Comme chaque année, au mois de novembre, Sports Interactive nous sort une nouvelle version de Football Manager. Cette année, évidemment, ne déroge pas à la règle et la question que l’on se pose souvent (et c’est normal) : cet épisode apporte-t-il des nouveautés ? Et surtout ces nouveautés méritent-elles de dépenser 60€ ? Au final, les réponses ne changent jamais et bien évidemment, cette année encore, elles ne changeront pas ! Petit résumé de ma carrière d’entraineur !
Comme à chaque fois, je lance le nouvel opus de Football Manager avec le même engouement, un peu comme un gamin lors de l’ouverture de ses cadeaux de Noël car OUI je suis un fan de la série que je suis depuis « L’entraîneur ». Chaque année je passe des heures et des heures à peaufiner mes équipes, détecter des jeunes talents et surtout tenter de gagner les matchs car c’est bien là le principe même d’un sport : gagner (même si le baron de Coubertin nous disait que l’important c’est de participer…). La série n’a pas changé depuis les premières années : elle nous met toujours dans la peau d’un entraîneur virtuel qui doit mener ses troupes jusqu’à la plus haute marche possible ! Bien sûr, nous pouvons démarrer avec des équipes de très haut niveau comme le Paris Saint Germain ou encore le FC Barcelone, mais nous pouvons également débuter avec un très modeste club de 6ème division anglaise ! Vous voulez jouer à l’autre bout du monde ? Aucun souci ! De base, nous avons de disponible: 8 pays en Asie, 34 en Europe, une nation africaine, deux en Amérique du Nord et 6 au Sud (chacun de ces pays comporte plusieurs niveaux de championnat jouables) ! Comme chaque année, la base de donnée des joueurs est mise à jour avec ds nouvelles statistiques et de nouveaux joueurs. Par ailleurs, Sport Iteractive nous sort également régulièrement des patchs pour se maintenir à jour (surtout lors des périodes de transferts).
J’en reviens donc au lancement du jeu, avec toujours la liste de toutes les licences que celui-ci dispose et on regrette encore quelques absences : toujours pas de Ligue des Champions à l’horizon par exemple (surement un problème de droit/licence attribué à Konami pour son PES), ni de maillots officiels des clubs d’Angleterre ou d’Allemagne ! Rien de bien alarmant c’est sûr, d’autant que le Workshop Steam fourmille de contenus en tout genre pour palier à ce manque mais ce n’est pas tout ! Les moddeurs s’en donnent à cœur joie pour nous fournir des tonnes de mods pour le jeu. Vous voulez jouer avec la ligue Marocaine ? Aucun souci ! Vous voulez plutôt mettre à jour les photos de tous les joueurs de la Ligue 1 ? C’est possible ! C’est grâce justement à ces « mods » que je peux jouer avec mon équipe de Santa Coloma (petite équipe semi-professionnelle de la principauté d’Andorre) pour l’emmener au Saint Graal Européen. Par contre, une petite chose que je déplore depuis quelques années, c’est l’impossibilité de charger une partie des précédentes versions. Oui, en effet, le but c’est quand même de recommencer une partie depuis le début, mais il peut être aussi agréable de pouvoir retrouver sa sauvegarde surtout si l’on y a passé du temps avec plusieurs saisons.
Comme toujours, le jeu tente surtout de se distinguer avec des nouveautés et aujourd’hui ce n’est pas moi qui vous dirai le contraire. Parmi les principaux changements, on note surtout le fait de pouvoir créer son club de toute pièce (sans passer par l’éditeur Football Manager 2016 et donc accessible au commun des mortels). La contrepartie de créer son club, c’est surtout le fait qu’il faut « remplacer » un club existant mais cette option a au moins le mérite d’exister ! Vous pourrez choisir le logo, le maillot, monter votre staff et sélectionner vos joueurs. Nous avons droit également à un autre changement : l’interface. Beaucoup plus claire et épurée, elle devient de plus en plus lisible et les infos les plus pertinentes s’affichent directement sur l’écran principal. De même que certains menus gagnent aussi en lisibilité et en accessibilité (je pense notamment au menu des tactiques qui est tellement plus simple à lire maintenant !). Notons aussi au rayon des nouveautés, le fait de pouvoir créer notre avatar pour notre entraîneur qui sera visible sur le banc de touche lors des retransmissions des matchs en « 3D ». Justement, le moteur de rendu des matchs en 3D n’a pas changé, il est toujours aussi grossier mais c’est ce qui fait le charme de la série je trouve ! Autre chose, le mode FM Touch qui est disponible lors de la création d’un partie. Ce mode est un peu moins fourni que la version normale mais surtout il est plus destiné à un usage tactile. Super me direz-vous, mais en quoi cela peux servir sachant que le jeu est sorti sur tablette, bah justement il est « cross-save » donc votre partie entamée dans la version mobile sera disponible sur la version PC et inversement. Très bonne idée qui vous permettra de continuer à jouer sans pause dans les transports (ou au boulot, mais chut) du coup !
Finalement, Football Manager 2016 est-il une mise à jour de l’édition 2015 ? Assurément non ! Les nouveautés présentes valent à elles seule l’achat de l’édition 2016. Entre FM Touch et l’épuration de certaines fenêtres de l’interface, le jeu en vaut la chandelle. La mise à jour des données des joueurs couplée avec ces nouveautés font de cet épisode un incontournable pour tous les fans de la série (en attendant l’opus 2017 ?) ! Sur ce je vous laisse, je suis en 2036 et j’ai une finale de Ligue des Champions à gagner avec le Santa Coloma !
Jeu testé sur PC à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.
