Xbox One

Test : Dragon Ball FighterZ

Les années 90… le Club Dorothée… la japanimation… Dragon Ball, la folie Dragon Ball Z… les jeux Super Nintendo et Mega Drive où l’on kiffait se mettre dessus… plus d’un quart de siècle passé, Bandai Namco et Arc System Works ont peut-être enfin offert aux joueurs, mais surtout aux fans de la licence de Toriyama LE jeu qu’ils attendaient depuis longtemps, si longtemps. Après son annonce, Dragon Ball FighterZ est devenu en quelques semaines la promesse d’un fantasme vieux de plusieurs décennies et ce fantasme est devenu réalité il y a quelques jours avec sa sortie sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Dragon Ball FighterZ est-il LE meilleur jeu issu de cette licence connue de part le monde ? Ce test va sûrement vous le confirmer si vous n’avez pas encore eu le jeu entre les mains !

LA BAGARRE ! Voila comment on va résumer en un mot ce qu’est pour nous Dragon Ball FighterZ, la bagarre qui nous fait kiffer tellement c’est bon de se foutre sur la tronche entre pote tout en se charriant tellement l’autre a pris cher ! « Un peu comme sur pas mal de jeux de versus » me direz-vous… oui mais là, on parle d’un jeu sous licence Dragon Ball Z qui envoie du lourd, du très lourd développé par les équipes d’Arc System Works à qui l’on doit déjà les séries Gulty Gear et Blazblue. Dragon Ball FighterZ n’est pas une simple skin posée sur un gameplay ou une mécanique de jeu déjà bien maitrisé par le studio, loin de là, nous avons droit à un jeu avec tous les codes visuels issus de l’animé (eux même tirés du manga bien évidemment).

C’est justement par le côté graphique que l’on va attaquer la « critique » de Dragon Ball FighterZ contrairement à ce que j’ai pour habitude de faire. Pourquoi ? Tout simplement parce que le jeu est une véritable déclaration d’amour au manga et à l’animé ! A part les musiques originales (qui arriveront prochainement sous forme de DLC), le jeu, dans ses phases de combats, reprend quasi tous les codes que les fans ont l’habitude de voir dans cette licence… les tableaux sont fidèles aux lieux traversés dans les histoires de cette oeuvre (ici au nombre de 13), l’arrivée des personnages avec les tirades et les échanges entre les différents protagonistes au travers de punch lines, les transformations puis super attaques qui s’enclenchent parfaitement et dans une dynamique rarement atteint dans un titre VS, les finishs de malade et toutes les transitions entres les décors après la défaite d’un personnage suite à un coup puissant en bout de tableau… Arc System Works offre ici une réplique « jouable » de l’animé que tout fan de la licence attendait depuis un bail, bref vous l’aurez peut-être compris, je suis en joie et pourtant je ne suis pas le plus grand fan !

Pour ceux qui n’auraient pas encore saisi, Dragon Ball FighterZ est un Versus en 3 contre 3 avec possibilité d’appeler les deux autres membres qui composent votre équipe en assistance ou comme acteur de votre face à face. Pour cela, il suffit d’appuyer plus ou moins longtemps sur le bouton de tranche et la gâchette de gauche de votre manette, une simple pression pour l’assiste et une pression plus longue pour prendre en main le personnage souhaite (gâchette pour le perso du bas, bouton de tranche pour celui du haut). Pour tenter de mettre une pile à votre adversaire, vous aurez des coups plus ou moins puissants et des combos possibles du genre 3 fois sur le même boutons ou en alternant les boutons de coups et même des combos « automatiques ». Bien sur, licence oblige, vous avez également la possibilité d’envoyer de la bonne grosse onde d’énergie au travers de mouvement de quart de cercle vers l’avant ou vers l’arrière avec votre stick ou croix directionnelle suivi d’un des boutons de coup, le bouton de tranche droit (niveau 1) ou encore la gâchette de droite (niveau 3). L’oeuvre de Toriyama oblige, il est possible de charger son Ki (jusqu’à sept niveaux en appuyant sur deux boutons), de se téléporter dans le dos de votre adversaire (qui consomme une charge de Ki en appuyant sur deux boutons), de faire des dashs avant ou arrière dans les airs et même de fondre dessus avec un coup. Tout cela apportant une dynamique dans les face à face !

Le bestiaire proposé pour le moment se divise en « deux catégories » d’une vingtaine de personnages (plus si vous avez fait l’acquisition d’une version autre que la standard), les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. On retrouve bien évidemment nos Goku, Gohan (ado et adulte), Gotenks, Vegeta et Trunks pour les sayens, leurs « potes » Krilin, Piccolo, Yamcha, Tenshinhan pour les héros, de l’autre côté nous avons une belle selection des bad boys avec Freezer, Cell, Buu (en deux versions), C-16 et C-21, Nappa et le capitaine Ginyu, Hit, Beerus et Black Goku… d’autres personnages sont d’ors et déjà prévu via le pass (Broly et le père de goku viennent tout juste d’être annoncés). La présence de Yamcha pourrait prêter à sourire mais méfiez-vous car Arc System Works semble avoir une certaine affection pour lui car il s’avère très jouable et même assez impressionnant dans le choix des mouvements qui lui sont attribués. Alors bien sur, comme souvent, certains personnages sont dépassés par d’autres et il faudra sûrement attendre une mise à jour pour que les niveaux soient plus « équitables » et qu’on puisse sortir de scénario où l’un des joueurs débute une série de combos qui videra quasi complètement la jauge de son adversaire sans que celui-ci n’y puisse faire grand chose.

Durant la campagne qui a précédé la sortie du jeu, Bandai Namco nous a vendu un mode histoire originale pour accompagner votre voyage dans Dragon Ball FighterZ. Ne vous attendez pas à un truc de fou avec moult rebondissements, Bulma retrouve Goku qui ne semble plus être celui qu’il était, un peu comme s’il avait perdu la mémoire ou tout simplement comme s’il était possédé ou devenu quelqu’un d’autre… et ce quelqu’un d’autre c’est justement vous. C’est vous qui, via « une liaison » d’âmes, allez devoir apprendre tous ce que Goku, et à vos alliés, sait des techniques de combat (à travers des tutoriels de quelques actions à effectuer lors de certains combats de ce mode histoire) pour vaincre un ennemi commun, C-21 ! Je ne vais pas vous en dire plus sur tout cela, même s’il est difficile de faire un gros spoil de ce mode qui se divise en trois arcs qu’il faudra faire les uns après les autres (Sayen, ennemi et cyborgs).

Au delà de ce mode histoire, le jeu propose bien évidemment un mode arcade, un mode entraînement, un mode combat local, du mode en ligne avec les combats mondiaux, classement et les combats d’arène mais aussi une boutique et un mode « replay ».
Dans le mode arcade, il vous faudra être bon voire même très bon pour parvenir à bout des trios d’opposants qu’on met sur votre route avant de valider chaque « escalier ». Si vous ne venez pas à bout du premier coup de l’équipe qui vous fait face, alors vous allez bifurquer vers une équipe moins tenace que celle que vous aurez dû affronter en cas de succès. Sachez que si vous parvenez à torcher ce mode avec un rang S, les personnages de Vegeta et Goku en SSGSS vous seront offert (dans le cas contraire, vous pouvez toujours passer à la caisse avec des € ou accumuler des zénis pour les prendre à la boutique). Le mode entraînement permet de se familiariser avec les personnages et surtout de remplir des défis (un peu comme dans beaucoup de jeux de VS maintenant). Le combat local cache, en plus de pouvoir affronter des potes chez soi en face à face, la possibilité d’organiser des tournois à plusieurs « humains » et même de compléter le tableau avec des intelligences artificielles ! Si vous êtes plutôt du genre à apprendre en regardant les meilleurs, alors il faudra aller faire un tour dans le mode replay pour y voir les meilleurs s’affronter. Enfin, la boutique permet surtout d’acheter des avatars, des images et des « citations » pour personnaliser votre menu lors des combats en ligne et dans les lobbys.

Passons à l’une des parties où vous irez sûrement passer du temps, non seulement parce que se taper contre une I.A. a ses limites, mais qu’on n’a pas forcément un pote sous la main H24… le mode en ligne. Comme souvent, vous pouvez juste faire des parties « pour du beurre » avec n’importe qui dans le mode qui pourra demander à vous affronter à n’importe quel moment si vous le permettez bien sur, mais surtout vous pourrez aussi faire des parties en ligne classées. Ces fameuses parties classées où vous pouvez gagner des places à la force du poignet mais aussi en perdre en cas d’accumulation de défaites. Sachez d’ailleurs que depuis peu, Bandai Namco Games et Arc System Works ont diffusé une information permettant aux joueurs de faire le trie entre les joueurs « fiables » et les fameux « rageux » qui tentent parfois de sauver leurs classements en fuyant avant la défaite ! Là où le bas blesse, c’est qu’il arrive encore de se faire éjecter du salon où nous sommes alors que le jeu est déjà sorti depuis 3 semaines et surtout qu’il a eu droit à 3 bêtas avant sa sorties sur Xbox One (plate forme de ce test).

Très bon Obligé !

Un rêve devenu réalité, voila ce qu'est Dragon Ball FighterZ pour pas mal de joueurs fans de l'oeuvre mythique de Toriyama Akira. Un qualité visuelle de production qui nous laisse souvents plus spectateurs qu'acteurs tant on est bluffé par l'immédiaté des enchainements et des transitions comme on a pu les vivre dans Dragon Ball Z durant les années 90. Les bruitages historiques de la série sont bien présent mais il faudra encore attendre quelques jours pour savourer les musiques originales... sauf si vous êtes sur PC au travers d'un mode (qui vous bloquera le mode en ligne). Dragon Ball FighterZ est une véritable bombe pour les fans qui ne peuvent pas passer à côté !

Jeu testé sur Xbox One à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.

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