Xbox One

Test : Quantum Break

Les jeux développés par Remedy entertainment sont toujours un petit évènement en soit car on s’attend toujours à quelque chose de nouveau dans le gameplay et la narration. Après les deux premiers Max Payne (Rockstar a développé le troisième en tenant compte de conseils de la part du studio finlandais) et Alan Wake, les joueurs et la presse trépignaient d’impatience concernant leur nouveau titre: Quatum Break, premier triple A du studio depuis 2010. Une fois de plus le fond de ce jeu à la troisième personne est en rapport avec le temps, dans le gameplay mais surtout dans le scénario avec une histoire tournant autour de la mécanique quantique (d’où le nom du jeu). Notre équipe s’est lancée dans l’aventure Quantum Break avec pas mal d’attente. Le titre a t-il été au rendez-vous des attentes ?

Pour Quantum Break, Remedy entertainment a vu grand, très grand avec un casting « hollywoodien » où l’on retrouve bon nombre d’acteurs connus pour leur travail dans des séries ou dans des blockbusters de l’industrie à l’image du personnage principal joué par Shawn Ashmore que l’on peut voir dans X-Men, Dominic Monaghan connu pour ses rôles dans la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson ou dans Lost, Lance Reddick pour The Wire ou encore Aidan Gillen que l’on reverra dans quelques jours dans la série Game of Thrones avec son rôle de « Littlefinger » pour ne citer que ceux-là. Ce casting n’étant pas seulement là pour être modélisé mais aussi pour intégrer la production d’une mini-série en prise de vue réelle d’épisodes de 25 minutes que le joueur pourra regarder entre chaque Acte du jeu. Cette mini-série aidant le joueur à comprendre encore un peu plus l’histoire de Quantum Break.

L’histoire, que nous allons tenter d’éviter de « spoiler » pour ne pas vous gâcher le plaisir de découvrir par vous mêmes les méandres et autres twists de celle-ci, est dans un premier temps assez simple. En effet, Jack Joyce a rendez-vous en pleine nuit à l’université de Riverport où l’attend son vieil ami Paul Serene pour lui présenter le « Projet promenade », un moyen pour voyager dans le temps. Hélas Jack va se retrouver au beau milieu d’un conflit entre son frère Will et Paul, les deux « cerveaux » ne semblant pas vraiment en accord sur l’utilité de cette découverte et cet incident va provoquer une fracture dans le continuum espace temps. La suite de vos aventures va être parsemée d’embuches, de rencontres et de décisions qui feront de vous la clé pour éviter que le temps de s’arrête pour de bon. Pour résumer, vous allez devoir sauver l’humanité !

Les premières vidéos de gameplay que les joueurs ont pu voir étaient celles des grands salons comme l’E3 où le jeu a été dévoilé il y a 2 ans. Dans ces vidéos nous pouvions Jack Joyce affrontait des ennemis lors de séquence de tir usant le « cover system » digne d’un Gears of war avec une vue épaule à la troisième personne mais surtout, il pouvait « jouer » avec le temps en figeant un scène, se déplaçant « rapidement » ou créer des sphères pour se protéger. Mais rien n’avait filtré, ou presque, sur comment il avait eu ses pouvoirs. Jack récupère ses pouvoirs, au nombre de six, à l’université au moment où la rencontre de Paul (qui lui aussi se voit doter des mêmes pouvoirs et bien plus encore) et Will créé la fracture dans le continuum espace temps. Après cet événement, Jack va pouvoir créer des boucliers temporels pour se protéger des projectiles, figer le temps autour de ses ennemis et utiliser ses sphères comme des bombes en tirant dessus, utiliser l’accélération temporelle pour fuir ou se faciliter la tâche lors de certaines énigmes.

Ces deux dernières actions peuvent même être de véritables armes à distance ou en combat rapprochés puisqu’en maintenant la touche affectée à l’arrêt temporel il vous sera possible de lancer une véritable onde de choc sur vos ennemis, la même action avec l’accélération temporel permet de se déplacer sur une plus longue distance et même de réaliser un « finish » en appuyant sur la touche B lorsque vous êtes à porté de main d’un ennemi. Toutes ces commandes offres un gameplay divers et assez riche pour qu’aucune séquence de « gunfight » ne ressemble à une autre. Vos pouvoirs pourront d’ailleurs être amélioré en récupérant des sources de chronos ici et là au fil de votre aventure. Ces sources sont repérables après une petite vibration dans votre manette et certaines sont un peu tordues à récupérer.

Avec Quantum Break, Remedy Entertainment promet au joueur de pouvoir influer sur le déroulement du scénario du jeu, mais celui-ci n’est au final pas si important que l’on pouvoir s’y attendre. Ces changements sont surtout provoqués par deux phases: trouver les échos quantiques qui modifient quelque peu une scène dans chaque épisode de la série en fin d’acte (qui n’a au final aucun impact sur le jeu) et surtout les choix que le joueur fera dans les jonctions où il incarne Paul, à la tête de Monarch Solutions, en proie avec sa conscience entre le business et le privé. Ce dernier doit, dans chaque jonction, effectuer un choix entre deux possibilités qui modifieront surtout le contenu des médias (mails, affiches, fichiers audios…) dans l’acte suivant. Légère déception donc pour ce qui est d’influer réellement dans le déroulement du jeu.

Il est clair qu’avec Quantum Break, Remedy Entertainment propose le jeu le plus aboutit d’un point de vue technique sur la Xbox One. Avec un framerate constant à 30 fps, les effets de particules, de lumières et tous les effets visuels provoqués par les pouvoirs de Jack et qui imagent les fractures dans le temps sont nombreux. Ceux-ci donnent une touche assez inédite au titre de Remedy. Vous ferez également face à des effets que vous ne pourrez contrôler et modifiant la structure même des environnements où vous vous trouverez comme le passage à l’embarcadère par exemple. Ajouté à cela des « cut-scene » assez bluffantes qui par ailleurs servent à camoufler les temps de chargement, un traitement audio convainquant lorsque vous utilisez vos pouvoirs et un doublage français qui fait le taf (gros travail également sur la synchro labiale dans la V.O.) comme on dit, et vous avez un jeu qui sort tout de même du lot même s’il n’est pas exceptionnel.

Bon Obligé !

Je vais être clair de suite, j'en attendais un peu plus de Quantum Break, surtout en ce qui concerne l'impact de nos décisions sur le déroulement du jeu. Cependant, je suis assez bluffé par la réalisation graphique du titre et la qualité du gameplay dans les séquences de gun fight, le gameplay global reste très classique dans son utilisattion dans le jeu. Cependant le titre n'est pas exempt de défaut, ainsi on se retrouvera parfois bloqué par l'environnement là où ça ne devrait pas et quand vous êtes en plein dans un combat, ça peut rendre fou (et fatal). On peut également se retrouver quelque peu frustré par le cover system qui est automatique mais on finit par s'y faire. Notez une chose, si jamais vous passer par le store marché Xbox One pour vous procurer le jeu, vous aurez gratuitement Alan Wake, ses deux DLC et America Nightmare qui sont tous rétrocompatibles sur la One.

Jeu testé sur Xbox One à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.

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