3DS

[TEST]Dead or Alive Dimensions

Connaissant la série Dead or Alive, qui fête ses 15 ans d’existence cette année, l’utilisation de l’appellation « Dimension » ne m’étonne pas le moins du monde. Surtout lorsque l’on voit la plastique des combattantes qui ne manquent clairement pas de souffle. Allusions lubriques mises de côté, avec cet opus en 3D relief, Tecmo s’engouffre dans la ludothèque de la Nintendo 3DS tentant ainsi de faire de l’ombre à Capcom et son Super Street Fighter 4 3D, disponible depuis le lancement de la machine. Les jeux proposant des styles radicalement différents, on pourrait dire qu’ils ne sont pas en  concurrence direct, mais le combat pour savoir quel est le meilleur jeu de baston ne pourra qu’éclater.

Non, l’argument principal de Dead or Alive Dimensions n’est absolument pas les poitrines opulentes des différents personnages féminins. Et ce n’est pas non plus les moult costumes saillants faisant ressortir leurs atouts indéniables. Dead or Alive en a suffisamment sous le coude pour s’attirer les regards de tous les joueurs du monde entier. Et si au passage on peut se rincer l’œil, on ne va pas s’en plaindre non plus. Tout comme avec SSFIV3D, Dead or Alive Dimensions propose une réalisation graphique de premier ordre. En plus d’offrir des environnements vastes et destructibles, l’ensemble des protagonistes profitent d’une modélisation minutieuse. Mais revers de la médaille, dès que l’on joue avec la 3D activée, le jeu a tendance à devenir moins fluide. Chose qui disparait complètement une fois la 3D désactivée. Et en parlant de 3D, on peut dire qu’ici l’intérêt n’est pas génialissime. L’effet est sympathique lorsque l’on parcourt les menus, mais une fois en combat, on peut dire que son utilisation est optionnelle. Limite inutile. Mais ça c’est au gout de chacun. Là où la 3D peut prendre un sens, c’est lors de la contemplation des figurines que l’on débloque en cours de jeu ou pour visionner les différents clichés que l’on peut faire des combattants. De quoi faire plaisir aux photographes en herbe.

Pour le contenu, en plus de proposer un mode Arcade très soft qui ne propose que des combats sur un round, le jeu nous propose un mode « Chroniques » afin de réviser ses leçons sur la franchise Dead or Alive. A travers plusieurs chapitres, il est possible de revoir tout ce qui s’est passé dans la série depuis le premier volet. Bon, je vous avouerais que la narration laisse à désirer, que le mode est un peu trop facile et que les différentes « cinématiques » font plus dans le « Vite fait bien fait » que dans le « C’est ça que c’est bon ». En plus de ces deux modes, il est possible de tester ses capacités dans le mode « Survie », de réaliser des défis dans le mode « Defi Duo » ou encore de s’entrainer dans le mode de Jeu libre. Et pour ramener plus de piquant et de challenge, le jeu propose également un mode de jeu en ligne pour se la mettre avec des joueurs du monde entier. Mais il est rigoureusement interdit de chialer en cas de défaite humiliante par un boutonneux du fin fond de l’Ouzbékistan. Le jeu intègre également l’utilisation du Street Pass et du Spot Pass afin de récupérer des costumes ou encore d’affronter d’autres joueurs par combats interposés.

Le contenu et la plastique mis de côté, venons-en au cœur du jeu qu’est le gameplay. Et c’est sur ce point que Dead or Alive Dimensions fait réellement la différence. Contrairement à un SSFIV3D où les enchaînements peuvent se faire péniblement sur la portable de Nintendo, ici, tout est une question de timing et de combo. Pas de mouvements alambiqués du stick analogique ou de la croix pour sortir un coup spécial, tout peut se faire à l’aide des boutons de façades et de tranches pour un bien meilleur confort de jeu. Certains aiment et d’autres non. Mais personnellement,  j’adore ! Le jeu étant fluide et dynamique, on enchaine les combats comme on enchaine les fraises Tagada. Seul gros défaut à mon gout, le jeu est un brin trop simple en configuration par défaut, mais après une bonne déculottée en mode de difficulté supérieure, on redescend sur terre et on se remet au turbin pour apprendre ses enchainements. Mais le jeu n’en reste pas moins technique que le jeu de Capcom. Chaque style de coup porté propose sa parade. Et il possible d’envoyer valdinguer son adversaire en parant son coup, sa choppe ou encore de le prendre d’avance et de l’enchainer avant qu’il n’ait le temps de vous toucher. De plus, l’écran tactile propose d’enclencher certains coups et affiche même certains enchainements. Mais ils apparaissent et disparaissent si vite qu’on n’a pas vraiment le temps de les assimiler. En clair, c’est un jeu qui peut-être aussi jouissif pour un débutant que pour un expérimenté. Et d’un point de vue purement ergonomique, le jeu est très plaisant à jouer sur la Nintendo 3DS.

Je ne vais pas vous dire que Dead Or Alive Dimensions est meilleur que Super Street Fighter IV 3D et je ne vous dirais surement pas l’inverse non plus. La seule chose que je peux vous dire, c’est que la Nintendo 3DS possède maintenant un autre très grand jeu de baston dans ses rangs. Très jolie, complet et proposant un gameplay grisant, le nouveau rojton de Tecmo envoie du lourd et si vous possédez la portable de Nintendo et que vous êtes un accro des jeux de castagne, ce serait bien dommage de se priver. Et pour les pervers, vous aurez du nichon à mater. Mais là, je m’égare.

Jeu testé et disponible uniquement sur Nintendo 3DS

1 commentaire

1 commentaire

Envoyer

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Derniers articles

En haut