C’est dans le cadre très spécial d’un appartement que Playstation nous a présenté sa nouvelle console et une partie de son line-up. Tout ce qu’il faut pour voir ce que la Playstaion 4 a dans le ventre et qui fait envie à tous les gamers de France te de Navarre.
Driveclub
Brian a pu s’essayer au premier jeu de course de la PS4, j’ai nommé Driveclub. Durant la courte démo disponible, on a pu voir la fonctionnalité qui consiste à se prendre en photo avant de choisir une voiture et se lancer en piste. En course, il était possible de faire plusieurs types de manoeuvre et d’engranger un maximum de points. Comme aller le plus vite possible sur une partie du circuit, faire du drift ou même suivre une flèche sur une portion de circuit qui demande une certaine dextérité de conduite.
En termes de sensations, j’avais une savonnette assez déroutante et difficile à maitriser entre les pattes. Mais j’avais fort à faire par la suite avec le monstre de puissance que l’on m’a donné. Peut-être que pour découvrir le jeu, une voiture moins puissante aurait été un choix plus judicieux. Mais après plusieurs tours de piste et une meilleure maîtrise de son bolide, on s’amuse bien.
Graphiquement plus fin que ce que l’on peut trouver sur la génération actuelle, les différents environnements étaient agréable à l’œil mais on avait tout de même le droit à une sale aliasing sur les contours de la voitures. Le jeu n’exploite pas la puissance qu’embarque la PS4 et de nombreux joueurs pourront être déçu de ce côté là. Mais c’est le prix à payer pour un jeu de début de génération qui essuie les plâtres.
Visuellement « classique » mais innovant dans le mode de jeu présenté, Driveclub ravira les amateurs du genre et pourrait peut-être initier les autres à la discipline.
Killzone shadow fall (Démo E3)
Non jouable, hélas, nous avons tout de même pu assister à une petite démo de Killzone Shadow Fall où le joueur devait infiltrer une base ennemie. Pour l’aider dans sa quête, plusieurs gadgets étaient à sa disposition comme un drone ou encore un radar afin de positionner la menace Hellghast à l’écran. Et comme le veut la récente tradition Killzonienne, il était aussi bien possible d’appréhender les missions de manière furtive en la jouant pattes de velours ou de manière frontale et brutale. La seconde option sera certainement la plus retenue vue tout l’arsenal qui nous sera mis à disposition dans le jeu.
Durant la démo, nous avons pu voir en action un fusil multifonction capable de tirer des balles traditionnelles ainsi que des boules d’énergie à la décharge fatale pour l’ennemi, sans parler de l’utilisation du drone très utilise pour le divertir. Malheureusement, la taille de la carte, trop grande, et le faible nombre d’ennemis rendait l’évolution du joueur trop simple. On perd ainsi en intensité, en challenge et le tout nous a même paru un peu mou du genou. A voir si la même impression se fasse sentir sur la version finale du jeu.
Par contre, du côté de la technique, il y a de quoi rester bouchée bée. Le jeu est très fin, fluide et avec des environnements resplendissant et plein de couleurs. Ce qui dénote à merveille avec les habituels tons gris et ocre de la série. En clair, le jeu s’affirme et se positionne clairement comme la vitrine technologique de la PS4. Mais le rendu graphique, l’écran gigantesque et l’ensemble dolby surrond 7.1 ne feront rien contre l’aspect beaucoup trop classique du jeu. Ainsi, malgré son univers inédit, le titre de Guerilla aura fort à faire contre la concurrence.
Fifa 14
Fraîchement sortie sur PS3, Xbox 360 et PC, FIFA 14 a lui aussi le droit à un portage sur PS4. Et si on vous voit déjà venir avec un « Bah, ça sert à rien de le racheter sur PS4 », sachez que vous passeriez à côté de la meilleure version du jeu. Tout simplement. Tout d’abord, le jeu se montre nettement plus joli que sur les consoles actuelles. Si la différence n’est pas fofolle en cours de partie, c’est dès qu’on passe aux ralentis que la différence saute aux yeux. Modélisation plus fine, textures ultra détaillées avec même en bonus les brindilles d’herbes qui voltigent lors des frappes ou des tacles. Le nouveau moteur graphique d’EA montre ainsi de bien belles choses et il suffit de jeter un petit coup d’œil au public pour s’en apercevoir. Mais c’est surtout du côté des animations que ce FIFA 14 next-gen se montre le plus impressionnant. Frappes, courses, tacles et autres contacts s’affichent avec un naturel bluffant et si l’on s’amuse a légèrement plisser les yeux, on se croirait devant une retransmission télé. Non, non je ne m’emballe pas. Promis juré.
Mais le plus important dans un jeu de foot, tout le monde vous le dira, c’est le gameplay, et c’est tout aussi meilleur ici. Si cette année encore, FIFA 14 fait l’unanimité, beaucoup de joueurs se sont plaint d’un côté arcade trop présent et d’une trop grande simplicité à enchainer les buts. Dans la version que nous avons testé, le jeu s’est montré plus exigent avec une inertie encore plus prononcée et un contrôle de balle nettement moins permissif. On est donc sur un registre orienté simulation avec un jeu de passes qui gagne en authenticité pour un plaisir du jeu optimal. Mais qu’on se le dise, ce sont surtout les puristes qui trouveront ici leur bonheur et les joueurs du dimanche pourraient se voir frustré à rater des passes ou quelques dribles. Pour résumer, cette démo nous annonce de très belles choses et nous ne manquerons pas de vous donner un avis définitif sur la chose d’ici un bon gros mois.
Assassin’s Creed 4 : Black Flag
La visite de l’appartement 4 fut également l’occasion de mettre les mains sur le nouvel épisode de la série phare d’Ubisoft: Assassin’s Creed 4: Black Flag. Comme vous le savez tous, cet épisode nous projette dans l’univers de la piraterie et met au premier plan les phases de batailles navales. Et c’était justement le thème de la démo proposée. Celle-ci nous mettait donc au gouvernail d’un navire lourdement armé afin d’attaquer un fort côtier, défendu non seulement par de nombreux canons mais également deux navires de guerre légers. L’occasion après quelques échanges de boulets de tester la nouvelle option disponible par rapport aux batailles de l’épisode 3: l’abordage. En effet, une fois un navire ennemi suffisamment amoché, il est possible de quitter la barre pour sauter directement dans le bateau adverse afin d’en finir avec ses membres d’équipage à l’ancienne. Et une fois l’équipage anéantit, Edward se voit le choix entre revendre directement le bateau ou l’incorporer dans sa propre flotte. Nul doute que dans la version finale nous aurons donc toute une flotte à gérer (à l’instar de la gestion des assassins et des convois dans l’épisode 3).
Une fois les deux navires et les fortifications suffisamment abîmées, la démo se terminait par l’assaut du fort afin d’aller abattre le capitaine. On retrouve alors dans le gameplay classique de la série mais on apprécie le passage du navire au fort sans chargement et en temps réel. Tournant évidemment sur PS4, la démo proposait des graphismes forcément plus fins que ce que l’on avait vu jusqu’alors, avec des effets de lumières et une gestion de l’eau plutôt sympathique, mais on remarque que le moteur a tout de même peu évolué et le bond graphique est moins impressionnant que ce que l’on a pu voir sur Killzone Shadow Fall.
Playroom
Dans un tout autre registre, une chambre de l’appartement nous mettait face à la nouvelle caméra de Sony afin de jouer avec l’application qui sera incluse dans chaque console: The Playroom. Deux de ses minis “jeux” étaient accessibles. Le premier permettait à deux joueurs de s’affronter dans un match de Air Hockey, les “raquettes” étant contrôlées par la surface tactile du Dualshock 4 (qui s’avère bien plus précise que ce à quoi je m’attendais) et le terrain extensible en fonction des mouvements des joueurs. En effet, éloigner ou rapprocher les manettes des adversaires agrandissait et rétrécissait en conséquence la surface de jeu. Les joueurs retors n’hésiteront donc pas à secouer la manette juste après avoir frappé le palet pour perturber leurs adversaires.
L’autre démo de l’appli mettait en scène des petits robots plutôt mignons, rappelant vaguement les lapins crétins.Au départ ces deniers son “A l’intérieur” de votre manette (celle-ci utilise son haut parleur interne pour vous les faire entendre), d’un geste sur la partie tactile, on peut alors les propulser sur l’écran et interagir avec eux: les bousculer, leur faire coucou afin qu’ils répondent ou même se cacher afin de les voir devenir tristes et vous chercher. Une tablette avec l’application Playstation permettait en plus de dessiner et de matérialiser à l’écran de la PS4 nos créations… Plutôt sympa, mais à la reconnaissance parfois douteuse, The Playroom s’avère tout de même assez limité et sert plus de démo sur les possibilités de la caméra et du “Move” intégré dans chaque manettes que d’un jeu à part entière. Le genre d’appli sympatoche mais que vous ne lancerez qu’une seule fois lors de la réception de votre nouvelle console avant de l’oublier donc.
