Xbox One

Test : Abzu

Il existe différents types de jeux, ceux sur lesquels on se défoule (seuls ou à plusieurs), ceux sur lesquels on « performe » que cela soit de la plateforme, de la musique, du shoot’em up ou de la conduite, ceux avec des objectifs et/ou des quêtes bien précises et enfin ceux où il n’y a pas forcément besoin de « jouer » comme on peut l’entendre quand on parle de jeu vidéo. Abzu fait parti de ce dernier groupe de jeux, celui où on prend la manette pour se détendre quelques minutes ou quelques heures, passer du temps à flâner ou à contempler etc. un jeu qui n’en est pas vraiment un.

Giant Squid, le Studio à l’origine de Abzu a été fondé par des anciens membres de ThatGameCompany a qui l’on doit notamment les jeux Flow, Flower ou encore Journey sur Playstation. Des titres qui sont eux mêmes de ce fameux groupe de jeux « contemplatif ». Cette fois-ci nous sommes embarqués dans un univers marin où vous contrôlez une personnage féminin en tenu de plongé ne laissant entrevoir que son regard qui ne semble pas très humain.

Dans Abzu, le rôle principale n’est pas attribué à votre personnage, mais à l’univers dans lequel vous allez voyager ainsi qu’à toute forme de vie que vous allez y croiser. Cette univers se découpe en plusieurs zones qui font offices de stage où vous devrez agir sur des leviers pour débloquer des systèmes ouvrant des portes, grâce à de mini-robots assez étranges vous accompagnant, et permettant d’avancer toujours un peu plus tout en découvrant de nouvelles espèces au détour de « sources ».

Les contrôles dans Abzu sont des plus simples, un bouton pour nager, un servant de boost quand vous réussissez à faire une pirouette et un pour votre « sonar » que déclenche le module qui vous sert de mini-robot. C’est grâce à ces contrôles simples que vous prendrez le temps de « voyager » dans cet océan plein de vies accompagné de mélodies reposantes.

On ne peut parler de jeu avec un univers marin sans parler de la faune et de la flore que l’on y croise. De nombreuses espèces de poissons de plus en plus nombreuses au fil du temps et de nos actions pour les libérés des sources, la faune luxuriante et même des lieux engloutis comme des temples ou des grottes par lesquelles il vous faudra passer et y nager en compagnie de bancs de poissons.

Il est difficile de parler d’Abzu comme un jeu normal tant il est spécial, au même titre des jeux cités au début de ce « papier ». C’est pourquoi ce test n’est pas le plus longs que j’ai eu à écrire sur notre site. L’univers proposé ici peut parler à beaucoup de monde, je n’en doute pas un seul instant, mais c’est un style qui, hélas, n’atteindra pas forcément la « fibre » de tous les joueurs. Deux bonnes heures suffisent pour en venir à bout sans trop forcé, mais la durée et fin du jeu n’est pas l’objectif qu’il faut attendre d’Abzu… en jouant à ce genre de jeu, une citation me vient immédiatement à l’esprit: « Dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin parcouru. »

Bon

Abzu est un jeu et n'en est pas un. C'est toujours le problème avec ce genre de titre, comment bien le vendre, comment en parler à ceux qui n'y ont pas joué... comment faire comprendre à des personnes que l'on a tout simplement aimé perdu du temps à nager avec des poissons dans un jeu qui n'en est pas un... Oui c'est compliqué, mais j'ai aimé perdre ce temps.

Jeu testé sur Xbox One à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.

Cliquez pour commenter

Envoyer

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Derniers articles

En haut