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[TEST] The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D

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Qui ne connaît pas la fameuse saga The Legend of Zelda ? Cette saga est sortie à l’origine sur Famicom au Japon (NES dans le reste du monde) en 1986, elle nous met -généralement- dans la peau de Link pour sauver la princesse Zelda… OUI, contrairement aux idées reçues par les « noobs », nous ne contrôlons PAS Zelda mais bien Link ! Très novateur pour l’époque le genre s’est peu à peu développé avec un deuxième épisode, sur NES toujours, l’année suivante avant de prendre son envol avec un épisode SNES (qui reste pour beaucoup le meilleur épisode de la série) nommé : The Legend of Zelda : A Link to the Past. Pour être franc, je n’ai pas commencé la saga Zelda avec cet épisode pour une raison très simple : lors de sa sortie en 1992 en Europe, j’avais 6 ans… C’est donc avec l’épisode Gameboy en 1993 que j’ai commencé à faire mes armes sur ces jeux. En attendant une version Nintendo Wii U qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez et après un remake de The Legend of Zelda : Ocarina of Time sorti il y a déjà 4 ans -toujours sur 3DS-, nous voici donc avec une réédition de l’épisode Majora’s Mask, tout en 3D avec quelques ajouts supplémentaires et surtout compatible avec la nouvelle New 3DS sortie le même jour ! Cet achat est-il vraiment nécessaire pour une personne qui a déjà joué à la version N64 ? La New 3DS apporte-t-elle un réel confort de jeu ? Verdict.
Testé sur Nintendo New 3DS XL avec une version fournie par l’éditeur
Un des pouvoirs du masque Mojo

Un des pouvoirs du masque Mojo

Cet épisode de Zelda a toujours eu la réputation d’être l’épisode le plus sombre de la série et celle-ci n’est pas prête de changer. L’histoire du jeu se situe juste après l’épisode Ocarina of Time et cette fois-ci Link doit sauver le monde de Termina en 3 jours ! 3 petits jours pour sauver le monde, c’est peu certes mais c’est sans compter sur la puissance d’une arme légendaire : l’ocarina ! Grâce à cela, Link pourra tout simplement revenir au 1er jour de l’histoire afin de tout recommencer… Oui, à chaque retour dans le temps, tout ce que vous aurez fait sera à refaire, mis à part bien sur les évènements importants tels que les donjons terminés ou les armes récupérés. Par contre pour le reste des objets, tout sera de nouveau à récupérer de même que les missions annexes ! Si ce concept est assez déroutant au début, au fur et à mesure de l’avancée du jeu il prend vraiment tout son sens et il y a un certain plaisir à revenir dans le temps pour tenter de changer le cours de l’histoire. Ce jeu ajoute également un élément de gameplay jamais vu auparavant dans une The Legend of Zelda avec l’utilisation de masques pour changer notre apparence mais également nos capacités. Ainsi, si Link sait parfaitement manier épée et bouclier, une fois transformé en Mojo avec le masque adéquat, notre héro saura voler dans les airs grâce à des fleurs, mais également cracher des bulles ou bien encore rebondir sur l’eau. Une vingtaine de masques est disponible, certains d’entre eux sont plus ou moins « optionnels » dans votre quête mais ils ont tous une utilité.

C'etait quand même bien l'époque de la N64 !

C’etait quand même bien l’époque de la N64 !

Au rayon des nouveautés que nous apporte ce remake Nintendo 3DS, elles sont assez nombreuses. Commençons déjà par les graphismes qui ont été -comme pour l’épisode The Legend of Zelda : Ocarina of Time- légèrement retravaillés, ils sont maintenant plus fins que l’épisode N64 (heureusement) et ils sont également intégralement en 3D stéréoscopique. Je vous avoue que la fonction 3D sur la 3DS première du nom n’était pas souvent activée chez moi pour la même raison que plusieurs personnes : le fait d’être obligé de rester pile en face de l’écran dans un angle bien précis. La New Nintendo 3DS corrige cela ce qui permet de découvrir quelques années après une nouvelle façon de jouer en 3D stéréoscopique. Le jeu ajoute également la fonction gyroscope pour,  par exemple, pouvoir viser à l’arc en déplaçant la console et bien sûr il gère le second stick de la New Nintendo 3DS pour contrôler plus facilement la caméra (il est aussi compatible avec le Circle Pad Pro de la 3DS classique bien évidement). Par contre, petit point négatif pour ma part : l’utilisation des deux nouvelles gâchettes sur la New 3DS. En effet celle-ci reprennent tout simplement la fonction des autres gâchettes. Si le bouton R sert par exemple à se protéger avec son bouclier, le bouton ZR sert à la même fonction. Eiji Aonuma (producteur du jeu) avait déclaré il y a peu que le jeu serait diffèrent selon si vous jouez sur 3DS et New 3DS. Je vous avoue que je reste vraiment sceptique sur cette différence tant je ne la ressens pas… Alors oui, le second stick permet de contrôler la camera me direz-vous, en effet mais comme je l’ai signalé il est compatible avec le Circle Pad Pro de la 3DS. Les temps de chargement sont en effet un peu réduit mais de là à parler de réelle différence, je ne pense pas.

Tout commence avec cette personne ...

Tout commence avec cette personne …

Le jeu en lui-même est, comme tout The Legend of Zelda qui se respecte, coupé en plusieurs phases : une petite introduction, un premier donjon avec dedans un objet nécessaire à la quête, puis un second donjon, un troisième etc. etc. ! Ce The Legend of Zelda : Marjora’s Mask est assez « diffèrent » à ce niveau-là : en effet il vous proposera uniquement 4 vrais donjons mais surtout (et c’est ce qu’il fait sa force) c’est sa multitude de quêtes annexes ! Si la trame dite principale vous prendra 10-15 heures (pour ceux qui ne connaissent vraiment pas le jeu !), les quêtes annexes doubleront cette durée de vie. C’est assez rare ces dernières années de nous sortir des jeux avec une aussi bonne durée de vie, vous en aurez pour votre argent ! Le gameplay de The Legend of Zelda : Majora’s Mask est grandement facilité avec l’usage de l’écran tactile de la 3DS. En effet, là où sur N64 les boutons C vous permettait d’avoir des objets en raccourcis, sur 3DS il vous suffit juste de tapoter dessus pour les activer. Croyez-moi, dans un donjon où vous devez passer de l’arc aux bombes en passant par un masque Mojo, l’écran tactile fait des miracles.

Critvert Après un super remake de The Legend of Zelda : Ocarina of Time et un épisode inédit (A Link Between World) assez déroutant au 1er abord, Nintendo nous ressort du tiroir le dernier épisode sorti sur N64 avec toujours ces améliorations qui font plaisir. Le jeu vaut-il son prix ? Clairement que oui, vous ne trouverez plus beaucoup de jeux à ce prix-là avec une telle durée de vie. Mérite-t-il l’achat d’une New Nintendo 3DS ? Je reste vraiment sceptique sur ce point la tant les améliorations n’ont pas été flagrantes pour moi dans ce jeu (même si à terme elle reste une console à avoir bien sûr !). Pour les personnes en quête d’un très bon jeu sur portable, achetez ! Pour les fans de The Legend of Zelda qui veulent redécouvrir le jeu, prenez-le également. En attendant la sortie de l’épisode Nintendo Wii U, la firme de Kyoto nous gratifie encore d’un très bon remake et nous replonge donc plusieurs années en arrière ! Merci.
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