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[PREVIEW] Ori and the Blind forest

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OriAndTheBlindForest_CoverSi l’on ne devait retirer qu’une seule chose de la conférence E3 Microsoft de l’année dernière, ce serait Ori and the Blind Forest. Par son approche onirique et un design qui nous rappellent aux bons souvenirs de notre enfance lorsque nous dégustions un délicieux chocolat chaud devant un film du studio Ghibli, le jeu a su marquer les esprits de tous, joueurs, rêveurs, amateurs de belles histoires. Presque un an plus tard, à quelques jours de sa sortie mondiale et avec plus de 3 mois de retard sur le planning, nous avons pu découvrir une build quasi finale de la rêverie de Moon Studios et vous livrons nos toutes premières impressions sur Ori.

OriAndTheBlindForest_sunkenbAvant de s’attarder sur le gameplay du jeu, parlons tout d’abord de ce qui met tout le monde d’accord, l’ambiance du titre. Ori n’est pas beau, il est magnifique. Au-delà même du look du jeu, les artistes de Moon Studios ont su utiliser à la perfection les codes du film d’animation : des parallaxes comme s’il en pleuvait, des objets qui passent au premier plan devant le joueur, des effets de fumée, de particule, de lumière, tout est là pour vous faire croire à un film dont vous seriez le héros. Il ne manquait qu’une chose à ce tableau, une bande-son féérique. Et pour cela, le studio s’est associé au compositeur Gareth Coker qui a su s’impliquer dans Ori dès le début de la production du jeu.

OriAndTheBlindForest_ginsobIl en ressort une bande originale talentueusement orchestrée, alternant entre envolées et retenues, frissons de bonheur garantis pour le joueur mélomane. Et le gameplay dans tout ça ? Si l’on pouvait émettre quelques doutes sur le gameplay, comme souvent lorsqu’on est face à une production au design bien trop polishée, ici il n’en est rien, c’est même plutôt l’inverse. En fait, les développeurs ont démarré la production d’Ori en établissant tout d’abord les bases du gameplay et ont ensuite habillé le squelette fait de formes simples par des graphismes pour obtenir quatre ans plus tard ce que l’on a devant nos yeux aujourd’hui. Ce metroidvania a donc été conçu avec le plus grand soin et nous avons pu avoir une idée du gameplay proposé dans trois niveaux bien distincts.

OriAndTheBlindForest_ginsoaLe premier était tout simplement le niveau suivant le prologue du jeu. On y découvre les contrôles d’Ori et on y apprend nos deux premiers pouvoirs, le possibilité de grimper sur les murs et les flames d’esprit, notre arme principale qui tirera deux projectiles en direction des ennemis proches. Bien entendu, ces pouvoirs pourront être augmentés via des arbres de compétence débloquables en ramassant l’énergie dans le monde et sur les cadavres des vilains. En parlant de ça, le bestiaire d’Ori se dévoile peu à peu : ennemis qui tirent dans plusieurs directions, qui vous sautent dessus, etc.

OriAndTheBlindForest_forlorncEn bon metroidvania qu’il est, le jeu nous demandera souvent d’aller faire des aller-retour pour chercher des objets dans la map et déverrouiller des portes, mais pas que. Dans le deuxième niveau, on nous introduit à la seconde grande brique de gameplay du jeu : le bash. A partir de là, Ori pourra utiliser certains éléments du décor, les ennemis ou leurs projectiles et rebondir dessus pour aller dans n’importe quelle direction. Ainsi il est parfaitement possible de voler au-dessus du sol pour éviter par exemple des zones remplies de pics mortels. Mieux encore, il pourra rediriger les tirs ennemis dans la direction opposée. Enfin, le niveau se terminait par une course contre une montée inexorable des eau forçant notre héros à fuir à toute vitesse.

OriAndTheBlindForest_forlornaEnfin, le dernier niveau de cette démonstration nous expliquait le pouvoir de la lumière. En attrapant des orbes de lumière, Ori peut défier la gravité et marcher sur les murs, blocs et surfaces sans tomber. Grâce à cela, il peut changer les lois de la gravité et sauter à l’horizontale pour atteindre des zones logiquement inaccessibles. Le gameplay est ici plus proche du puzzle-game tout en mettant en avant le côté metroidvania par la recherche d’objets dans des tunnels sans fin. En alternant gameplay classique, phases d’action effrénées et un peu de réflexion, Ori nous impose un rythme tout à fait plaisant et évite la lassitude.

Toujours est-il qu’il faudra juger Ori non seulement sur sa patte graphique indéniablement soignée, mais sur la pertinence de son gameplay pendant toute la durée de l’aventure, sur la courbe de progression du personnage et bien évidemment sur son histoire (on espère lâcher notre larmichette à un moment ou un autre). En tout cas, ces deux petites heures avec leu jeu nous ont enchantés et nous avons hâte de repartir dans l’univers créé par Moon Studios. Ori and the Blind Forest sortira le 11 mars prochain sur PC et Xbox One.

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