Xbox One

[TEST] Sunset Overdrive

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Ce mois-ci la Xbox One a déjà eu un bon gros jeu, une exclusivité du nom de Forza Horizon 2, mais la console de Microsoft voit débarquer aujourd’hui un second titre dans la droite ligné des jeux sur lesquels on s’éclate comme des petits fous. Développé par Insomniac Games, Sunset Overdrive avait été présenté à l’époque de son annonce avec une simple vidéo où se posait la question: « Mais où est-ce qu’ils veulent nous embarquer avec ça ?! » Aujourd’hui nous allons avoir la réponse de ce que peut être ce jeu qui se veut être un mix de Ratchet & Clank, Dead Rising, inFAMOUS et même Jet Set Radio boosté par un humour bien gras ! Filons faire un tour à Sunset City !
Testé sur Xbox One à partir d’une version dématérialisée fournie par l’éditeur

SunsetOverdrive_CoverTout commence avec la nuit de l’horreur, une nuit où tous les consommateurs de Sunset City ont vu leur état passer de l’humain qui s’éclate à dancer et boire de l’OverCharge à celui de mutants bien dégueulasse. « La faute à qui ? » Il semble que le fautif n’est autre que l’entreprise Fizzco qui vend cette boisson qu’est l’OverCharge aux habitants de Sunset City et qui va petit à petit décimer cette ville de sa population. Mais, car il y a un mais, VOUS êtes là ! Oui vous le héros ou l’héroïne prêt(e) à sauver le monde (ou plutôt à sauver son cul). Dans votre mésaventure vous allez faire équipe avec Walter, un ancien chef de la sécurité de chez FizzCo, Bob dealer qui est toujours près à vous refourguer des armes et autre matos pour dézinguer à tout va et Floyd, le cliché du black magouilleur.

SunsetOverdrive_004Vous êtes le héros de cette aventure, et comme tout héros qui se respecte dans un jeu de ce genre, un monde ouvert, vous allez devoir prendre forme. Passage obligé par le choix de votre sexe (celui qui dit « long »… est un lourd) entre homme et femme, votre silhouette entre svelte et musclée, votre trombine, couleur de peau, cheveux etc. Une fois habillé avec là aussi le choix de vos dessous, par dessus, accessoires et couvre chef, vous voila lâché dans Sunset City et son level design de folie afin de combattre les mutants overdosés mais également les forces de sécurité de FizzCo. Vous pouvez comme dans de nombreux jeux du genre (les jeux à monde ouvert) parcourir la ville en marchant comme si de rien n’était dans la rue, mais vous ne feriez pas long feu. Pour vous déplacer, vous allez pouvoir vous servir du quasiment tout ce qui compose la ville pour sauter et rebondir, utiliser la moindre rampe pour faire du grind plus ou moins rapide, vous laisser glisser le long des câbles électriques, marcher sur les murs… et même sur l’eau tel le Messi il y a deux millénaires !

SunsetOverdrive_002Maintenant que vous avez pris connaissance de votre terrain de jeu, voyons de plus près comment vous allez mener votre quête à bien, et surtout avec quoi. S’attaquer au mal, c’est bien. Le faire avec style, c’est cool (très cool même), mais le faire avec des armes, c’est encore mieux (et surtout TRES utile !). Vous débutez votre aventure avec une vulgaire batte de baseball -que vous allez garder sur vous en permanence- et au fil de votre aventure, vous allez acquérir des armes de plus en plus puissante. Du révolver au lance nounours explosif en passant par une espèce de fusil de chasse, certaines de vos armes semblent sortir de l’imaginaire d’un détraqué adepte de la torture. Sachez que vos déplacement peuvent vous permettre d’être plus efficace avec l’augmentation d’une jauge de style, à quatre niveaux, qui active vos rushs et Overdrive. Plus vous faites de figures ou enchainez les actions sans toucher le sol, plus longtemps votre rush et votre overdrive seront actifs. Le Rush offre du bonus de puissance à vos actions et à vos armes alors que l’Overdrive sera un bonus de pourcentage. Les rushs se fabriquent en glanant ici et là de vieilles baskets, du PQ, des lentilles issues des caméras de sécurité qui parsèment la ville lors de leur création au travers des cuves qui se situent dans vos camp de base durant une nuit où votre mission sera de protégé ces cuves à la manière d’un « tower defense » en plaçant stratégiquement des pièges en plus de tirer sur le moindre mutant qui s’approche de trop près. Tous ces rushs et overdrives peuvent être sélectionné, placé et activé comme bon vous semble dans le menu de configuration de vos armes et stiles. Une bonne combinaison d’armes, de rushs et d’overdrives fera de vous une véritable machine de guerre.

VSunsetOverdrive_001otre quête contre le mal est alimentée de missions diverses et variées qui vous enverront, via le scénario du jeu ou non, aux quatre coins de la ville chercher des objets, relever des défis de vitesse, de temps ou de quantité. Toutes ces missions, défis et quêtes vous rapporteront ou débloqueront de quoi acheter des objets dit « cosmétique », comme des fringues, des coupes de cheveux, du maquillage etc., des armes et des overdrives. Avec tout ce qu’il y a ramassé, vous en avez pour des heures de jeu bien pleines (l’achat de cartes des zones et pour un éléments bien précis est possible dans votre camp). Soyons clair, le jeu est bourré d’humour (qui ne conviendra pas forcément à tous), se moque des clichés, fait des clins d’oeil à un nombre incroyable de références de la pop culture. Entre les « punch line » qui fusent avec une version française d’un très grand cru aussi bien avec un personnage masculin que féminin (c’est à noter), à vos « respawn » tous plus débiles les uns que les autres après une mort affreuse aux téléportation qui vous feront sortir d’un chiotte de chantier, Sunset Overdrive tire presque dans le pipi caca vulgaire, mais ne dépasse les bornes pour autant !

SunsetOverdrive_005Alors oui, le jeu solo est une partie essentielle du titre, mais les développeurs ont également pensé au jeu à plusieurs via le « Team chaos ». Dans la ville sont disséminés des photomaton servant de hub d’entré au jeu en ligne. Un fois son quartier et son type de partie choisit (public ou privée) vous entrez dans la danse à huit joueur où l’on vous demandera de réaliser en coopération des défis que vous avez effectués ou non dans votre partie solo. Pour faire court, on défouraille à plusieurs dans un joyeux bordel d’hémoglobine et de mutants explosés. Rien de transcendant, mais très sympa de faire les cons en bande dans toute la ville !

SunsetOverdrive_003Comme pour Forza Horizon 2, Sunset Overdrive ne souffre d’aucun ralentissement durant vos parties, et pour cause le jeu tourne en 30 fps constantes ! Une prouesse lorsque l’on prend le temps de jeter un oeil à la vitesse de défilement du jeu pendant vos grinds, le nombre de mutants ou d’hommes de main de FizzCo dans une zone sans compter les effets d’explosions issues de la mort de ces premiers. La ville riche en contenu et en couleurs représente une zone de jeu assez grande pour ne pas être trop blazé des décors (même si une bonne partie se répète assez souvent) et la musique pop-rock qui vous accompagne vous offre une rythmique assez dynamique. On peut reprocher quelques éléments à Sunset Overdrive comme par exemple une carte (dans le menu) pas très lisible si l’on ne supprime pas quelques icônes, une animation faisant perdre un peu la tête lors de certaines phases de jeu avec des caméras là où elles ne devraient pas être et vous mettant en difficulté, une difficulté justement trop peu élevée et des missions/défis qui se répètent quelques peu. Mais passé un certain temps, et avec l’augmentation de votre « skill », vous ne prêterez plus attention à quelques un de ces défauts pour profiter pleinement de cette folie.

Critvert Sunset Overdrive est un titre qui défoule, avec lequel on s’amuse, si on se laisse prendre au jeu et si l’on est client du genre d’humour qu’il propose. On pourra lui reprocher une répétitivité d’action, un humour un peu lourd par moment, mais le jeu offre tellement de possibilités de gameplay grâce aux mélanges d’actions que vous effectuez pour vous déplacer, la manières avec laquelle vous user de vos armes pour les utiliser complément les unes des autres et surtout des clins d’oeils à toutes les dix minutes qu’il est difficile de lui en vouloir. J’irai jusqu’à dire que l’essayer c’est l’approuver.
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