L’un des jeux à l’origine de ce que l’on appelle aujourd’hui le jeu de tir à la première personne, les FPS, nous reviendra l’an prochain avec un « reboot » de la licence Wolfenstein: Wolfenstein The New Order. Pour ça, Bethesda a fait appel à Machine Games qui du a rappelé B.J. Blazkowicz, héros de licence, afin que le jour s’en aille botter les fesses aux nazis ! Il est à noter que nous avons jouer avec une manette alors qu’une combo clavier/souris était non loin puisque nous avons essayé le jeu sur un PC. Dommage, il aurait été plus « facile » et naturel d’user de cette combinaison pour nous permettre de viser droit.
Pour cette preview, nous avons entre les mains le prologue du jeu. La mission débute par une petite séquence de shoot scripté en rappel sur le mur d’un château nazi avec des ennemis qui apparaissent par les fenêtres, mais il faut aussi faire attention aux chutes de pierres si l’on ne veut pas terminer bêtement avec une « face palm ». Une entrée en matière des plus classiques. Dès lors que notre petite ascension fût achevée, la mission pouvait enfin commencer avec une moment de joie, un petit massacre en règle de tout ce qui bouge. Pour charcuter vos opposants, on met à notre disposition des armes au feeling assez classique, avec différents modes de tir, mais également la possibilité de jouer en akimbo avec les mitraillettes. On vous a dit: classique.
Et si nous parlions du level design ? Celui-ci est assez basique. On pense avoir à faire à une carte de grande taille, mais on se retrouve en fin de compte face à un niveau assez linéaire à cause de couloirs redondants qui nous frustrent plus qu’autre chose. Malgré cela, Wolfenstein se veut plutôt narratif, et c’est ce que nous avons constaté ensuite, voyez plutôt. Par manque de chance, mon équipe et moi-même sommes capturés par un médecin SS complètement fou qui me demande de faire un choix entre deux de mes coéquipiers. Lequel des deux sera le meilleur cobaye pour ses lugubres expériences ? Après cette longue cinématique ponctuée de quelques actions héroïques mais futiles, je me retrouve dans le coma à cause d’un bout de shrapnel qui s’est logé dans mon crâne, et ce pour plusieurs décennies. Bien évidemment, pendant ce temps les nazis ont pu conquérir le monde grâce à leur armes de haute technologies et autres surhommes, puisque MOI, LE sauveur du monde n’était pas là pour leur foutre mon pied au cul ! C’est dans ce monde complètement asservi par les nazis que l’aventure commence… et que notre prise en main se termine…
Difficile de trouver des points positifs à ce reboot de Wolfenstein, très classique, il reprend les codes des FPS au pixel près. Malgré tout, le jeu essaye d’apporter l’atmosphère de cette licence avec une narration très présente mais qui casse malheureusement le rythme dans des cartes qui manquent d’âme. Avec une sortie repoussée en 2014, Machine Games a droit à un peu de répit pour lui permettre d’apporter, on l’espère, un peu de fraîcheur pour une licence mythique qui mérite mieux avec ce Wolfenstein The New Order.
