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EGX 2017 : On a aussi vu… (partie 2)

Et voilà le second volet de nos premières impressions sur 21 autres jeux du salon EGX de Birmingham, on y retrouve encore une bonne flopée de titres qui n’arriveront que l’année prochaine sur nos machines et il y en a pour tous les goûts du metroidvania à la course effrénée. A très vite pour notre dernier batch d’aperçus !

Dandara : Le stand des Nindies regorgeait de petits titres Switch sympathiques et nous avons profité d’un rendez-vous annuler pour aller tâter l’énigmatique Dandara pendant quelques minutes au Gamepad Pro. Metroidvania au grappin, le jeu nous invite à nous infiltrer dans une base en nous accrochant de haut en bas sur les parois de ce labyrinthe. Ici on ne marche pas, on saute d’un point à un autre à toute vitesse pour passer entre les monstres, échapper à des pièges et atteindre des zones qu’on pensait impossibles à atteindre. En plus d’un gameplay au poil typé metroidvania dans lequel on va ramasser des objets qui nous aideront à débloquer des portes, etc. le jeu se paye une direction artistique pixel-arty au top ! Un must have en devenir pour les amateurs du genre, nous on a hâte de le prendre en main dans sa version finale.

 

Claws of Furry : le sandwich sauce tzatziki-barbecue du salon. Ce brawler produit par une équipe Greco britannique met en scène des chats ninjas dans un pif paf aux accents de rogue-like arcade. Au menu, des améliorations de personnage avec un arbre de compétences transférables d’un avatar à l’autre en cas de mort prématurée, des environnements franchement mignons et une difficulté qui va vous obliger à relancer le jeu plusieurs fois pour en arriver à bout en boostant son ninja entre-deux. Le côté rogue-like sauvera peut-être le jeu d’une construction trop classique et déjà-vue, à voir sur la durée. En tout cas, nous on a surtout trouvé les sons associés aux griffes de chats assez assourdissants. Le jeu est en pleine campagne Kickstarter et ne semble pas rassembler les foules, mais les développeurs nous ont assuré qu’il sortirait quoiqu’il arrive.

 

AWAY: Journey to the Unexpected : Fier de son premier succès avec The Next Penelope, Aurélien Regard se lance dans un projet plus ambitieux avec AWAY. Pour cela, il travaille en coopération avec Jim Genisson. Le duo nous présente un FPS rogue-like ultra coloré. On y dirige un jeune garçon courageux qui va vite être confronté à une multinationale qui a creusé un trou béant dans sa cave. Chétif, mais habille lorsqu’il s’agit de se faire des amis, il décide de partir à l’aventure pour botter les fesses des méchants. Le concept est simple, armé de notre bâton très peu utile en combat, on doit recruter des amis et utiliser leurs compétences pour avancer. A chaque mort, on repart du début avec des avantages glanés dans la partie précédente. Un univers accrocheur et rigolo, un gameplay efficace et des monstres à gogo, il n’en faut pas plus pour nous exciter les zygomatiques. A suivre assurément.

 

Sonder. Episode One : Proposition intéressante de la part du studio Kamai Media, Sonder nous fait vivre un thriller spatial d’un nouveau genre. On se réveille après un long cryosommeil pour découvrir qu’une partie de notre équipage à disparu et qu’un caisson contient un humain qui n’était pas sur la fiche d’embarquement ! A partir de là, chaque choix aura des conséquences, chaque boucle de dialogue avec vos collègues est un fil qui vous mènera à la résolution d’un des mystères du jeu. La première partie dure une dizaine de minutes, jusqu’à ce que le système de survie du vaisseau lâche. A partir de ce Game Over prématuré, vous pouvez rembobiner toute votre aventure et faire de nouveaux choix, suivre les déplacements des uns et des autres, découvrir leurs petits secrets et au final tenter d’en réchapper vivant. L’early access est déjà disponible pour ceux qui souhaiteraient s’essayer à ce projet plutôt original.

 

Purrfect Date : L’Ile aux chats vous connaissez ? Mais si ce petit bout de terre au large du Japon peuplé de centaines de félins. Et bien c’est le point de départ du visual novel/dating sim signé Bae Team. L’histoire légère vous met dans la peau d’un scientifique venu étudier les chats qui va se rendre compte qu’il peut parler avec eux et comprendre qu’il devient progressivement un chat-garou. En tant qu’humain la journée il faudra enquêter sur la mystérieuse disparition de chats tel un Scoobidoo moderne. Et la nuit, place à la romance avec l’une des belles minettes de l’ile ! Vous l’aurez compris, le propos est loufoque, mais on se surprend à y prend plaisir même lorsqu’on n’est pas attiré par les visual novel. Par contre, anglophobes s’abstenir le jeu étant bavard comme pas deux.

 

Mantis Burn Racing : Déjà sorti sur PC et consoles, le jeu de VooFoo Studios se montrait à l’EGX sur la dernière console de salon de Nintendo. C’était aussi et surtout pour nous l’occasion d’enfin prendre en main ce top-down racer très sympathique et vraiment soigné dans sa réalisation qu’on avait tout de même dans nos radars depuis un moment. On y retrouve tous les éléments d’un bou représentant du genre, une caméra fixée sur le véhicule et assez haute pour faciliter le contrôle et anticiper les mouvements, un drift léger qui permet de glisser proprement dans les virages et des passages secrets. Les tracés sont eux très détaillés même si les reproches sur le nombre d’environnements global sera le même sur cette version Switch. Enfin, nous n’avons pas ressenti de ralentissement notable sur la build en cours de développement. Avec son gameplay satisfaisant, Mantis Burn Racing promet pour la sortie.

 

The Peterson Case : Les jeux d’horreur avaient aussi leur digne représentant à l’EGX. The Peterson Case nous parle de la lente descente aux enfers d’un flic qui enquête sur le Roswell de 1947. Tout un programme que nous avons pu prendre en main dans une courte démo qui posait là l’excellente ambiance du jeu. Cocorico, on démarre dans le Paris d’après-guerre sous une pluie battante. Notre personnage est invité à se rentre dans l’une des chambres d’un grand palace pour en apprendre plus sur une mystérieuse disparition. A partir de là, tout dérape. Les couloirs de notre étage semblent inondés d’un liquide sombre, des objets restent en suspension dans l’air insensibles à la gravité et des apparitions d’aliens viennent ponctuer notre balade dans la glauquitude. Le gameplay est principalement axé autour de la recherche d’objets et de puzzles simples. Pour terminer, on réussit à s’échapper en ascenseur, poursuivi par un gamin décharné qui crie dans notre direction. Une très bonne surprise à la réalisation impeccable.

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