PlayStation 4

Test : Red Dead Redemption 2

Red Dead Redemption 2 était surement le jeu le plus attendu de cette fin d’année. Après son annonce, une attente de 2 ans (8 ans pour les joueurs du premier opus) qui nous a paru une éternité, il est enfin là. La toile ne parle que de ce jeu depuis sa sortie le 26 octobre 2018, ce qui a même entraîné une polémique concernant la notation de certains sites de jeu vidéo. De notre côté, nous avons pris le temps de l’émerveillement et de la réflexion afin de vous proposer un test dans les meilleures conditions. J’espère que vous avez cinq minutes devant vous car nous allons décortiquer le dernier rejeton de la famille Rockstar, avec pertinence et surtout sans omettre ses qualités et ses défauts. En scelle !

Red Dead Redemption 2 débute par une introduction qui fera penser au film “les 8 salopards” de Quentin Tarantino, ou encore à l’introduction de GTA 5, puisqu’elle se passe dans une région enneigée. Ce prologue permet d’introduire votre bande et dans quelle situation elle se trouve. Vous comprenez qu’après un casse raté sur un bateau, non loin de la ville de Blackwater (présent également dans le 1er épisode), le chef de la bande, Dutch, a décidé de mettre les voiles avec tous les membres du gang pour se faire discret. Mais avant cela, il a pris soins de planquer le pactole non loin de cette ville. Étant recherché dans toute la région, impossible d’y retourner pour récupérer l’argent, c’est pourquoi vous vous terrez dans la montagne en attendant le dégel. Rockstar plante dès le début le décors de cette préquel à Red Dead Redemption premier du nom, avec un monde en proie à des changements radicaux. Le scénario se déroule en 1889, à l’époque où la conquête de l’ouest est en passe d’être achevée, où l’ancien monde des hors la lois n’a plus lieu d’être. Vous commencez ainsi à vous familiariser avec le personnage principal qu’est Arthur Morgan et apprenez à le contrôler. Ce prologue est également l’occasion de réformer la bande au complet, car on est sans nouvelle de John Marston par exemple (clin d’oeil). On apprend également à chevaucher, à tirer et à se défendre au corps à corps mais également à chasser, bref toutes les notions indispensables à connaître avant que le jeu ne vous donne une liberté totale, ce qui arrive au bout d’une heure environ. Vous voilà en train d’établir une nouvelle base et le jeu vous laisse libre d’explorer à votre guise ce nouveau monde. On se rend très vite compte que le terrain de jeu est immense, limite trop grand. Le jeu ne disposant que de voyage rapide très limité, vous allez parcourir d’énormes distances à cheval ou à pied. Pour l’anecdote, sachez que les cartes de Red Dead Redemption 1 et 2 se rejoignent. On est littéralement dans la continuité du précédent opus.

L’immersion est immédiate, notamment grâce à cette sensation de liberté offerte par le jeu. L’univers fourmille de détails qui vous laisseront bouche bée. Les environnements sont d’une variété rare et les transitions entre ces derniers sont parfaitement maîtrisées. Par exemple en se dirigeant vers la montagne, on voyage aux abords de forêts denses, en passant par des steppes où la végétation se fait de plus en plus rare, avant d’arriver progressivement dans des zones rocheuses où les premiers flocons de neige apparaissent. C’est d’ailleurs la météo dynamique qui permet de rendre cet univers plus vivant que jamais. Le temps change sous vos yeux et parfois de manière brutale. Toutes les conditions climatique y passe : brume, orage, pluie battante, tempête de neige dans les montagnes… On est à des années lumière d’un simple cycle jour/nuit proposé par la majorité des jeux en Open World (et que dire de ceux qui n’en n’ont pas, comme Spider-man). D’un point de vue personnel, j’ai trouvé que l’univers de cet opus est beaucoup plus proche de l’idée que je me fais d’un western en comparaison du premier Red Dead, notamment grâce à son ton et ses environnements. Red Dead Redemption 2 est un jeu qui vous happer complètement.

A l’heure où les jeux ont tendance à vous prendre par la main pour vous indiquer quoi faire, ce western est une invitation à la contemplation et la découverte. Autre différence majeur, la sensation de plénitude et de cohérence. La majorité de jeux bac à sable font totalement vide en comparaison de celui-ci. Il y a toujours quelque chose à observer ou faire ici : des animaux à chasser, un feu de camp avec des ennemis à débusquer ou juste un clampin à secourir ou dévaliser. On se surprend à passer des dizaines d’heures uniquement à se balader, chasser et pêcher. Il suffit de traîner sur reddit pour voir à quel point ces activités sont exaltantes pour beaucoup de joueurs. Ainsi, si on met de côté un système de pistage un poil nul, on est totalement immergé quand vient le moment de suivre un animal. Le jeu dispose d’animaux légendaires, qu’ils vous faudra pister, chasser et dépecer afin de revendre leur peau au trappeur. Même chose pour la pêche, on choisit avec soins ses appâts et on attend patiemment que ça mord ou alors faites comme moi et pêchez à l’arc, beaucoup plus efficace. Pour finir sur cette partie, je dirais que Rockstar Games vient de donner une leçon à l’industrie dans sa globalité. C’est comme si le maître revenait après une pause de quelques années pour reprendre son trône.

Une fois vos premières explorations effectuées, vous reviendrez tôt ou tard auprès de votre bande, qui a installé le nouveau campement. On découvre ici une toute nouvelle logique de gameplay. Il tiendra de votre responsabilité de fournir ou non le camp en ressources (médicaments, nourriture…), de participer financièrement au camp, d’aider vos comparses et d’aider en terminant des corvées pour la vie en communauté. Vous pourrez par exemple débloquer certains équipements au cours de l’aventure ce qui améliora les conditions de vie du camp et vous donnera certains avantages (accéder à des médicaments, des munitions…). Et que dire d’Arthur Morgan, personnage à la fois rustre mais attachant, violent mais pas méchant, on est très loin des coquilles vides qu’on nous propose d’habitude pour se projeter sois même dans les choix du jeu. Ici, vous agirez en votre âme et conscience dans certains moments, ce qui vous fera progressez d’un côté ou de l’autre sur la jauge de moralité. Mais les choix de la trame narrative ressembleront à Arthur avant tout, quelque soit votre morale (à première vue car je n’ai pas relancé une deuxième partie en jouant un salopard). Si ce n’est via les choix et le caractère, vous pourrez façonner votre Arthur Morgan via différentes options de personnalisation, à commencer par les vêtements. Demandez au trappeur de fabriquer des vêtements avec les peaux de bêtes que vous avez ramenées ou allez directement chez le tailleur pour être sapé comme jamais. Vous pouvez aussi aller chez le barbier pour choisir votre style, ou faire comme moi et laissez pousser votre barbe façon ZZ Top. A noter que barbe et cheveux poussent constamment et que si vous les coupez vous devrez attendre qu’ils repoussent. D’aucuns disent que Monsieur Morgan est un personnage bien plus intéressant que John Marston en terme de profondeur et je dois leur donner raison. Cela est aussi sûrement dû aux relations d’Arthur avec les autres personnages. L’alchimie opère, on sent un véritable lien entre Arthur et les membres de la bande, aussi différent soit-il. On se surprend à parler à toutes les personnes, à les aider et à partager des histoires de hors la loi au coin du feu. Néanmoins après une dizaine d’heures de jeu, les mécaniques de jeu sont totalement assimilées et la magie s’estompe. Ainsi on retourne de moins en moins au camp, à part pour prendre de nouvelles missions et se reposer.  

A la manière d’un GTA ou de n’importe quel jeu en monde ouvert, Red Dead Redemption 2 dispose de missions principales, secondaires et de diverses activités. Malheureusement, Rockstar Studios n’a pas réussi à se renouveler sur ce point comme elle a pu le faire sur l’environnement et l’ambiance. On reste en terrain archi connu dans cet épisode. On reprend le système des jeux Rockstar où on discute avec les PNJ pour rejoindre le point de départ de la mission, on nous donne des indications et la plupart du temps cela se finit en gunfight avant de rentrer au camp. C’est tellement dommage de la part des équipes de Rockstar de ne pas avoir su apporter une véritable proposition de gameplay à ce niveau. Pour vous donner un exemple, on est très loin d’autres jeux qui vous permettent différentes approches, comme la persuasion, l’infiltration etc. Prenons un exemple garanti sans spoil. Lors d’une quête secondaire, vous devez ramener au shérif un personnage ayant une prime. Vous aurez beau essayer d’être discret, d’approcher par un autre chemin, la cinématique se lancera quoi qu’il arrive et vous devrez subir la mission de la manière dont Rockstar l’a conçue. C’est surement pour moi l’un des plus gros défaut du jeu, le manque de saveur de l’écriture des quêtes et de leur gameplay. Sans surprise, sans réelle saveur elle me rappelle celle de GTA  5, qui commençait déjà à m’écoeurer. Cela ne gâche pas le jeu, loin de là, mais on aimerait voir plus de prise de risque et de créativité monsieurs les game designers. Car en l’état, on a surtout l’impression que les équipes ont repris le squelette des anciens jeu et se sont concentrées sur l’univers plutôt que sur le gameplay. D’ailleurs, cela se ressent dans le contrôle de votre personnage. Tous les joueurs vont le diront, il y a une certaine inertie quand on contrôle Arthur Morgan, mais cela se comprend facilement. Ce que je pardonne moins, ce sont les contrôles presques identiques de Grand Theft Auto 5.

On a tout simplement l’impression de braquer une voiture lorsqu’on veut se mouvoir dans des petits espaces. Tirer sur un loup à ses pieds est une corvée et choisir un objet précis à examiner devient pénible, la faute également à une interface aux fraises. Ainsi, il existe deux boutons différents pour « fouiller » : Carré et triangle (X et Y sur xbox one), rajouté à ça l’option d’appuyer longuement pour certaines actions et cela devient vite le bordel. Il n’est pas rare de faire une fausse manipulation, comme par exemple lorsque j’ai voulu verrouiller une personne avec L2 pour lui parler, et cela a dégainé mon arme, me propulsant l’homme à abattre dans la ville. Je vous laisse chercher sur reddit, le jeu est rempli de ce type de problèmes d’ergonomie. Encore une fois, cela ne ruine pas l’expérience de jeu, mais on aimerait voir Rockstar investir plus de temps sur l’ergonomie. Dernier point, l’interaction et les dialogues sont trop limités. En proposant au joueur de faire des choix, Red Dead Redemption 2 se retrouve le cul entre deux chaises : la volonté de façonner son histoire et celle de sa bande, mais un manque d’interaction avec les personnages et de choix pour en faire un RPG. Les options de dialogues se limitent à oui ou non, attaquer par la droite ou la gauche, emballer c’est peser. J’aurais voulu pouvoir maroufler en embrouillant des types, interpeller un flic quand je vois un membre du Klux Klux Klan proférer des atrocités dans la rue, mais malheureusement, cela n’est tout simplement pas possible. Le jeu est très linéaire sur ce type de phases. Heureusement, le jeu a une variété d’activités pour casser la monotonie. Tout y passe, poker, jeu du couteau, domino, black jack etc. Rajoutez en plus les quêtes de recherche d’objets (os de dinosaures, cartes de cigarettes…), couplé avec des cartes au trésor et vous aurez de quoi vous amuser. Bonne chance à tous ceux qui veulent tenter de finir le jeu à 100%.

Pour ce qui est des combats, on reste là aussi sur du classique. Le combat au corps-à-corps n’a rien s’enthousiasmant, mais fort heureusement la plupart du temps vous réglerez vos conflits l’arme à la main. En ce qui concerne le système de gunfights, il est assez bon, forcément car repris presque intégralement de Red Dead Redemption. Les affrontements sont nerveux et fluides et les impacts de balles se font clairement sentir. On sent toutefois un manque de rapidité au niveau de la visée, même après avoir réglé la sensibilité au maximum. On peut toujours utiliser le système de sang-froid pour marquer les cibles avant d’effectuer l’ensemble des tirs en slow motion. La seul véritable nouveauté consiste en l’apparition d’une killcam. Cela fait vraiment maigre. A noter que vous disposerez (comme dans le premier, encore…) d’un large choix d’armes pour mener vos actions. Du sniper au fusil à pompe, il y en a pour tous les goûts. Vous pourrez d’ailleurs les personnaliser chez l’armurier : du canon à la crosse, un grand nombre d’options s’offrent à vous. Ce qui est assez ironique, c’est que les duels sont une des seules choses qui n’est pas une copie carbone du premier épisode et ils sont ratés. J’ai trouvé ce gameplay trop laborieux et basique pour être fun. En revanche, le jeu dispose d’un système d’indicateurs nommé noyaux, qui indiquent différentes caractéristiques: votre santé, votre énergie, votre sang-froid, la santé de votre cheval et son énergie. Les noyaux déterminent la vitesse de régénération de chaque jauge liée au noyau. Vous devrez dormir et manger pour restaurer vos noyaux. Heureusement, vous pouvez également utiliser certains produits pour restaurer une partie de chaque jauge lors des moments difficiles. L’idée est intéréssante, même si cela fait beaucoup de paramètres à gérer, surtout au début du jeu.

Un autre point central à noter dans un jeu Rockstar, concerne le système de recherche. Une fois que vous avez bien foutu la merde dans une ville pour le fun et que la moitié de la région vous cherchera, les choses sérieuses commencent. Encore une fois, pas de révolution dans ce domaine. Si vous commettez un crime, vous n’aurez pas de problème tant que personne ne vous voit (dans la théorie seulement, car j’ai déjà été traqué, alors que je me défendais au milieu des montagnes). Si on vous voit, vous pourrez pourchasser le témoin potentiel pour le menacer si il va voir le shérif ou le tuer « tout simplement ». Autre situation débile pour illustrer ce phénomène, le fait de devoir tuer des ennemis par dizaines durant une mission et d’être aperçu pendant que je faisais les poches d’un cadavre juste après la fin de la cinématique par un clampin qui passait par là. Imaginez maintenant si vous êtes dans une zone plus fréquentée. Vous l’aurez compris, si vous commettez un méfait dans un ville, à part tuer tous les habitants, vous serez donc forcément recherché. Une traque commence alors dans la zone du crime, représentée par une cercle rouge sur votre mini map (comme c’est original). A vous d’en sortir le plus vite possible. Néanmoins, si vous êtes reconnu en train de commettre un crime, les autorités du comté mettront une prime sur votre tête et c’est là que débute les véritables ennuis. Les chasseurs de prime vous tomberont dessus à certains moments et cela peut s’avérer vite pénible. Il ne vous restera plus qu’à vous affranchir du coût de la prime à la poste. En tout cas, cela me fait beaucoup rire de voir que dans un jeu avec une telle précision apportée aux détails, 10 chasseurs de primes vous traque sans relâche pour vous faire la peau, tout cela pour une prime de 10 dollars (soit par mercenaire le prix d’un menu à Flunch aujourd’hui).

En bref, Red Dead Redemption 2 ne réinvente rien en termes de gameplay et c’est bien là le problème central du jeu. Il repose presque intégralement sur le gameplay de son aîné et de la recette globale Rockstar. Cela peut notamment s’expliquer par le fait que le développement du jeu ait commencé il y a 9 ans, et qu’il n’a pas été complètement revu au fil de la production. Mais cela serait malhonnête de ne pas reconnaître tout ce qu’apporte cet épisode, à commencer par le soin du détail. En vrac, le fait que votre chapeau peut tomber durant une phase d’action, qu’il existe plusieurs versions de voix enregistrés en fonction de la distance entre les protagonistes, les ombres et les effets de lumière, la taille des testicules des chevaux qui change en fonction de la température (oui oui,  il ont poussé le détails à ce point) et bien plus encore. On peut se questionner sur la pertinence de toutes ces features, mais il n’empêche que le fait que les animations soient réalistes et que chaque objet soit présent physiquement et non uniquement par une texture quelconque change la donne. Pour vous en convaincre, empiler plusieurs peaux sur votre cheval et constater les couches s’empiler indépendamment (NDLR: et l’impact que cela a sur votre monture).

Tout ce que nous venons d’évoquer à l’instant est rendu possible par une technique de haute volée. Arriver à pousser ma PlayStation 4 classique dans ce type de limites relève de la performance. Il n’y a pas de baisse de frame rate (éventuellement à certaines occasions dans la plus grande ville du jeu), la distance d’affichage est phénoménal et le rendu de la faune est sublime. On pourra signaler des visages féminins moins bien modélisés que ceux des hommes et quelques légers problèmes de-ci de-là, mais dans son ensemble le jeu est une prouesse technique. Coté musique, c’est encore un sans faute. Elle sait se faire discrète quand il le faut et monte en intensité dans les moments épiques. Saluons le travail de Woody Jackson, qui délivre une bande sons remarquable, parfaitement adaptée à son média. En mélangeant les sonorités de guitares, de violon, de banjo et autres instruments de l’époque, on profite d’une bande originale qui nous fait penser à celle de Gustavo Santaolalla sur Last of Us… à écouter absolument en chevauchant dans les grands espaces.

Avant de clôturer ce test, je voulais passer rapidement en revue quelques points qui me paraît important de citer. Commençons par les différentes caméras disponibles. Au nombre de quatre, nous avons la vue rapprochée, éloignée, la fameuse vue FPS qui manque de sensation pour être fun à jouer, et la vue cinématique, pour profiter du paysage mais inutilisable durant les phases d’action. Second point, la physique du cheval, même si elle est en bien des points remarquable (oublié Skyrim), cela devient rapidement pénible de se prendre des arbres ou de voir votre cheval se ramasser à la moindre collision, même après 10 heures de jeu. D’autant plus que ce dernier peut mourir si vous ne faites pas attention. Je vous laisse imaginer le ragequit quand cela arrive car votre compagnon vous est rentré dedans (histoire vrai). Néanmoins, vous l’aurez compris, la relation entre Arthur et son fidèle destrier est fondamentale et parfaitement retranscrite. Cela devient notre cheval pour le reste de l’aventure, même si cela devient accessoire une fois parti à la recherche d’un des meilleurs canassons sauvages à apprivoiser. Dernier point, le jeu est assez limité en terme d’interactions et il est très sage en comparaison des GTA. Pas de nudité ici, pas de racolage bête et méchant, mais un ton sarcastique et plus adulte. Je ne m’aventure pas à déclamer une phrase de journaliste en manque d’inspiration qui dirait “qu’il s’agit du jeu de la maturité pour Rockstar”, mais vous voyez l’esprit. Je pense n’avoir même pas à parler de la durée de vie qui est gigantesque. Vous dire que la quête principale dure environ 30 h ne veut pas dire grand chose car il serait vain d’y jouer en ne suivant que les missions principales. Il s’agit d’un hymne à la découverte et la flânerie. Quoi qu’il en soit, vous aurez bien assez de quoi faire en attendant l’arrivé du mode multijoueur qui devrait débarquer d’ici quelques semaines.

Très bon Obligé !
Oubliez les sites qui ont mis 21/20, ces journalistes n’ont clairement pas d’esprit critique. Alors oui le jeu est incroyable car il est une invitation à l’exploration, à la contemplation, mais un jeu vidéo se jauge avant tout sur son gameplay et celui de Red Dead Redemption 2 est resté bloqué en 2010. Ce jeu a des choses à raconter, sur la fin d’une ère ainsi que sur notre époque, notamment via des thèmes aussi varié que le racisme, la liberté, la fraternité… et c’est ce qui rend ce jeu particulièrement fascinant. Je ne peux pas fermer les yeux sur tous les problèmes de Red Dead Redemption 2, en premier lieu son gameplay daté. Mais au delà de ça, le titre apporte une véritable révolution en terme d’Open World. Ainsi, même si on décide de laisser de côté une narration très convenue après quelques heures de jeu, il reste un univers qui ne vous lâchera pas de si tôt et c’est pourquoi Red Dead Redemption 2 figure dans ma liste d’indispensable de cette année 2018. Sur ce je vous laisse, les grands espace m’appel. See you cowboy.

Jeu testé sur PlayStation 4 à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.

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