Le second opus de Toukiden a franchi un nouveau pas dans son gameplay. Une amélioration non négligeable pour attirer les nouveaux joueurs de RPGs/beat’em all comme les anciens. Tueurs de monstres en devenir, soyez au rendez-vous, car Toukiden 2 n’attend que vous pour sauver le monde de l’invasion des Onis. Avant de pouvoir trancher des membres, il nous faut tout d’abord créer notre personnage. La manière de faire son Héros est identique que sur le premier Toukiden : choix du sexe, du visage, des yeux (couleurs), etc. On notera tout de même quelques petits ajouts supplémentaires lors de la création (cheveux, visages). Deux nouvelles armes s’ajoutent aux 9 déjà existantes, l’épée/bouclier et le fouet à chaîne. L’un permettant de jouer défenseur et l’autre de réaliser des attaques de zone ou d’attaquer plusieurs membres d’un boss. Fin de création, on passe à une cinématique d’intro qui ne traîne pas dans le blabla.
La ville de Yokohama est envahie par des Onis (les monstres du jeu). On aperçoit alors des tueurs de monstres (Slayers) qui viennent les affronter. C’est là que le joueur entre en scène. Un petit tutoriel l’attend pour lui initier les bases du gameplay. Puis un monstre gigantesque fait son apparition qui provoque une faille temporelle en aspirant notre héros. La mise en scène et le dialogue sont toujours soigneusement travaillés par les scénaristes du jeu. Ce petit détail est assez important dans l’univers de Toukiden. Même s’il y a un peu trop de dialogue, il est primordial de les avoir pour un joueur qui s’intéresse à l’univers et aux personnages de Toukiden 2. A noter que le jeu n’est pas traduit en français. Un point qui peut en faire rebrousser chemin certains. Le joueur va découvrir la grande nouveauté de Toukiden 2. Lors du combat contre les Onis, nous avons un nouveau didacticiel sur la « main du monstre » (Demon Hand).
Cette nouvelle aptitude est un vrai bonus pour le gameplay. Il augmente la fluidité du combat et permet de faire des attaques dans les airs. Mais aussi de s’accrocher aux monstres ainsi qu’à l’environnement si possible. Un petit cercle rouge indique cette possibilité. Cet accessoire est aussi utilisé pour détruire un membre d’un Oni, faisable uniquement après avoir rempli une jauge. Revenons à l’histoire, suite à toutes ces pérégrinations, l’attaque des Onis tombe à l’eau et le joueur peut enfin découvrir le village de départ. Le village de Mahoroba est plus grand que son prédécesseur. On retrouve les principaux commerçants avec des ajouts (ou non) comme le forgeron qui va améliorer et créer des armes et armures, le marchand, le bain de purification qui améliorera certaines compétences et j’en passe.
Le donneur de quête ne fait plus office d’agent de la quête principale, mais donnera à la place des missions annexes qui ressemblent à des quêtes de chasse. La prêtresse améliore elle les Mitamas (Esprits héroïques) et permet aussi de booster le héros avec de la nourriture et le choix de ses partenaires. Le système de prière est lui aussi toujours présent. Il y a une nouveauté qui est la machine de la chercheuse permettant de créer des matériaux pour le craft d’armes et armures. Il y a aussi un conseiller à côté du donneur de quête qui propose un tutoriel pour chaque arme du Jeu. Il est conseillé d’aller le voir pour faire une petite piqûre de rappel. Suite à ces présentations avec vos compagnons de route pendant toute l’aventure, la découverte du monde est la prochaine étape. Le plus grand changement de Toukiden 2 est son Open World qui est divisé en 6 parties.
Chaque section est précisée après un point d’accès qui correspond à un Age (Guerre, Paix, autres…). Dans ces Ages, il y a des petits Onis à trancher, mais aussi des grands Onis qui font leur apparition au bout d’un moment. Le combat contre un grand Oni est délimité par une zone. On peut s’en échapper en avançant sur la limite. Chaque zone à son propre environnement ce qui montre l’investissement des développeurs pour améliorer les défauts du premier Jeu. Pendant l’aventure, on peut avoir un maximum de 3 partenaires qui seront constamment avec nous et un partenaire qui se joindra au groupe si on l’aide dans sa quête. Ce partenaire bis est limité à sa section. Un petit groupe de 5 Slayers se forment donc pour tuer des monstres, il faut juste penser à le récupérer à l’entrée de la section. Le déplacement dans chaque région peut se faire en débloquant les portails et en réduisant les trous de miasme de la zone.
Une nouvelle fonctionnalité nous permet de courir rapidement en utilisant la barre d’endurance. Le menu a été repensé en toute simplicité pour éviter de retourner à chaque fois dans notre hutte. Pour compléter les zones, nous allons trouver des quêtes secondaires, des emblèmes à trouver ainsi que des écrits. Il y a aussi des éléments que l’on peut utiliser avec la main du Démon et le lancer sur les monstres comme le Feu et le Vent. Des zones cachées sont aussi à découvrir. Toutes les missions annexes et quêtes principales sont sans interruption dans le monde ouvert. Seules les quêtes de chasse vous envoient dans la zone quand vous quittez le village. Les Mitamas peuvent être récupérés de plusieurs façons, par quête ou en tuant des Onis. La gestion des Mitamas a été revue, mais on a toujours 3 Mitamas activés. Dans le précédent volet, l’arme pouvait contenir trois Mitama maintenant il y en a qu’un seul.
Les deux autres seront placés sur l’armure et sur la main du Démon. Chaque Esprit Héroïque possède des boosts et on peut en activer que trois par Esprit (donc 9 boosts au total). Certains Esprits ont des liens entre eux et peuvent apporter des bonus. Ces liens peuvent être une relation, une spécification (attaque, défense, vitesse) ou de type d’Age (Guerre, Paix, Honneur, Chaos, etc.). On remarque que les développeurs ont voulu mettre plus en avant l’utilisation des Mitamas qui étaient en retrait dans Toukiden. Le Mitama placé dans l’armure va donner une compétence supplémentaire, elle ne peut être activée qu’avec une condition. De même avec la main du Démon sauf que celui-ci, on peut l’activer. Ses compétences dépendent de la spécification du Mitama (Attaque, Défense et autres). Le joueur doit donc prendre en compte ses éléments pour spécifier son gameplay.
Une multitude d’arme et d’armure seront à la disposition du Joueur pour vaincre les Onis. Il peut toutes les utiliser si on souhaite changer d’arme pendant la partie. L’évolution de celles-ci est importante si on veut faire un maximum de dégât. L’amélioration a été remaniée avec de nouvelles options, 3 tout au plus si votre arme a une attaque élémentaire. La première consiste à augmenter l’attaque, la deuxième sur l’attaque et la dextérité et la troisième sur les dégâts élémentaires et la dextérité. La façon de procéder est la même pour les armures. On peut créer de nouveaux équipements et reforger des équipements pour augmenter leur rareté. Cela se traduit par de nombreuses heures à tuer des petits monstres et des boss. Mais la prise de note n’est plus obligatoire, car il y a maintenant des informations sur l’obtention des matériaux. Une aide qui n’existait pas dans Toukiden et qui manquait aux joueurs.
Toukiden 2 apporte un vent de fraîcheur et beaucoup de nouveautés dans son gameplay. D’une avec sa mise en place d’un monde vraiment ouvert et ses six environnements qui leur sont propres. Les graphismes ont été améliorés avec un accent porté sur les personnages et les Onis. Le système de combat a lui été revu à la hausse pour un maximum de fluidité avec des caractéristiques inédites comme la Main du Démon et la nouvelle gestion des Mitamas. On ressent un vrai travail de fond par l’équipe d'Omega Force, même si la redondance des quêtes et autres est nécessaire pour crafter et améliorer l’équipement. Les développeurs ont su prendre en compte les défauts de son aîné pour donner aux joueurs une nouvelle manière de conquérir la licence de Toukiden.
Jeu testé sur PC à partir d’une version fournie par l'éditeur. Plus d’informations sur notre politique de tests en suivant ce lien.
