A l’origine Tower Defense, la licence Plants Vs. Zombies s’est vue décliner en TPS mais en gardant plus ou mois ses origines de « T.D ». Après un premier titre plutôt réussi sortit en « exclusivité temporaire » il y a deux ans sur Xbox One avant d’arriver chez la concurrence, Popcap Games a développé pour Electronic-Arts sa « suite »: Plants Vs. Zombies : Garden Warfare 2 qui sort cette fois en même temps sur les plateformes de jeu. Quand est-il de ce nouvel épisode de cet affrontement entre végétaux et viandes mortes ?
La première chose qu’il faut noter avec Plants Vs. Zombies : Garden Warfare 2, par rapport à son grand frère, c’est que les bases de jeu restent les mêmes mais que l’on se retrouve cette fois avec un titre affiné graphiquement et proposant plus de contenu (à débloquer ou non). Au menu, toujours deux factions de classes avec les plantes d’un côté et les zombies de l’autre qui se tirent la bourre pour prendre possession du jardin abandonné, ça c’est pour le solo et à cela s’ajoute tout de même une dose d’histoire amenant des missions de campagnes permettant d’engranger des pièces à dépenser afin d’améliorer/personnaliser votre bestiaire/armement via des packs de cartes « booster ».
A votre arrivée dans le hub du jeu, de là où vous pouvez lancer des parties en solo, en multi et d’autres activités, vous choisissez pour qui vous allez combattre dans votre aventure solo, mais sachez qu’il est possible de passer d’un camp à l’autre à tout moment histoire de réaliser les deux « campagnes » et les missions qui vont avec. Cette possibilité de « switch » met rapidement en avant le petit déséquilibre qu’il y a entre les deux factions et nous allons y revenir. Faisons d’abord un rapide tour de l’histoire, le Dr Zombos a mené ses plans à leurs termes et semble avoir éradiqué toutes plantes de la zone « jardin » mais c’est sans compter sur Crazy Dave qui, avec ses troupes, ne va pas laisser cette situation durer une minute de plus.Le hub du jeu permet donc de se lancer dans le mode histoire avec des quêtes/missions ou des défis quotidiens à effectuer comme défendre une zone, accompagner un élément de votre faction d’un point à un autre… le multi sera l’occasion de défendre ou d’attaquer des zones, des repousser des hordes d’ennemis.
Revenons à présent sur le « petit » déséquilibre dont nous faisons état un peu plus haut. En effet, les plantes sont mieux loties que les zombies en ce qui concerne les unités de défense et ça joue un peu dans l’idée d’une prise en main immédiate de Plants Vs. Zombies : Garden Warfare 2 si vous avez choisi le camp adverse. Du coup, on se retrouve rapidement à préférer les végétaux plutôt que les zombies qui sont un cran en dessous face aux tournesols, pois et autres citron. Les valeureux qui iront vers les zombies comme factions « par défaut » devront prendre leur mal en patience avant de maitriser totalement leurs capacités de défense.
Plants Vs. Zombies : Garden Warafe 2 maintient ses classes de l’opus précédent et en ajoute trois nouvelles: Super Cortex, Capitaine Barbemort et Diablotin du côté Zombies et Citron, Rose et P’tit Maïs chez les Plantes. Ces classes proposent diverses possibilités comme un perroquet bombardier pour le Capitaine Barbemort, sorte de drone capable de bombarder l’ennemi ou encore une attaque circulaire pour Super Cortex permettant une sortie de situations périlleuses.
Avec un direction artistique toujours aussi sympathique et plus de contenu, de nouveaux modes pour la partie multijoueur et un « vrai » mode solo, Plants Vs. Zombies : Garden Warfare 2 confirme sa mue après un premier opus qui passait dans un environnement « 3D ». Toujours aussi fun à jouer, il faudra cependant persévérer dans la pratique si jamais vous opter pour le contrôle des zombies.
Jeu testé sur PlayStation 4 à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.
