Oui, à l’ancienne c’était la vielle époque.

Petit retour d’onze années en arrière : juillet 2003 débarquent sur notre défunte Gameboy Advance les nouvelles éditions de Pokémon, presque 1 an après nos amis japonais, avec leurs lots de nouveautés : 135 nouveaux Pokémon à capturer (pour un total de 386), certains combat en 2v2, le système de capacité des Pokémon, les concours de beauté, le vélo cross et bien d’autre encore. Ces jeux resteront les plus vendus sur Gameboy Advance, moins bien vendus que ses prédécesseurs mais qu’importe : la magie Pokémon opère toujours. Nous sommes maintenant le 28 novembre 2014, et une semaine après être sorti partout dans le monde, nous avons pu accueillir ces deux nouveaux jeux ! Reprenant en grande partie les nouveautés introduites par les versions Pokémon X et Pokémon Y, ROSA (pour les intimes) intègrent également leurs propres nouveautés, mais reprennent également certains concepts qui avaient disparus au fil du temps et d’autres qui étaient apparus sur Rubis et Saphir justement ! Rassurez-vous (pour ceux qui ont mis les mains sur X et Y), ROSA ne sont pas juste un simple copier/coller de X et Y, c’est bien plus que cela ! La trame principale de Rubis et Saphir a bien été gardée mais en y ajoutant des gros éléments de gameplay qui n’étaient pas présent dans l’œuvre originale.

L’outil indispensable des dresseurs : le Navi-Dex.

L’histoire débute comme dans tout Pokémon qui se respecte, par le choix de votre avatar, ainsi que de son nom. Là où Game Freak fait fort, c’est justement lors de cette arrivée (et présentation de ce qu’est un Pokémon), tout a été repris de Rubis/Saphir: les graphismes sont les mêmes, les phrases d’introduction également. En fait, notre personnage regarde toute cette séquence d’introduction sur son Multi-Navi. Mais qu’est-ce que le Multi-Navi justement ? Pour faire simple, c’est un peu le couteau suisse du parfait dresseur de Pokémon. Cet appareil occupera l’écran inférieur (et tactile) de la console, sauf bien sûr, durant les combats. Il est pourvu d’énormément de fonctions utiles et agréables comme la carte du monde avec -ENFIN- le déplacement en temps réel de notre héros dessus, idéal donc pour savoir si le chemin que l’on emprunte est le bon ou pas. Cette carte affiche également beaucoup d’autres informations, comme les différents endroits où l’on aura planté nos baies, les biotypes de Pokémon pour chaque route/grotte/chenal, les différents bâtiments de chaque ville, mais aussi l’emplacement de notre base secrète ! Oui les bases secrètes sont de retour (pour vous jouer un mauvais tour…), j’y reviendrai un peu plus en détail plus loin dans le test. Le Multi-Navi ce n’est bien sûr, pas seulement une carte interactive, c’est aussi tout ce qu’il y avait dans Pokémon X & Y, c’est à dire l'(in)oubliable Poké-récrée (pour ma part je n’arrive toujours pas à trouver un intérêt à ce module…), mais également le SPV qui, comme dans X et Y, vous permettra d’entraîner vos créatures pour augmenter leurs EV et IV (ces termes ne veulent pas dire grand-chose pour les personnes qui jouent à Pokémon pour le plaisir, mais EV et IV sont la base de la stratégie dans Pokémon). Le Multi-Navi possède également le Navi-Dex, -nouvel outil disponible dans ROSA- qui vous permettra de chasser plus rapidement un type de Pokémon donné. C’est simple, vous choisissez le Pokémon que vous voulez trouver (et qui forcement doit être disponible dans la route où vous êtes) et vous verrez le Navi-Dex se mettre à l’œuvre. Si le Pokémon n’est pas disponible autour de vous, rien ne se passera. Dans le cas contraire, vous le verrez bouger dans l’herbe et il vous faudra aller à sa rencontre en marchant à petits pas ! Cette technique permet surtout de capturer des Pokémon avec des techniques qu’ils ne sont pas censés avoir (ou censés apprendre plus tard dans le jeu). Dernier ajout dans ce Multi-Navi, c’est le Navi-Show, un « genre » d’émission de TV qui vous indique en permanence les actualités de votre partie, ou bien celle des personnes rencontrées par StreetPass.

Trop de Swag pour ce Pikachu !

Pour en revenir à l’histoire, elle ne diffère pas tellement de l’original d’époque dans le jeu de base. Toujours 2 teams (Team Aqua pour Saphir & Team Magma pour Rubis) qui vous empêchent de mener à bien votre quête ultime (les 8 badges d’arènes), les champions d’arène sont toujours les mêmes, mais bien sûr, le jeu intègre de nouvelles méga-évolutions et surtout, les deux légendaires principaux Kyogre et Groudon sont présents sous leurs formes primitives : Primo-Kyogre & Primo-Groudon. Cette réédition rajoute également les concours de beauté. Un genre de challenge supplémentaire dans ce jeu où le principe est très simple : épater le public avec différentes attaques, afin de remporter des rubans synonymes de victoire. Alors certes, cela n’apporte rien en soit à l’histoire principale, mais c’est toujours sympa de profiter d’activités annexes comme celles-ci. Les concours sont au nombre de 5 : Robustesse, Beauté, Intelligence, Sang-Froid et Grâce et les attaques de vos Pokémon correspondent à un type de catégorie. Qui dit retour des concours de beauté dit également retour des Pokéblocs. Fabriqués à base de baies, les Pokéblocs vous permettent d’augmenter les caractéristiques de vos Pokémon, ainsi un Pokébloc pourra augmenter le Sang-Froid d’un Pokémon tandis qu’un autre augmentera sa beauté. Une autre stratégie se met donc en place pour gagner ces concours. Si les premiers concours (Rang Normal) seront assez aisés, les suivants (Super, Hyper, et Master) seront une autre affaire. C’est grâce à ces concours Pokémon que vous allez pouvoir récupérer le fameux Pikachu Cosplayeur. Unique en son genre, ce Pikachu dispose d’autant de tenues que de types de concours et bien sûr, chaque tenue rajoute à ce Pikachu une attaque dite « signature » correspondant à son type de concours.

Envole moi ! Envole moiiiii

Au rayon des nouveautés de l’épisode, signalons la possibilité pour notre avatar de s’envoler dans les airs avec son Méga Lati@s. Pour ce faire, au cours de l’aventure vous sera remis la flûte-éon qui vous servira à appeler votre Pokémon afin de voyager sur son dos. Vous aurez la possibilité d’atterrir n’importe où, pour peu que vous ayez déjà visité ladite ville ou route, car oui il est ENFIN possible d’atterrir sur une route, et non en ville ! Le mode vol vous permettra également d’attraper énormément de Pokémon légendaire, 22 pour être précis ! Ces légendaires sont bien sûr issus des précédentes versions, de quoi pousser notre envie de collection au maximum. Mais ne pensez pas que la capture de ces Pokémon sera chose facile, bien au contraire. Si certains vous demanderons à avoir un Pokémon précis dans votre équipe, pour d’autres on vous demandera d’avoir 3 légendaires précis par exemple, ou encore d’avoir un Pokémon de niveau 100 avec vous. D’ailleurs pour certains, il vous faudra un légendaire qui se trouve dans la version complémentaire à la vôtre. Nintendo nous pousse encore à jouer avec la communauté et les échanges et nous ne pouvons qu’apprécier cela !

Le retour des bases

Au rayon des retours notables, nous retrouvons les fameuses bases secrètes avec d’énormes améliorations. Fini le temps où nos consoles de jeux ne pouvaient pas se connecter à internet, depuis la Nintendo DS et son –superbe– service GTS, nous voici connecté au monde entier et grâce à cela, vos bases secrètes peuvent être visitées par des personnes du monde entier. Mais à quoi servent vraiment ces bases secrètes ? Si dans Rubis/Saphir elles ne servaient pas à grand-chose, dans ROSA c’est une autre histoire. Il est en effet possible, grâce à votre réseau « d’amis secrets », de transformer votre base en véritable petite arène ! Ainsi, les personnes visitant votre chez vous devront se mesurer à vos amis pour avancer un peu plus dans votre base pour tenter de récupérer votre drapeau. Ces drapeaux, justement, vous permettrons d’accéder à des récompenses pour décorer un peu plus votre base, rien de bien transcendant mais l’esprit de communauté est bien là ! Dernière information (et non des moindres !), le jeu dispose enfin de certaines parties activable en 3D. Dans X&Y, seuls les combats étaient en 3D, maintenant certaines phases de Gameplay le sont également.