Dans les années 80, les jeux de football étaient plutôt typés « arcade », la balle collait au pied, vous n’aviez pas vraiment de possibilité de mettre des « patators » comme dirait Jean-Pierre Papin et les scores fleuves étaient courant. Puis avec l’arrivé des consoles et ordinateurs 16 bits, un nouveau titre a fait son apparition: Kick-Off mais surtout Kick-Off 2 avec ses deux disques DATA. Cette fois il fallait faire face à ce que l’on appelle aujourd’hui une « simulation », la balle ne collait pas au pied, vous pouviez mettre des effets dans votre frappe, vous pouviez les doser, les DATA permettaient, de créer sa propre compétition et équipes, de participer à la Coupe d’Europe des clubs champions, de jouer avec des conditions météo (pluie, neige…) sur différents types de pelouse… bref la révolution et nombreux sont ceux, y compris moi, à y avoir passé des heures et des heures avec leurs amis.
Si je vous ai fait ce résumer de ce qu’était Kick-off 2 dans mon intro, c’est parce que je fondais pas mal d’espoir sur ce Kick-Off Revival après la petite prise en main du début du mois de juin. Vous avez bien noté le « je fondais », car après quelques heures, c’est la douche froide pour cette production Dino Dini. En effet, Dino Dini’s Kick off revival n’est hélas que l’ombre du grand nom qu’il a été il y a 25 ans. On retrouve pourtant le gameplay qui a fait sa force avec une vue de haut, des déplacements rapides, des frappes sèches auxquelles vous pouvez apporter un effet. C’est toujours un kiff de mettre un but car ils ne sont pas si courant que ça (même si lorsque l’on a compris deux-trois trucs on parvient plus facilement à planter) le tout avec un seul bouton pour frapper, faire des passes et centrer devant le but.
Les bonnes choses de Dino Dini’s Kick off revival sont que l’on retrouve les tableaux de l’Euro 2016 qui vient tout juste de s’achever, une bonne raison pour changer le cours du temps en rejouant la finale… la possibilité de jouer à 24 puisque chaque équipe peut être sélectionnée pour un joueur et…. et c’est tout pour les bon points (en plus d’une partie du gameplay citée dans le paragraphe précédent). Les défauts du jeu sont bien trop nombreux pour que les points positifs prennent le dessus et fassent remonter la note, voyez plutôt:
-Une seule Coupe disponible en plus du mode de jeu contre l’ordinateur et/ou un amis.
-Pas de notion de hors-jeu, pire par de cartons jaunes ou rouges (alors qu’on nous avait indiqué qu’ils devaient être présent à la sortie du jeu).
-Aucune condition météo ni de différent types de terrains (tout juste des formes de tontes de gazon) comme nous pouvions les avoir sur Amiga 500 au travers des disques data (SUR AMIGA 500 !!!!).
-Le jeu en ligne catastrophique à la sortie du jeu avec des lagues immondes et mode qui est depuis totalement abandonné puisqu’il y quelques jours il était impossible de trouver une partie après une dizaine de tentatives.
-Pas de licence officielle UEFA pour les noms des joueurs, on se croirait du coup revenir dans les tous premier ISS, même si ça peut prêter à sourire.
Vous l’avez compris, le jeu déçoit énormément.
Pourquoi ? Pourquoi avoir sorti un jeu non fini au risque de se faire pourrir de mauvaises critiques alors qu'il y avait moyen de faire un truc vraiment sympa pour les joueurs nostalgiques et ceux qui ne souhaitent qu'un "petit" jeu de foot pour s'éclater entre amis. L'approche de l'Euro 2016 a surement précipité cette sortie et sonné le glas de Dino Dini’s Kick off revival. On espère sincèrement un GROS patch pour retrouver les cartons, les hors-jeu, les conditions météo, les terrains et un online solide. Dire que le jeu avait été reporté... bref un nouveau jeu tout simplement après ce coup de pied au cul à cause duquel j'ai encore du mal à m'assoir pour écrire ce test.
Jeu testé sur PlayStation 4 à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien
