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EGX 2017 : On a aussi vu… (partie 1)

Cette semaine, nous vous avons déjà proposé un best of de nos 13 coups de coeur vus et joués à l’EGX 2017. Dans une nouvelle série d’articles, nous revenons aujourd’hui et dans les jours qui viennent sur 21 autres jeux testés sur le salon et que nous souhaitons également vous faire découvrir. Et on commence tout de suite avec une première sélection.

Lake Ridden : Lorsque des anciens de Mojang et Paradox en ont marre de créer des bacs à sable et veulent se challenger, ils se mettent au thriller surnaturel ! Lake Ridden vous met dans la peau de Marie, une ado de 13 ans qui accompagne sa jeune soeur et ses amis dans une virée camping au lac qui tourne au drame lorsque sa soeur disparait. Aidée par une voix qui la guide dans la forêt lugubre entourant le lac, le jeu nous propose une série de puzzles/chasse à l’objet qui pour l’instant nous ont mis l’eau à la bouche sans pour autant créer l’attente. Les deux courtes démos testées nous ont juste permis d’apprécier la qualité des assets et du doublage. On attend donc d’en voir plus, notamment sur la partie flippe du jeu, les développeurs nous ayant parlé de fantômes et de bizarrerie spectrales croisée en chemin. S’il arrive à nous tenir en haleine grâce à sa narration, le pari pourrait être rempli. Rendez-vous en 2018 pour confirmer l’essai.

 

Guns, Gore & Cannoli 2 : En grand fan du premier épisode, nous ne pouvions pas passer à côté du stand qui sentait bon la frite belge de Crazy Monkey Studio sans s’y arrêter. Suite directe des aventures de Vinnie, le jeu reprend la recette qui fonctionnait déjà il y a 2 ans. On parle ici de run & gun en 2D aux graphismes très inspirés par le coup de crayon caractéristique de la bande dessinée belge. Au registre des changements, une caméra un peu plus éloignée de l’action qui permet à la fois pour le joueur de faciliter le contrôle de foule et pour les développeurs de nous balancer plus de monstres à la figure. Qui dit déluge de zombies dit de nouvelles armes de destruction massive : 2 sortes de fusils à pompe, des armes blanches à gogo, etc. Le jeu sera aussi plus long que son aîné. L’humour est aussi de retour, on adore toujours autant les remarques culinaires du héros. Enfin dernier détail qui a toute son importance, le coopératif se jouera enfin en ligne !

 

Q.U.B.E. 2 : Séance de rattrapage à l’EGX pour Q.U.B.E 2 qui revient dans une nouvelle build jouable sur le salon. Pour rappel, cette suite reprend l’histoire là où s’était arrêté le premier. L’archéologue Amerlia Cross se réveille dans un monde alien et va devoir retrouver son chemin jusqu’à la Terre. A l’aide de nos gants, nous pouvons manipuler l’environnement cubique du jeu et le modeler pour déverrouiller des accès à d’autres pièces, et ainsi de suite. Dès le début, le jeu nous propose des puzzles évolués qui nous demandent de faire rebondir des cubes sur différents modules pour actionner des interrupteurs. La volonté de faire quelque chose de plus ambitieux que l’original est réelle et louable, on profite ainsi d’une narration au coeur de l’aventure et d’une direction artistique dépoussiérée au look impeccable et qui propose enfin des environnements extérieurs.

 

Yucatan : Projet de coeur de Joe Bain, cet OVNI dépeint par son créateur comme un mélange entre un jeu de course, un RPG et un metroidvania a fait le déplacement jusqu’à la Leftifield Collection dans un prototype qui ne nous a offert pour l’instant que l’aspect course. On y dirige une voiture futuriste dans un environnement space-punk baigné dans une ambiance mexicaine, oui c’est assez étrange. S’il sera au final question de revenir en arrière pour débloquer des chemins alternatifs et trouver une porte de sortie dans un dédale spatial, notre but était ici de parcourir un certain nombre de segments autoroutiers en driftant et sautant de tronçon en tronçon profitant de la gravité zéro pour effectuer des figures de style improbable et pourquoi pas attendre d’autres partie de la piste. Il y à du F-Zero et du Ridge Racer dans ce gameplay et on est curieux de voir comment ses autres aspects sauront s’imbriquer avec la partie conduite.

 

Attack of the Earthlings : Tactical-RPG ne rime généralement pas avec détente, pourtant c’est que souhaite offrir le studio écossais Junkfish avec son titre qui joue la carte du XCom comique inversé ! Ici on joue l’alien qui doit fuir le joug des humains. Seul, l’extra-terrestre ne dispose que de pouvoirs limités. Par contre en absorbant les cadavres de ses ennemis, il aura la possibilité de générer des minions ayant chacun classe et pouvoir particuliers. On passe donc son temps à microgérer sa petite troupe, à se faufiler au nez à la barbe des gardes en s’aidant des possédés qui distraient les gardes et à rire devant les blagues tendues par les développeurs à chaque coin de mur. Une chouette surprise à la fois très simple à prendre en main, mais qui proposera aussi une dimension tactique aux plus exigeants.

 

RiftStar Raiders : Climax Studio était en force à l’EGX avec deux jeux. Sa simulation de surf venant de sortir, nous sommes plutôt allés voir RiftStar Raiders, son shmup coopératif à 4 qui a mangé du hack’n’slash. Dans une vue top-down, on contrôle un vaisseau entièrement customisable qui va devoir effectuer des missions aux objectifs classiques (destruction de base, vol d’un coffre dans une banque, recherche d’un PNJ en détresse) dans des environnements assez vastes bourrés d’ennemis, de tourelles et de loot ! On a été assez désorienté par son gameplay original pendant quelques minutes. Le joueur devant utiliser les deux sticks en même temps pour orienter avec précision son vaisseau dans l’espace, se privant du coup d’une poussée nécessaire pour éviter les projectiles. Prévu pour cette fin d’année, le titre manque encore d’un peu de polish nécessaire pour le rendre fun sur le long terme.

 

Tracks : Tchou tchou ! Les petits trains en bois de notre enfance prennent vie dans Tracks, le nouveau jeu de Whoop Group. Construisez le chemin de fer de vos rêves à l’aide des dizaines de blocs disponibles et d’un éditeur facile d’accès, le jeu se charge de générer des aiguillages tout seul. L’ensemble est vraiment déconcertant de simplicité et assez réaliste pour que l’on s’y perde pendant des heures. On peut même s’amuser à conduire le train en vue à la première personne et faire dérailler sa loco en posant des blocs de Jenga au milieu de la piste. Le bac à sable mis de côté, le jeu offre aussi une campagne de missions à l’intérieur d’une maison à taille humaine qui demandent d’aller chercher des voyageurs dans une gare en bois posée sur le canapé par exemple et de les acheminer jusqu’à la cuisine. L’idée est sympathique, mais il se pose la question de l’amusement sur la durée. Le jeu vient de sortir en early access, on vous invite à patienter un peu qu’il étoffe son contenu.

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