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[TEST] Wolfenstein: The New Order

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Ah Wolfenstein, mes débuts en jeu vidéo avec Wolfenstein 3D à ne rien comprendre et à tirer sur tout ce qui bouge. Depuis 1992, le jeu vidéo a bien évolué et ce jeu est renommé comme étant le père des FPS. Après un Return to Castle Wolfenstein et son extension multijoueur acclamés et un reboot de Wolfenstein (édité par Activision) raté en 2009, c’est au tour de Machine Games et de l’éditeur Bethesda Softworks -ce dernier possèdant désormais les droits- de s’essayer sur la mythique licence.

WolfensteinTheNewOrder_LeavingC’est un monde complètement uchronique que Wolfenstein Das Neue ordnung (parce que oui en allemand ça claque plus quand même) nous propose ici. Votre aventure débute durant la Seconde guerre mondiale, ce bon vieux capitaine Blazkowicz se fait capturer lors d’un raid sur un château nazi et, dans son malheur, fait la rencontre du général Deathshead, le vilain de l’histoire, qu’il va poursuivre tout au long du jeu. C’est lors de sa tentative d’évasion, pour échapper au général, qu’il se retrouve immobilisé à cause d’un éclat de shrapnel et qu’il se réveille dans les années 60 alors que les nazis contrôlent désormais le monde. C’est ici que commence la quête de vengeance. Une quête alimentée par un choix que le machiavélique général lui a donné durant sa captivité: la mort de l’un de ces deux camarades (les cinématiques vont varier et les bonus changeront selon le camarade sauvé). En partant d’une petite ville de Pologne, Blazkowicz va faire équipe avec une fermière qui va l’aider dans sa quête. On se balade de Berlin à Gibraltar mais également bien au-delà de la Terre puisque les nazis ont aussi colonisé la Lune (NDLR: ne riez pas, ils en auraient peut-être été capables). La narration est très présente dans le jeu (une narration un peu à la sauce Metal Gear Solid) avec toutes ces cinématiques et ces dialogues. Tout cela permet de découvrir les personnages qui ont chacun une véritable identité dans une histoire travaillée avec des rebondissements mais aussi des moments plus calmes afin de simplement la comprendre. C’est étonnant pour un FPS puisque c’est assez inhabituel. En effet, le joueur est plus souvent habitué à du FPS popcorn dont l’histoire est assez souvent: sauver l’Amérique et le monde du sino-communiste-taliban.

WolfensteinTheNewOrder_TakeFlightLes armes donnent dans le classique avec du shotgun au fusil d’assaut, en passant par le pistolet et autres lance-grenades pour un feeling lui aussi assez classique avec du recul. Mention spéciale pour l’Akimbo qui nous rappelle les jeux d’antan. Le joueur récupère également, technologie nazi oblige, un GROS laser indispensable à la suite de la campagne puisqu’il permettra de découper des grilles ou de tuer des méchas. Une arme loin d’être extraordinaire mais assez marrante.

WolfensteinTheNewOrder_MassacreLes différents niveaux que l’on traverse sont plutôt (d’un point de vue level design) d’étroits couloirs depuis lesquels les méchas ennemis peuvent canarder comme c’est pas permis. Des couloirs aux escaliers, quasiment tout se passe en intérieur. Attention néanmoins aux zones un peu plus vastes entre deux couloirs durant lesquelles il est déconseillé de tirer tout de suite, mais plutôt de se la jouer discret. C’est malheureusement obligatoire et quand on est en difficulté élevée, cela reste très compliqué de rentrer dans le tas sans mourir très rapidement. Une astuce consiste à tuer les capitaines en premier pour éviter que la cavalerie n’arrive. Le système de vie/bouclier à l’ancienne est repris et est toujours aussi efficace, on cherche sans cesse des munitions et autres boucliers !

WolfensteinTheNewWorldOrder_BigBoyLe jeu propose par ailleurs un système des perks, assez en vogue en ce moment, mais ils sont malheureusement très mal implémentés avec cinq arbres que l’on débloque selon nos actions en jeu et, vu qu’il est rare d’y penser, on est surpris par le gros bruit généré par le déverrouillage du succès qui va avec. Il y a également pas mal de « collectibles » (NDLR: des bonus, récompenses…) avec entre autres de l’or nazi, code enigma pour déverrouiller de nouveaux styles de jeu ou encore des artworks. Pas de multijoueurs au grand dam des férus d’Enemy Territory, et c’est dommage mais vu le passif du studio (anciens de chez Starbreeze) c’est presque normal. Graphiquement, sur PC, Wolfenstein: The New Order ne s’en sort pas trop mal, des décors étant assez génériques sans folie et sans risque.

CritoraWolfenstein: The New Order est bancal avec une campagne solo qui possède une histoire intéressante mais quand on gratte sous le vernis, les niveaux sont assez classiques et le jeu possède une progression assez linéaire. On reste sur sa faim surtout avec une telle licence qui aurait mérité bien plus.

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