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[TEST] The Evil Within

TheEvilWithin_BanLes jeux de type survival horror sont de retour par la grande porte, car après l’Alien: Isolation de The Creative Assembly édité par Sega, c’est au tour de  Bethesda Softworks d’éditer The Evil Within développé par Tango Gameworks avec à sa tête Shinji Mikami. S’il y en a encore parmi vous qui ne connaitriez pas ce monsieur, sachez que c’est en partie à lui que l’on doit la licence Resident Evil ! Cette année, il revient sur le devant de la scène avec The Evil Within et son ambiance crade, flippante et glauque à souhait. Le « maitre » est-il toujours aussi tordu dans le traitement de la peur qu’il veut imposer au joueur ?  Nous allons tentez de vous apporter une réponse dans le test qui suit.
Testé sur Playstation 4 à partir d’une version fournie pas l’éditeur

TheEvilWithin_002Comme dit dans l’introduction juste au dessus, The Evil Within est « sale », mais sale dans le sens où c’est l’ambiance qui veut ça par un rendu visuel particulier avec un grain sur l’image et des bruitages plus qu’explicites. Tango Gameworks a décidé d’imposer un environnement malsain aux joueurs en plus d’un format particulier d’image (lié surtout à des soucis techniques à cause d’un framerate poussif si l’on maintenait un format « standard »). c’est donc dans cette ambiance que le joueur va devoir se frayer un chemin jusqu’à la fin du jeu !

TheEvilWithin_005Tout commence avec un appel de police où le central demande à Sebastian Castelianos et son équipe, d’aller de toute urgence à l’hôpital psychiatrique Beacon de Krimson City où la situation semble dégénérer. Une fois arrivé dans les murs de cet asile, ils se rendent compte assez rapidement que c’est bien pire qu’on le pense, c’est un véritable bain de sang et il n’est pas sûr de retrouver des survivants dans cet enfer. En effet, il apparait sur les caméras de sécurité, une personne qui n’est surement pas là pour rendre visite à un proche, qui étripe tout ce qui bouge et va même venir vous surprendre… S’en suit un réveil tête à l’envers, pendu par les pieds, dans un lieu assez inhospitalier où se trouve un type avec qui nous n’aimerions pas nous retrouver pour prendre le thé. Reste à vous libérer de cette position plus qu’inconfortable, fuir vite et sans vous faire voir !

TheEvilWithin_006Car c’est ça, The Evil Within va vous embarquer dans une fuite en avant, équipé du strict minimum dans un premier temps. Le jeu va rapidement vous faire penser à un Resident Evil dans son contenu et plus précisément le quatrième épisode ! Là où le jeu de Tango Gameworks offre une alternative au style R.E., c’est surtout dans l’utilisation des pièges, que vous aurez tendance dans un premier temps à désactiver, mais certains vous serons bien plus utiles contre vos ennemis croyez-moi. Placez-vous derrière un piège à loup en faisant face à un ennemi pour qu’il vienne s’y prendre les pieds, libérez un pluie de piques sur l’un d’eux, faites lui exploser la tronche etc. Cependant, si vous prenez l’option de les désactiver, cela vous apportera du contenu pour réaliser des compléments pour votre arbalète comme des flèches explosives ou électrifiées par exemple (du crafting). The Evil Within est un jeu PU-NI-TIF. Vous n’avez pas le droit à l’erreur ou presque.

TheEvilWithin_004Même si le jeu est punitif, vous n’allez pas être bloqué pour autant à cause d’un manque d’énergie puisque vous pouvez en récupérer et surtout vous pouvez augmenter vos capacités/compétences grâce à des fioles verte qui sont utiles pour « acheter » des évolutions au moment de vos sauvegardes. Ces sauvegardes sont repérables grâce au morceau « Claire de Lune » de Claude Debussi, celui-ci vous amènera devant un miroir faisant office de porte vers cette salle de sauvegarde et de modification de vos compétences. Salle qui se compose également de casiers où, si vous avez trouvé la clé correspondante, vous y récupérerez des objets. Revenons sur cette histoire d’augmentation de compétences avec ces fameuses fioles qui vous permettent de monter en grade sur vos aptitudes à courir plus longtemps, augmenter le nombre de vos munitions et/ou les dégâts de vos armes, etc.

TheEvilWithin_003Le point fort de The Evil Within est l’ambiance que l’on y trouve, à partir du moment où l’on est fan de ce genre qu’est le survival horror et du film d’épouvante. Une caméra rapprochée et perfectible qui vous met la pression, un format d’image proche du 21:9 vous limitant quelque peu l’angle de vue (et qui a surement des répercussions sur cette fichue caméra), un grain d’image assez prononcé, des phases de jeu en noir et blanc, des lieux sales et même « dégueulasses » parfois, des bruitages assez dérangeants, des ennemis tout aussi crades que les lieux que vous visitez, des pièges de fourbes… Un jeu à ne pas mettre entre toutes les mains et encore moins celles des rageux.
Le(s) point(s) faible(s) c’est aussi cette caméra qui parfois n’en fait qu’à sa tête nous mettant dans des situations complètement délirantes, c’est aussi une certaine difficulté pour pourrait en rebuter certains, mais pour cette dernière, rappelons juste que vous n’êtes pas dans un jeu « Mon petit poney ».

Critvert Tout comme Alien: Isolation, The Evil Within marque vraiment le retour de la peur dans le jeu vidéo, de la mort en un coup, du « die and retry » comme on avait tendance à ne plus en avoir ces dernières années (sauf sur la licence Dark Soul). Shinji Mikami et le studio Tango Gameworks ont décidé de faire mal au joueur, très mal même. Alors même si il ne révolutionne pas le genre, qu’il a une technique loin d’être à la hauteur de la current gen, The Evil Within fait ce qu’on lui demande faire… nous déranger dans notre confort et augmenter nos pulsations cardiaques !
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