Attaquons dans le vif du sujet en parlant du contenu du jeu. Celui-ci propose différents modes de jeu avec: un mode carrière pour le solo, un mode en ligne jouable à douze, une coupe personnalisée qui fait office de mode libre et un mode écran partagé jouable à deux.
Parlons à présent du gros morceau qu’est le mode carrière qui est composé de cinq disciplines de 9 niveaux chacune. Ces cinq disciplines inclues le Touring, l’Endurance, l’Open Wheel, le Tuner et le Street. Une sixième, GRID Series, est un mix des cinq autres et se débloque au fur et à mesure de votre progression dans votre carrière. Avant chacune de vos saisons, vous devrez choisir votre sponsor principal (l’écurie) qui vous imposera un coéquipier qui, il faut l’avouer, est très loin d’avoir le niveau souhaitez et ce sera à vous de mettre 80% des points de votre équipe.
Dans les courses de Touring, votre saison début par une qualification de trois tours pour établir votre position sur la grille de départ de la première course (il en sera ainsi pour chacune des disciplines d’ailleurs). La grille de la seconde course se fera en inversant l’ordre d’arrivée de la première.
L’Endurance se cours de nuit, dans des épreuves de plusieurs minutes où il faudra prendre soin de vos pneus -qui s’usent au fur et à mesure- pour ne pas perdre bêtement de place à quelques minutes de la fin à cause d’une usure trop franche qui vous fait perdre de l’adhérence (là, on parle de vécu pour ma part…). A la différence du Touring, le départ se fait lancé et il n’y a pas d’inversement de position pour la seconde course.
L’Open Wheel est la discipline pour les monoplaces. La conduite de ce type de véhicule est peut-être la plus souple du jeu. Votre voiture colle vraiment à la piste et quand vous freinez… ça freine !
Le Tuner regroupe des courses contre la montre, avec muscle car et du drift. Dans ce dernier, mieux vous aborder votre virage pour effectuer votre glissade, mieux vous serez positionné en sortie de virage et plus vous accumulerez de points.
Le Street ne se cours que sur des tracés en ville avec des lieux comme Barcelone, Paris, Washington, San Francisco, Dubaï… Ici vous n’aurez pas trop de dégagement sur les côtés et il va vraiment falloir faire très attention à votre manière de prendre les virages et comment vous doublez les autres concurrents
Enfin, GRID Series propose un mix sur trois niveaux des cinq autres disciplines et se débloquent tous les 3 niveaux « validés » sur chaque discipline dans votre carrière. Le premier se débloque en atteignant le niveaux 3 dans toutes les disciplines, puis le niveaux 6 et enfin le niveau 9. Dans chacune de ces disciplines, vous avez la possibilité d’effectuer des réglages sur votre véhicule pour optimiser votre conduite.
La coupe personnalisée donne la possibilité de créer une coupe selon tous les critères de jeu disponibles (lieux, tracés, type de véhicules, disciplines etc…). Un mode pas vraiment clair lorsque l’on débute dans le jeu, sauf pour les habitués de la licence qui devraient s’y retrouver.
Parlons rapidement du mode en ligne qui permet au joueur de gérer son garage avec l’achat de véhicules neufs et/ou d’occasions grâce aux crédits remportés en ligne ou même avec des packs qui sont déjà au nombre de trois (Britannique, Turbo et Garage Premium). Ce mode en ligne permet également la création d’un club de pilotes via RaceNet pour de la compétition en groupe.
GRID Autosport propose en tout 22 villes qui sont divisées en plus de 100 tracés sur lesquels vous pourrez courir avec plus de 70 véhicules. La gestion des dégâts est au rendez-vous et aura un impact ou non sur la conduite si vous le souhaitez. Le flashback est lui aussi toujours présent (on se demande aujourd’hui dans quel jeu de course automobile il n’est pas présent…). Vous trouverez également dans les options la possibilité de régler la durée des courses, la personnalisation de la difficulté de conduite et déterminer le niveau de l’Intelligence Artificielle (qui est assez agressive par défaut). Plusieurs vue de caméra sont possibles, et on voit le retour de deux vues intérieures que je qualifierai de honteuse par rapport à ce que l’on a pu connaitre dans le premier Race Driver GRID. Si les développeurs n’avaient pas envie de les proposer, il ne fallait pas les mettre car on se retrouve avec une espèce de vue intérieure floutée quasi unique à tous les véhicules ayant un habitacle fermé.
On trouve dans les options la gestion de la conduite où le joueur à le choix du type de transmission, du contrôle de traction et de stabilité, de l’ABS, d’une assistance au freinage et de la trajectoire de course. L’activation ou non de toutes ces assistances à son importance si l’on souhaite une conduite plus ou moins réaliste en rapport à son niveau. Selon le nombre d’assistances activées, vous accumulerez plus ou moins rapidement de l’XP pour grimper en niveau dans votre carrière et effectuerez ou non les défis proposés par les sponsors.
Nous avons testé GRID Autosport au volant, mais le jeu offre une conduite souple et précise également à la manette (même si elle est meilleure avec un volant dans les mains). Durant les courses, il ne sera pas rare d’être sanctionné lorsque l’on coupe ou que l’on prend un virage un peu trop à l’intérieur. La sanction se fait aussitôt sentir avec un véhicule qui ralenti fortement et vous perdre de précieuses secondes qui peuvent vous faire perdre une course ou bien pire encore, une compétition. Le menu du jeu est des plus classiques et accompagné par une musique Electro que les amateurs prendront plaisir à écouter, les autres pourront la désactiver dans les options.
Techniquement, GRID Autosport donne son maximum sur Playstation 3 et Xbox 360, même si l’on note quelques chutes de framerate quand il y a trop de concurrents à l’écran. On regrette également des sons moteurs un peu trop « discrets » (mais ce n’est peut-être qu’une question de goût/ressenti) par rapport à d’autres jeux de courses automobiles (SHIFT 2 ou Forza Motorsport 5 pour ne citer qu’eux). Mais la version supérieure reste celle sur PC avec un DLC 4K offrant de somptueux graphismes et une meilleure gestion du framerate par rapport aux versions proposées sur consoles de salon. La dessus, Colorline pourrait nous en dire plus ultérieurement.
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Pour conclure, je dirai que GRID Autosport peut combler les joueurs consoles qui n’ont pas encore répondu à l’appel des sirènes de la NEXT Gen ou qui n’ont qu’un PC. Assez riche pour proposer une durée de vie conséquente, assez complet et varié pour que l’on ne s’ennuie pas, Codemasters Racing profite d’une période ou la concurrence est déjà en place depuis la fin d’année dernière ou n’est pas encore sortie pour vous proposer son jeu de course et passer l’été à bruler de la gomme. On regrette vraiment la fainéantise des deux vues intérieures qui avaient si cruellement fait défaut dans le second épisode de la licence et surtout l’absence de versions Xbox One et Playstation 4. |
