Xbox 360

[TEST]Akai Katana Shin

Dernier jeu de l’année porté par les soins de Cave sur xbox 360, Akai Katana Shin continue l’expérimentation de l’éditeur en faveur du Danmaku à scrolling horizontal. Genre très peu prédestiné à ce type d’affichage tant la lisibilité des patterns peut devenir quelque peu difficile à percevoir correctement. Bien entendu, l’éditeur n’en est pas à ses premiers essais et possède un passé marqué par quelques titres utilisant ce défilement, Progear No Arashi et Deathsmiles ont été les deux précurseurs de la firme. Que vaut donc ce dernier shoot de l’année « presented by cave », très bon cru ou pétard mouillé ? Enfilez vos uniformes militaires et vos tenues de ninjas, je vous emmène en balade à bord d’un vieux coucou en guise d’avion de chasse.

Univers surréaliste au premier abord, mais totalement en adéquation avec le milieu du steampunk, propre à certaines productions du studio nippon, Akai Katana mélange habilement le monde de la guerre situé aux alentours de la seconde guerre mondiale avec le monde du shinobi. Répétition constante de la plupart de mes propos lors de ce genre de test quand à la profondeur du scénario d’un shoot’em up ( à part quelques exceptions telles que Radiant Silvergun ou Ikaruga), je ne m’attarderais point sur ce sujet quelque peu futile. Le but étant, comme à l’accoutumée, de battre le big boss du jeu afin d’apporter paix et tranquillité dans un monde asservi par la tyrannie.

Proposer différents modes de jeux est devenu une habitude de la part de Cave sur ses portages. C’est ainsi qu’a l’apparition du traditionnel menu nous avons le choix entre trois modes, déterminant une manière différente d’aborder le jeu en matière de scoring et de gameplay.

Le mode Arcade : grand classique, reprenant les grandes lignes de sa monture éponyme. Proposant un système de jeu à base de switch (un peu à la manière du système de Kakusei de EspGaluda), permettant d’alterner entre le personnage contrôlant le vaisseau classique et un esper typé ninja qui fera figure d’ici de mode hyper. Pour ce faire , il vous faut remplir une jauge permettant de prolonger le temps de ce passage grâce à différents items fournis par les ennemis détruits grace au tir classique ou au lock. Petite nouveauté incombé au mode « switch » qui formera une bulle protectrice, rejetant la plupart des tirs ennemis, lorsque vous arroserez l’écran en tir continuel. La base du scoring est ainsi de générer, un maximum de boulettes à l’écran et de détruire un gros ennemi au laser afin de générer un maximum de points.En somme, du bullet cancelling produisant du score…

Le mode Shin : Mode de jeu moins complexe et qui est décidément plus intéressant à mon gout. L’idée est toujours centrée autour du « bullet canceling ». Une sorte de portail se remplit autour de votre vaisseau en récupérant des items provenant des ennemis détruits au tir principal. Ce type de gameplay aura pour but de générer des katanas autour de votre esper (je répète, en mode kakusei), permettant, à la fois, de faire disparaitre les tapis de boulettes à l’écran ainsi que de provoquer de gros dommages aux ennemis plus récalcitrants à vouloir disparaitre. Tout ceci dans une pluie de pièces d’or, sonnantes et trébuchantes, qui fera grimper votre score en flèche.

Le mode Novice : qui se passe de commentaire tant il est évident qu’il s’agit d’un mode dédié aux débutants.

Chaque modes proposent trois types différents de vaisseaux possédant chacun des caractéristiques propres quant à la vitesse de déplacement et à l’éventail de tirs. L’inévitable smart-bomb est, bien entendu, de la partie.

Je peux vous avouer, que pour la première fois, la complexité de ce type de gameplay m’a quelque peu fait enrager, au départ de mes pérégrinations, au sein du monde d’Akai Katana. Il me fut quelque temps afin de bien pouvoir maitriser ce sujet, après quelques recherches hasardeuses. Ce qui peut être une source de frustration au premier abord et être un frein à vouloir s’investir pleinement dans ce titre que ce soit pour les initiés comme pour les débutants. En quelque sorte, Cave tente de se renouveler cette fois çi par le biais d’un système de jeu plus ardu, moins centré autour de la prolifération de boulettes. Copie à revoir, un shoot se doit d’être doté d’un gameplay simple au premier abord, mais qui peut devenir plus recherché par la suite si l’on pousse le joueur a s’y intéresser sans le lui imposer d’entrée !

L’esthétique de ce titre rappelle fortement Progear No Arashi, un monde traditionnel, mais ouvert à la technologie mécanique, proposant tour à tour l’apparition d’anciennes machines de guerre et autres bombardiers aux charmes d’antan. Les graphismes sont dans la même veine des productions passées de Cave. À savoir une belle 2d tape-à-l’oeil, optimisée, cette fois-ci, aux écrans HD. Les couleurs sont plus qu’agréables sans tomber dans le trop flashy et aggressif face à la rétine. Cependant, la bande-son n’est pas inoubliable et passera très certainement au second plan. Bref, pas de quoi vous scotcher aux enceintes de votre installation…

Progear No Akai…Heu, pardon. Akai Katana Shin reste un danmaku correct sans étant ultratranscendent. Le challenge est, bien entendu, présent avec cinq stages à la difficulté progressive, plus un sixième stage faisant office de boss finale. Il est fort dommage que le gameplay soit entaché par une application assez fastidieuse en mode arcade. Je vous conseillerais donc, avant tout, le mode Shin, beaucoup plus plaisant à mon sens et moins frustrant au premier abord. Le katana rouge ne restera, décidément, pas dans mes mémoires de joueurs de shooting games invétéré, bien que j’avoue un culte incommensurable à ce studio  de développement. Aller messieurs, on se reprend et repassez sur du vertical au plaisir de jeu immédiat, comme vous l’avez su faire avec Ketsui.

Test réalisé sur Xbox 360.

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