Dernière journée à l’EGX et derniers coups de coeur en ce samedi de salon chargé en visiteurs, car jour de week-end. C’était pour nous l’occasion de faire une pause et d’aller voir des titres pour lesquels nous n’avions pas pris de rendez-vous et que nous comptions découvrir sur place. Le seul rendez-vous du planning, c’était Lost Words, le platformer qui vous fait jouer avec les mots dans un journal intime pour créer une histoire. Un titre mignon et touchant qui a plus d’une corde à son arc, nous y reviendrons. Ensuite, direction le stand Xbox pour jouer aux jeux ID@Xbox. Le premier fut Cuphead qui conforme tout ce que l’on pense de lui, soit que c’est un très bon jeu de boss-fights, les patterns sont fins et malins et la difficulté est au rendez-vous. Pour tout le reste, soit le côté run & gun, c’est assez brouillon et au final peu intéressant.
Souhaitant oublier vite cette déconvenue nous sommes passés à un second jeu de type arcade-plateforme : Huntdown. Ce titre venu du froid nordique tente de faire revivre nos souvenirs de bornes d’arcade avec un gameplay très old-school. Peut-être un peu trop d’ailleurs, le jeu étant par moments assez rigide. A voir sur la durée. Le seul titre qui a réussi à nous réconforter a été Super Lucky’s Tail, le « new game + » de Playful qui retente l’expérience sur Xbox One après avoir raté son entrée sur Oculus. Le produit est généreux, incroyablement mignon et en envoie visuellement. Il semble avoir lui aussi plus d’un atout et on a hâte d’apprécier le jeu complet. De retour sur le Tentacle Collective, nous avons essayé RiftStar Raiders, le shmup typé Asteroids qui aurait mangé du Diablo.
Jouable à 4 et offrant tout un tas de machins à customiser (armes, pouvoirs, châssis, etc.) il a de quoi séduire par ses mondes plutôt ouverts et une difficulté qui promet des sueurs froides aux yankees spatiaux en devenir. A suivre de près. Un petit passage par la Leftfield Collection pour enfin jouer a Semblance, le platformer dans lequel on modèle l’environnement, déjà vu à la Gamescom. Ensuite nous avons fait d’une pierre deux coups en testant sur le même stand la dernière build en date de Dead Pixels 2, l’action-RPG-brawler en pixel art qui n’en finit plus de se faire attendre, pourtant il fait toujours son petit effet. De son côté la version Switch du top-down racer Mantis Burn Racing est fidèle au jeu déjà sorti sur PC et consoles, un très bon cru du genre qui a de très bonnes notes ici et là.
Nous avons ensuite pris une baffe technologique devant… It’s Quiz Time. Le jeu développé par des Anglais ayant bossé sur Buzz! reprend le principe du jeu des questions-réponses, mais le fait passer directement au 21e siècle en utilisant un algorithme qui va pomper les graphes Google pour générer des questions tout seul comme un grand et les adapter à la volée à l’âge et le lieu de résidence des participants. Bluffant ! Enfin, on ne pouvait pas couvrir cet EGX sans toucher à Figment, le charmant jeu de Bedtime dont on vous a déjà parlé et qui vient de sortir. En deux mots : achetez-le. Pour conclure, nous sommes repassés sur le stand de la National Film & Television School pour jouer à deux projets étudiants.
My Last Son tout d’abord met en avant une femme africaine qui veut sauver son bébé sans aucune narration. The Grand Mission lui qui nous fait vivre un trip à la FTL dans un futur comique qui voit l’Empire britannique privé de thé suite à un embargo des Indes. On en reparle très bientôt. Et voilà qui conclut notre dernier jour à Birmingham. Dès demain retour à Paris pour débriefer tout ce qu’on a vu et vous parler plus en détail de certains titres qui nous ont tapés dans l’oeil. D’ici là on espère que vous avez aimé ce traitement un peu original d’un salon étranger peu connu des Français et on vous donne rendez-vous très vite pour d’autres salons, IndieCade Europe et Paris Games Week pour ne citer qu’eux. Oh et on vous laisser avec notre dernière visite du salon consacrée à Microsoft, Ubisoft, Sega, Nintendo, l’esport et le rétro. Thanks !
