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[TEST]Brink

Born to BRINK
De nos jours, il est très dur de se faire une place dans le monde cruelle et saturé des FPS. Mais Splash Damage tente tout de même de prendre sa paire de « Balls » et de nous proposer BRINK.

Bienvenue à Waterworld
Pour le scénar rien de bien transcendant. Mélangez un monde englouti par la montée des océans, une Arche servant d’abri à une civilisation partiellement décimée et enfin deux clans qui s’affrontent pour imposer leur idéal : d’un côté la Sécurité, de l’autre la Résistance. On pourrait imaginer au premier abord un jeu bien ficelé et profond mais tout faux ! Ce pitch n’est qu’une ruse pour nous proposer BRINK, un FPS multi joueur. Les développeurs de Splash Damage, passés maître dans l’art des fusillades en ligne, nous propose donc un savant mélange de Team Fortress 2, d’Ennemy Territories et de Mirror’s Edge. Donc exit le scénario, ici pas de chichi, on est là pour s’éclater sur un jeu nerveux et qui a de la gueule. Pourquoi je vous parle de Team Fortress 2 ? Tout simplement pour insister sur le côté surréaliste dans la dégaine et le visage des personnages. On retrouve ici le summum de la jacky touch question customisation d’avatar, le tout en fonction des éléments que l’on débloque au fil des missions ou des défis, cela en permanence. Des cicatrices, des tatouages, ou bien encore des coiffures, des blousons, des masques ou des gadgets pour ses armes, le tout d’une façon complètement barrée, BRINK nous surprend donc par ses possibilités complètement addictives. J’ai souvent passé plusieurs minutes entre deux trois parties, à modifier le look de mon personnage d’une manière vraiment délirante et de lui coller des armes aux accessoires nombreux et variés.

Une IA qui casse pas des BRINK
Autant vous prévenir tout de suite, l’intérêt du titre de Splash Damage ne réside clairement pas dans le mode solo. Les bots qui nous accompagnent ont le QI d’une petite cuillère mais ils peuvent tout de même vous soigner, vous ravitailler en munitions, mais pour assurer le finish, il faudra prendre vos burnes dans les mains et y aller franco. Ici, le solo sert uniquement de gros didacticiel et de pré quel au multijoueur, là où l’entraide et la coopération dévoilent le plein potentiel du jeu. Les missions dans BRINK se divisent en plusieurs sous-objectifs prioritaires et secondaires qu’il s’agit de mener à bien dans le temps imparti : pirater un terminal, faire exploser un pilier, exfiltrer un otage etc. Il faudra pour cela adapter votre gameplay en fonction de ces objectifs. Il y a l’Ingénieur qui booste le potentiel  des armes et qui déploie des tourelles, le Soldat qui ravitaille en munitions et se spécialise en explosifs, l’Opérateur qui piratera gaiement tout ce qui est électronique et pourra se déguiser pour tromper l’ennemi et enfin, le Medic qui vous mettra des pansements (Mercurochrome le pansement des héros !) et vous aidera à vous relever si mort il y a.

A plusieurs, c’est meilleur !
Vous l’aurez compris, le gameplay de ce jeu nous permet de switcher de classe à chaque respawn et donc d’adapter une nouvelle stratégie à son équipe dans chaque cas de figure. Dès lors on se surprend à élaborer des tactiques bien précises pour mener un assaut ou pour défendre une place forte. C’est avec ce système que le jeu de Splash Damage prend son ampleur, le tout doté d’une nervosité boostée au Red Bull et dans une intensité jamais vu. Ici pas de ratio kill/death, ni de celui qui a la plus grosse car vous allez mourir souvent. Mais cela permet justement de revenir sur le front quelques secondes plus tard, avec une classe ou une arme plus adéquate.
Je vous avais parlé également un peu plus tôt de Mirror’s Edge voici pourquoi. Les déplacements de votre avatar sont tels que la fluidité de ceux-ci s’en sont largement inspirés. Ce système s’appelle SMART et consiste à maintenir une touche pour effectuer toutes sortes d’actions dynamiques, comme escalader un obstacle, se glisser sous un conduit ou sauter d’une plate-forme à une autre le tout en fonction du gabarit de son personnage, les cascades seront plus ou moins efficaces. Elles permettent également de tacler un ennemi tout en glissant et lui tirant dessus ou encore de se barrer la queue entre les jambes s’il y a un peu trop de monde. Le level-design des maps a entièrement été pensé pour favoriser toutes ces acrobaties à l’aide de raccourcis et de chemins de traverse que l’on ne peut emprunter qu’en utilisant cette fonction SMART.

Je tiens tout de même à vous préciser que ce jeu n’est pas exempt de tous défauts. Déjà niveau contenu. On ne se retrouve qu’avec huit missions (donc huit maps) le tout avec deux environnements différents, l’intérieur de l’ARCHE et les bidonvilles fait de taudis qui entoure la cité. Il y a aussi 4 malheureux défis pour tenter de diversifier la chose mais on ne peut s’empêcher de penser que le jeu est un peu léger en contenu. De plus, pas mal de bugs graphiques sont apparus et ayant pu tester les 3 versions qui sont le PC, la PS3 et la Xbox360, il est clair que le PC s’en sort largement mieux et que cette version a été optimisé comme il se doit malgré quelques soucis encore présent avec les cartes graphiques de chez ATI. Sur consoles et notamment sur Xbox360, le clipping est particulièrement présent et vraiment dégueu avec un temps de latence d’affichage des textures relativement aberrent. Rajoutez à cela un doublage français à la ramasse fait par un alcoolique dépressif qui me fait vous conseiller de jouer en anglais, afin de vous marrer copieusement.
Mais au final, malgré quelques soucis d’ordre cosmétique, BRINK est tout simplement un excellent FPS, dynamique, nerveux. Nul doute que tous les fans de FPS en équipe vont se régaler aussi bien sur PC, que sur PS3 ou sur Xbox 360. Notez par ailleurs qu’une mise à jour va débarquer et ajouter du contenu et de nouvelles cartes!

Brink est disponible sur PC, PS3 et XBOX.

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