement tomber dans un endroit exigu pour les attraper.

Ce premier contact avec le nouveau jeu du créateur de Rayman Legends est très positif, on en vient même a regretter que cette mise en bouche ne soit pas plus longue. Mêlant un gameplay à la fois exigeant et accessible en plus de nous offrir une direction artistique cartoonesque simple, mais assez mignonne, de ce que l’on a pu en voir en tout cas, Splasher s’annonce comme un titre qui plaira au plus grand nombre. Il reste à voir la problématique numéro un de tous ces titres, à savoir le rythme sur la longueur. Mais avec une vingtaine de niveaux au final, si l’ensemble est bien structuré, il y a fort à parier que l’on ne s’ennuie guère. Réponse au tout début de l’année prochaine dans notre test !

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