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[TEST FLASH]Fallout New Vegas

Pas de test de Fallout New Vegas, du moins, pas pour le moment. Les connaisseurs le savent bien, un jeu comme Fallout ne se termine pas en trois jours, bien au contraire. Du coup, je vous livre ici mon premier ressenti. Et autant être franc dès le départ, je n’ai jamais joué à Fallout 3, ni même aux autres épisodes de la série. Je me suis juste contenté d’écouter les louanges ou les critiques virulentes que portent certains joueurs à ces œuvres. Et s’il y a bien un élément qui ressortait de tout ça. C’est que ça donnait bien envie de tâter la bête. C’est chose faite.

Dès le début du jeu, on peut dire que l’on est directement plongé dans l’ambiance. Maltraité comme un pouilleux que personne ne respecte, on fini très rapidement une balle dans la tête et laissé pour mort en plein milieu du désert. Mais ce n’était sans compter une pirouette scénaristique que seuls les concepteurs de jeux-vidéo ont l’air de maitriser. Déterré par un médecin et rafistolé par ce dernier durant une opération de la dernière chance, c’est le prétexte idéal pour modeler notre personnage. De la couleur des cheveux jusqu’aux différents points de compétences, on crée son personnage à sa convenance. Et même si le résultat final bat de l’aile d’un point de vue esthétique, on se sent tout de même déjà investi dans l’aventure. Tel dieu devant sa création qu’est l’homme. Une fois cette étape passée, on peut voguer de ses propres ailes et se plonger dans un monde post apocalyptique semé d’embuches.

Durant les premières minutes de jeu, en plus de prendre connaissance des différentes options de l’inventaire ou sur la façon de tirer en alignant quelque bouteilles posées sur une planche de bois, l’aspect graphique du jeu jette un gros froid. Très moche. C’est comme ça que je qualifierais Fallout New Vegas. Obsidian ayant été obligé de réutiliser le moteur maison de Bethesda, on ne peut pas leur en tenir rigueur. Surtout que le jeu a l’air d’avoir subit quelques améliorations par rapport à Fallout 3. Mais sinon, au secours ! Les textures sont baveuses, les animations nous renvoient quelques années en arrière et l’intégralité des environnements ont été modélisés à l’arrache. Et je ne parle même pas des autres PNJ qui ont l’air de pantins articulés lorsqu’ils tapent un brin de cosette. Mais le jeu ne tire pas sa force de sa réalisation graphique ou de la qualité de son interface. Fallout New Vegas est avant tout un univers chiadé, vaste, complexe et bourré de vie. Je n’ai pas encore de longues heures au compteur, mais au point où j’en suis, je n’ai même pas eu le temps d’avancer significativement dans l’aventure principale. La carte étant gigantesque, il y a toujours quelque chose à faire, quelqu’un à qui parler ou un nouveau lieu à visiter. De plus, le jeu n’est pas linéaire pour un sou. Chacun avance à sa façon et selon nos choix, tout peut changer. Surtout l’attitude des PNJ à notre encontre. De cette façon, Fallout New Vegas est une aventure à part entière que chaque joueur vivra à sa façon.

Même si je ne suis pas friand de ce genre de jeu, c’est comme ça, je n‘y peux rien, Fallout New Vegas ne laisse pas de marbre. Profitant d’un univers hors du commun, le titre d’Obsidian met à la disposition du joueur une aire de jeu titanesque où chaque recoin de la carte est prétexte à de nouvelles aventures. Les puristes du genre sont tous d’accord sur le fait que Fallout New Vegas est ce qu’aurait du être Fallout 3. Et après cette mise en bouche plutôt appétissante, j’ai bien envie de les croire. Surtout que le morceau d’iceberg aperçut durant ma partie semble annoncer de très longues heures de jeu. Si vous êtes fan d’Action RPG occidental et que vous n’avez rien contre errer en plein désert et à proximité de la ville du vice, je pense que vous pouvez sauter le pas les yeux fermés.

Test effectué à partir de la version Xbox 360.
Titre également disponible sur PC et PS3.

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