Xbox One

Test : Crackdown 3

Dans notre média, il y a des jeux qui prennent leur temps pour arriver sur nos consoles, Duke Nukem et The Last Guardian en sont les plus récents exemples, mais un autre titre fait débarque enfin sur sa console de prédiction qui l’attendait depuis de nombreuses années. Crackdown 3, que l’on attendait presque plus, est enfin disponible pour tous (à l’achat ou via le GamePass) et nous avons pris le temps de prendre en main la bête pour nous faire « notre » idée, quelle soit ou non en contradiction avec les avis de chacun. Entre chaud et froid, Crackdown est un jeu que l’on aimera ou non… pour notre cas, l’avis ci-dessous va vous exposer notre ressenti.

Après un lustre d’attente avec bien des déboires qui ont fait passer le jeu d’un studio à un autre durant son développement pour terminer sa route le cul entre deux chaises avec Sumo Digital en charge de la partie solo et le multijoueur géré par Elbow Rocketaux, l’année 2019 marque -enfin- l’arrivée du 3eme épisode de la série Crackdown débutée sur Xbox il y de cela une douzaine d’année déjà.

Vous vous lancez dans l’aventure en commençant par choisir votre personnage, femme, homme ou même Terry Crews si vous le souhaitez ! Après cela, direction New Providence où réside la société TerraNova qui ne fabrique pas des bisounours… Le scénario du jeu résidera principalement à démanteler petit à petit les infrastructures et autres constructions de l’entreprise pour combattre seul à seul -enfin presque- les boss de chacune de ces installations principales jusqu’à l’affrontement final. Avant cela, la plupart de vos actions de destruction/sauvetage permettront de réduire l’importance des forces de la meute qui s’est lancée à vos trousses et surtout d’augmenter le nombre de résistants, déjà plus ou moins en place, installés en ville et qui viendront vous prêter main forte lors d’actions coup de point sur les installations de TerraNova durant votre quête.

Il est d’ailleurs possible d’effectuer cette quête seul ou à deux et même de prendre un partie en route de l’un ou de l’autre joueur. Durant une campagne coop, vous pouvez même effectuer -chacun de votre côté- une « mission » pour débloquer plus rapidement l’accès au combat des boss des installations. En clair, l’un peu s’attaquer à une antenne de diffusion de propagande de TerraNova pendant que l’autre s’occupe de démanteler une usine de déchets. Ces éléments seront validés pour les deux joueurs comme « terminés ». C’est l’une des bonnes idées du jeu avec celle de la gestion du niveau de compétence de votre joueur qui ne se fait pas par « acquisition » via des crédits ou autre monnaie virtuelle mais simplement en augmentant de niveau à force d’interagir dans le jeu par les démantèlement des infrastructures, de l’élimination des personnages non joueur mais surtout des orbes verts et bleus.

Les orbes verts permettent d’augmenter votre agilité, chose très importante dans le jeu pour affiner et faciliter vos escalades lors des démantèlement d’antennes par exemple. Certaines sont assez « difficiles » au début avec l’agilité moindre de votre personnage et une caméra très, mais alors très capricieuse. Les orbes bleus, moins faciles à trouver, sont disséminés à travers la ville mais de manières plus subtile et sont parfois bien planqués. Ces orbes bleus augmenteront non seulement l’agilité mais aussi les autres compétences de votre avatar vous offrant de nouvelles possibilités dans les combats et l’armement.

Ces quêtes et cette évolution de votre personnage ne masqueront pas l’impression de « déjà vu » après une grosse heure de jeu, cette impression est d’autant plus importante quand vous réalisez votre aventure en solo. Le level design tente tant bien que mal de vous faire oublier tout cela avec des objectifs qui jouent avec la verticalité et une certaines diversité de New Providence. On passera rapidement sur la possibilité de prendre le volant pour parcourir la ville tellement la conduite n’a pas été travaillée et surtout à cause des divers axes autoroutier complément foireux. Lors de notre partie en coop avec Thomas (Billou) nous étions sidérés par ce manque de logique quand on compare ce titre à d’autres jeux.

je me suis déjà prononcé sur les réseaux sociaux sur les modes de jeu disponibles dans CrackDown 3 et pour moi, ce titre doit impérativement se jouer en coopération et nada ! Avec une campagne où seul, on finit par s’ennuyer ferme, le jeu prend vraiment forme et « se vit » pleinement en coopération. Je ne vais que survoler le multijoueur qui, selon moi, n’a rien à faire là ou plutôt n’est clairement pas à la hauteur de ce qu’il aurait du être et de ce qu’il devrait proposer aux joueurs avec deux pauvres mode sur trois cartes alors qu’il aurait très bien pu s’inspirer justement des missions de la campagne solo et surtout exploiter la carte de New Providence.

Pour terminer, je pointerais du doigts la technique globale du jeu qui a été revue à la baisse alors qu’on nous promettait monts et merveilles lors des diverses présentations E3 avec les annonces de destructions de tout éléments en ville dans des rendus INCROYABLES où chaque balle tirée dans un mur devait laisser un impact pour se retrouver au final avec des explosions de gros blocs moches.

Moyen

En arrivant au bout de mon avis, vous avez surement compris que le jeu ne m'a pas impressionné et que je ne m'y suis "amusé" qu'à partir du moment où j'étais accompagné dans la campagne. Je ne saurais que conseiller d'essayer le jeu à travers le Xbox Game Pass avant de passer à la caisse si jamais vous souhaitez vous l'approprier définitivement.

Jeu testé sur Xbox One à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.

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