Xbox One

Test : OnRush

Ces dernières années, Codemasters nous a plutôt habitué à des titres estampillés « simulation » à travers des titres comme DiRT Rally ou les F1 2016/2017 (sans parler du 2018 qui arrive cet été) mais aussi parfois avec une touche plus « funky » via un DiRT 4 et ses épreuves de Buggies dans la boue et de RallyCross. Au début du mois de juin, nous avons eu droit à la sortie d’un titre à part dans la ludothèque de ce développeur avec OnRush, un jeu qui, dès les trailers, annonçait la couleur : Ca va être le bordel, mais ça va être fun !

Oubliez donc la grosse simulation qui tâche, cette fois-ci on file vers un type de jeu plus arcade un peu comme on l’a connu avec la licence MotorStorm, et ma foi c’est plutôt un bon « défouloir »! Pour faire court dans cette présentation, OnRush propose des courses à 6 contre 6 avec des véhicules de légers (moto) à très lourds (quatre roues « blindés ») proposant ainsi une gamme de 4 classes ayant des aptitudes propres. En effet, les motos seront plus agiles et rapides mais faibles en résistance, tout l’inverse de la dernière classe de quatre roues qui est moins véloce, beaucoup plus lourde mais imposante et difficile à mettre à la rue quand vous êtes percuté. Le petit truc en plus, c’est que durant la course vous pouvez actionner un turbo et un rush, ce dernier permettant également d’agir en faveur de votre équipe ou contre l’équipe adverse. Selon l’engin piloté, l’activation du rush fera que vous pourrez déposer du turbo pour vos coéquipiers ou encore un flux les drainant dans votre sillage mais aussi des murs contre vos adversaires ou une traînée de flammes qui leur sera fatale et bien d’autres encore. Autre action possible avec vos véhicules, celle de la réception lors d’un saut qui peut déclencher une onde de choc pour les déstabiliser par exemples.

Dans OnRush, les courses, qui peuvent se dérouler en plusieurs manches (au maximum cinq), sont réparties en différentes formes que nous allons présenter. Premièrement, ce que l’on pourrait comparer à du sprint est ici appelé Overdrive. Il s’agit d’une course où l’équipe qui marque le plus de point l’emporte. Pour marquer ces points dans cette catégorie, c’est assez simple, il faut accumuler et surtout utiliser du turbo et du rush (le rush découle, entre autre, d’utilisation du turbo). Ces jauges grimpent également avec une conduite dangereuse, en percutant des avatars fantômes, en réalisant des prouesses ou en éliminant des pilotes de l’équipe adverse. En clair, il faut tabasser et foncer pour espérer gagner la course.

Le second mode est le Countdown, un mode où le chrono défile pour les deux équipes et dans lequel le seul moyen de le maintenir à niveau est de passer entre des portes qui apparaissent à intervalle régulier sur le tracé. Ainsi, il faudra tout faire pour passer entre ces portes mais aussi se démener par tous les moyens pour que l’adversaire en traverse moins que vous. Avec le mode Lockdown, mon préféré, il s’agit là d’une capture de zone. Mais cette capture de zone n’est pas si simple que ça puisqu’elle est mobile et se déroule alors que vous êtes en pleine bourre. De plus, l’équipe adverse va tout tenter pour faire en sorte de vous sortir de la zone et de la capturer. Il suffit de quelques secondes de présence « majoritaire » pour que la zone soit prise. A vous d’être le plus nombreux pendant ce temps (à savoir qu’une zone peut se prendre même avec un seul pilote à l’intérieur).

Enfin, le mode Switch qui démarre avec les 12 pilotes à moto. Dans ce mode-ci, chaque équipe possède un nombre total de switch, donc 18 en tout puisque chaque pilote en a 3 en sa possession (ce qui est égal aux changements de véhicules possibles par pilote). A chaque fois qu’un pilote est « switché », entendez par là qu’il perd le véhicule en cours lors des 3 premiers changement, celui-ci passe à la classe supérieur de véhicule. L’équipe qui remporte la course est celle à qui il reste le plus de switchs à disposition. A chaque équipe de faire en sorte d’effectuer le plus d’éliminations ciblées (s’occuper des adversaires ayant encore des switchs de dispo) ou de défendre les pilotes ayant encore des switchs. Tous ces modes sont également disponibles en ligne, et il sera toujours question de 6 contre 6 car l’I.A. -déja en place dans le mode solo- remplacera les éventuels manques de participants humains… remplacements qui amènent des gros soucis de déséquilibre si vous tombez face à une équipe pleine en face de vous et… vos 5 intelligences artificielles (NDR: cela m’est déjà arrivé).

Coté habillage, OnRush ne se prend pas la tête, que cela soit au niveau des menus où nous sommes dans du très simple mais aussi de l’esthétique des véhicules proposés. Comme il était rappelé au début de ce test, même s’il ne s’agit pas d’un jeu de simulation de course hyper réaliste, mais bel et bien un jeu de caisses « défouloir » ! Plusieurs choses n’ont cependant pas été traitées par dessus l’épaule, les environnements, la bande originale et surtout le fun grâce à un gameplay simple mais efficace. Les environnements proposent de s’éclater dans des forêts, des vallées, des espaces plus « urbains », des plages avec leurs alentours et surtout à toute heure de la journée et de la nuit, ce qui peut vous confronter à des problèmes de lisibilité durant les courses de nuits car il est facile de terminer sa course dans un mur. De plus il n’est pas impossible de tomber sur des courses par temps de pluie, ce qui rendra la conduite un poil plus compliquée car il faudra prendre en compte les glissades liées à cette humidité et/ou cette boue.

Autre éléments positif de OnRush, tout peut être débloqué dans le jeu, il suffit de jouer régulièrement, d’être bon et surtout d’être performant dans vos parties. Ainsi, grâce à un système de défis à réaliser, comme de gagner tant de parties avec tel pilote ou tel véhicule, réaliser des actions données (un type d’éliminitation etc.), vous pourrez changer les livrées de vos véhicules, mais aussi de tenues ou de mouvement en cas de victoire et en course pour votre pilote, la bannière ou encore le badge de votre profile. Vous pourrez également changer la pierre tombale qui reste sur la piste, pile à l’endroi où vous êtes « mort » auparavant, et qui est une espèce de malus pour celui qui aura le malheur de croiser sa route. Le résultat sera que vos commandes seront inversées ou que votre pilote sera plongé dans une sorte flou « artistique » pour ne citer que ces exemples.

Il n’est pas si simple de parler de OnRush et d’en faire un test, c’est le genre de jeu auquel on accroche de suite ou pas du tout. Codemasters nous offre ici un titre très différent de ses habitudes et surtout de sa zone de confort, un peu comme si il fallait lâcher un peu de pression avec tous les titres axés simulation proposés habituellement par le studio.

Bon

Je ne vais pas passer par quatre chemins, OnRush est un très bon titre arcade, un réel défouloire qui, pour moi qui pratique régulièrement les jeux de courses automobiles de type simulation, me permet de souffler entre deux courses intenses. Pour les joueurs, sachez que le but de OnRush est de vous faire passer un bon moment en solo ou en ligne et c'est réussi une fois que vous avez pris la mesure du titre avec ces quelques subtilités.

Jeu testé sur Xbox One à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.

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