L’ancêtre (?) de Monster Hunter : Phantasy Star Online !

Véritable institution au Japon, Monster Hunter à un peu plus de mal à s’imposer dans le reste du monde. Le principe du jeu est extrêmement simple : A la manière d’un Phantasy Star Online (sur la défunte mais sublime Dreamcast), le joueur sera amené à remplir différentes missions dans des univers « instanciés » comme récolter des objets, tuer voire même capturer des monstres. Bien sur, notre avatar pourra bénéficier d’aides d’autres aventuriers pour lui faciliter la tâche. De plus, depuis quelques versions, il est possible de jouer en ligne par internet afin de recruter d’autres compagnons ! Certains jeux, comme Soul Sacrifice, pour ne nommer que lui, ont tenté de jouer dans la même cour que lui avec plus ou moins de succès il faut bien l’avouer. La raison pour laquelle le jeu se vend aussi bien au Japon est assez difficile à trouver (je garderais le souvenir lors de mon voyage au Japon il y a 5 ans d’un groupe d’une dizaine de Tokyoïtes dans un MacDo, tous en train de jouer à l’opus PSP…) néanmoins la série arrive à se hisser au niveau de titres comme Dragon Quest entre autre (niveau accueil des joueurs, pas encore niveau ventes). Nous allons revenir au système même du jeu, son nombre de quêtes ainsi que sa re-jouabilité. Les fameuses quêtes sont divisées en plusieurs niveaux de difficultés (de 1 à 5 étoiles) avec également des quêtes dites de guilde. C’est dans « cette structure » que vous passerez la majeure partie de votre temps. Chaque quête vous rapportera bien sûr de l’argent mais également des compos pour forger de nouvelles armes et armures et c’est bien là tout l’intérêt du jeu : vous serez sans arrêt obliger de faire et refaire les quêtes afin d’accumuler les matériaux nécessaires pour forger l’objet de vos rêves ! Forcément, le but ultime du jeu sera d’obtenir le meilleur équipement possible pour votre héros et par conséquent, vous allez passer des heures entières à chasser sans relâche les monstres !

Sur PSP, ça piquait un peu les yeux !

Depuis quelques années, la série de Capcom a fait des infidélités à Sony et surtout, à la PSP. En effet, les premiers épisodes de la série (qui a déjà 10 ans !) étaient sortis sur Playstation 2, pour les versions consoles, mais surtout sur PSP en ce qui concerne les versions portables ! En 2009, le jeu décide de s’émanciper sur la Nintendo Wii ! Niveau consoles portables, le changement intervient en 2011 au Japon (2013 en Europe !) avec la sortie des jeux sur la Nintendo 3DS. Ce Monster Hunter 4 Ultimate est donc bien entendu un remake de la version 4 sortie au Japon (cette version Ultimate est également sortie sous le titre Monster Hunter 4 G au pays du soleil levant…) en apportant forcément pleins de nouveautés par rapport au 4 ème opus. Citons bien sûr dans ces nouveautés, un bestiaire revu à la hausse (avec des monstres issus des anciennes versions), des fonctionnalités liées à la Nintendo New 3DS mais aussi et surtout un mode Online ! Oui la version de Monster Hunter 3 Ultimate sur 3DS disposait déjà du Online, mais vous étiez obligé de vous connecter sur une Nintendo Wii U, cette fois-ci, nul besoin d’une autre console ! Vous pourrez directement vous connecter au mode Online avec le jeu. Comme je le signalais précédemment, le mode Online est vraiment LE mode de jeu utile à Monster Hunter 4 Ultimate ! Le jeu est également compatible avec StreetPass, ce qui vous permettra de croiser des gens dans la rue jouant à MH, et ainsi pouvoir « recruter » leurs avatars directement pour vos missions.

Si ce monstre vous parait gros … Il est petit comparé à certains !

Pour en revenir au jeu en lui-même, sachez que vous disposerez d’un panel d’armes et d’armures vraiment conséquent (14 armes différentes et une centaines d’armures en comptant leurs amélioration !) de même que plus de 100 monstres à affronter (120 pour être précis, quand on sait que Monster Hunter 3 Ultimate n’en comptait « que » 91 !). Je me suis toujours posé la question de la durée de vie dans ce genre de jeu. Comment se calcule t-elle ? Un peu à la manière d’un Fantasy Life ou d’un Animal Crossing, vous aurez toujours des choses à faire dans le jeu ! Jamais vous ne vous ennuierez (pour peu que vous soyez entre potes bien sûr !). Je n’ai pas encore parlé d’une chose vraiment primordiale dans ce jeu : les récoltes. Il y a différents moyens de récupérer les matériaux nécessaires pour l’artisanat. En effet, comme je l’avais dit, en récompense de quêtes vous aurez bien souvent quelques matériaux, mais le plus souvent, il faudra les récolter par vous-même pendant vos missions. Si vous passez à côté d’une plante, rien ne vous empêche de la ramasser, idem concernant les minerais, sans parler bien entendu des cadavres des monstres à dépecer. Vous serez limité en nombres d’objets à porter sur vous, mais vous pourrez toujours les laisser dans votre coffre une fois la mission finie. Par ailleurs, vous aurez également accès au menu des combinaisons, c’est ici que vous tenterez de combiner différents objets pour en avoir un autre, une sorte d’alchimie en gros. C’est donc là que vous dépenserez la plupart des matériaux accumulés pendant vos exploits. Les environnements du jeu sont assez variés (même si avant de changer pour la 1ère fois de zone il vous faudra un peu de temps de jeu…) et chaque environnement à ses propres monstres et quêtes.

La console collector à quand même fière allure !

Côté graphisme, rien à déclarer sur Nintendo New 3DS. L’apport de la profondeur en 3D est vraiment bien ressentie (c’est également valable pour la version 3DS « standard »). La New 3DS apporte également un confort supplémentaire avec le mini stick à droite qui vous permettra de déplacer plus facilement la caméra, même si sans lui, la camera se gère vraiment bien sur l’écran tactile ! Le réel plus de la New 3DS est son maintien constant du nombre d’image par seconde, et ce quel que soit la situation dans laquelle vous serez ce qui n’est pas le cas avec 3DS avec quelques baisses de framerate dans certaines situations (en multijoueurs avec pleins de monstres à l’écran). La distance d’affichage se fait également ressentir entre la New 3DS et sa grande sœur mais là encore, rien de bien folichon. Pour être clair, le jeu reste parfaitement jouable sur Nintendo 3DS. Côté Sonore, les musiques se feront vraiment calmes et discrètes lors de vos missions, ce qui est quand même un bon point. Passons maintenant au gameplay : on ne peut pas faire plus simple : 2 boutons d’attaque, un bouton d’esquive, une gâchette pour des attaques « spéciales », voilà vous connaissez le principal pour jouer sans problème au jeu. Vous frappez, vous esquivez et vous lancez des attaques spéciales…