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On a testé le NineBot de Big Robots

Ninebot

On ne parle pas que de jeux-vidéo sur Console-Toi ! Et si une section consacrée au porno bulgare des années 70 est toujours à l’étude, c’est du côté de la « robotique » que l’on s’est penché aujourd’hui avec le test du Ninebot, le gyropode de la société Big Robots.

NinebotLà, je vous vois bien avec les yeux plissés et une main vous grattouillant le menton à vous demander qu’est-ce que le Ninebot. Et bien c’est un engin motorisé tout droit sorti des enfers qui sera utilisé lors du soulèvement des arachnides contre l’espèce humaine. Ah non, on me signale qu’il est encore trop tôt pour vous parler de ça. Au temps pour moi. Bref, le Ninebot est un gyropode commercialisé par la société Big Robots, une petite boite fondée en 2012 et dont le but est de développer et commercialiser des robots de service à usage personnel ou professionnel. Mais vous ne savez toujours pas ce qu’est un gyropode hein ? Et bien c’est un véhicule monté sur deux roues avec un long guidon pour le maintien où il suffit de tenir dessus en équilibre pour se déplacer. On se penche en avant pour avancer et en arrière pour reculer. Et pour tourner, il suffit juste de déplacer le guidon sur la gauche ou la droite. C’est vraiment simple comme bonjour. Bon, je vous avoue que j’ai légèrement galéré au premier contact avec le Ninebot, mais une fois que l’on a bien pris ses appuis et qu’on a compris le fonctionnement du bousin, ça en devient presque aussi simple et naturel que de marcher. Si, si, je vous jure.

Concernant les sensations, elles sont juste excellentes. Le Ninebot peut atteindre la « petite » vitesse de 20 km/h, mais à ras du sol et avec le vent qui vient vous fouetter le visage, on a l’impression d’aller bien plus vite que la vitesse qui s’affiche sur l’écran du guidon. Et comme je vous l’expliquais plus haut, on prend ses marques vraiment très vite et on manie l’engin avec précision en un petit claquement de doigts. Si bien qu’on alterne les pointes de vitesse et les virages serrés bien précis avec un plaisir non dissimulé. De plus, le gyropode roule à peu près partout et on peut passer du bitume au gazon ou même des gravillons sans sentir le moindre gène. Et j’imagine très bien certains petits malins tenter quelques cabrioles et acrobatie avec d’ici peu. Autant vous dire qu’après plus d’une heure d’essai, j’avais bien envie d’en emporter un sous le bras avec moi. Quitte à galérer avec dans les transports. Sauf que pour ça, il faut débourser la coquette somme de 2900 euros. Et ça, je ne l’avais pas spécialement prévu dans mon budget du mois.

NinebotA ne pas confondre avec son cousin, le Segway (sinon vous vous ferez remonter les bretelles par la RP de la boite, la bougresse), le NineBot se démarque de son concurrent  par  son look nettement plus sexy, qui me fait beaucoup penser au style des robots du film I-Robot,  son poids plus léger et son aspect nettement plus compact. Le guidon se détache facilement et on peut caler le tout dans son coffre de voiture avant de partir en ballade. Concernant l’autonomie, on nous parle d’à peu près 25km pour une charge de trois heures. Ce qui n’est clairement pas négligeable. A moins que vous comptiez faire un peu d’autoroute avec. Enfin, dernière petite fonctionnalité sympathique, s’il est possible d’avoir accès à quelques informations sur l’écran du guidon, comme la vitesse ou le niveau de la batterie, on peut consulter tout un tas de données via l’écran de son Smartphone afin de faire un rapide diagnostique ou encore même le commander à distance.

Vous l’aurez compris, j’ai été très agréablement surpris et emballé par ce premier contact avec le Ninebot. Si on me propose de refaire un tour avec,  j’accepterais sans sourciller, mais le gyropode de Big Robots n’est pas sans reproches non plus. S’il y a de léger soucis de finition ici et là, notamment sur les poignées qui ont tendance à se détacher ou glisser, le gros défaut reste son prix. A 2900 euros (Notons tout de même que le moins cher des Segway est à 7500 euros), tout le monde ne pourra pas s’en offrir un, et le Ninebot s’inscrit donc comme un produit « de luxe » réservé à certains technophiles (pour ne pas dire bourgeois). Par contre, je pense, et j’en suis même certains, si le produit devient accessible en location dans certains endroits comme une base de loisirs ou encore un site touristique, c’est le carton assuré. Mais ça, seul l’avenir nous le dira. Ou alors madame Irma. Mais perso, je lui fais pas confiance.

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