DS

[TEST]Call of Duty : Modern Warfare 3

Pour votre dose annuelle de Call Of Duty, c’est au tour de Infinity Ward, accompagné de Sledghammer, de s’en charger. Call Of Duty : Modern Warfare 3 va mettre un terme à la trilogie entamée en 2007. Ce troisième volet reprend là où Call Of Duty : Modern Warfare 2 se termine avec un Makarov, ultranationaliste et terroriste, qui se charge de déclencher la 3ème guerre mondiale en montant la Russie contre les États-Unis à travers différents attentats mais le Capitaine Price et son équipe compte bien l’en empêcher.

Toujours dans la tradition de la licence Call of Duty, vous allez incarner plusieurs personnages, un membre de la Delta Force américaine, un Ex-Spetsnaz qui aide l’équipe de Price, un agent chargé de protéger le président russe, un sergent des S.A.S. puis Price lui-même. A travers tous ses personnages vous allez traverser le monde, de Paris à l’Inde en passant par New-York, Hambourg ou le métro londonien. Comme d’habitude, FPS Blockbuster oblige, vous allez en prendre plein la gueule et c’est ce que les fans de la licence aiment. Ca pète dans tous les sens, c’est nerveux et ça prend aux tripes. Un vrai film hollywoodien avec ses scènes spectaculaires et des scripts qui s’enchainent sans qu’on en ressente leur présence, ou presque. Pour éviter tout « spoiler » et compte tenu de la durée du jeu (NDLR: avec tous les trailers, on en a vu une bonne partie), nous allons éviter de trop approfondir le paragraphe scénario plus que « il faut se débarrasser de cette enflure de Makarov et remettre ce monde dans le bon sens, celui des Etats-Unis d’Amérique !« 

La campagne solo est clairement dans la moyenne avec une grosse demie douzaine d’heure de jeu pour le terminer en vétéran, il faut clairement éviter de lancez le jeu avec une difficulté inférieur au risque d’aller beaucoup plus vite faute de résistance réelle de l’ennemi. Techniquement, nous avions précédemment reproché au moteur graphique de faire son âge, mais nous n’avions eu en main qu’une pré-version du jeu, sur un mode bien précis. Le produit final est malgré cela, moins « daté » que prévu, nous ne sommes pas au niveau de la concurrence sur le rendu, mais pour le reste Call Of Duty : Modern Warfare 3 fait son boulot avec des effets de particules et/ou de lumières, et surtout c’est fluide. Vous aurez rapidement comprit, nous sommes en terrain connu.

Le mode coopératif se divise de deux manières : un Mode Survie où l’on éliminera des vagues d’ennemis de plus en plus résistants et de plus en plus nombreux; et le mode Spec OPS introduit dans Call Of Duty : Modern Warfare 2. Ils sont dorénavant soumis à l‘acquisition de points d’expérience propre à la coopération qui est gérer de la manière suivante: plus on monte de niveau plus on débloque des maps et  d’objets.
En Mode Survie, les maps sont organisées en quatre paliers du plus facile avec des chiens et des mastodontes à des cartes plus difficiles avec mastodontes + bouclier, hélicoptères d’attaques et des claymores (It’s Party TIME !!!!). En clair, lorsque l’on est débutant, nous n’avons accès qu’à quatre cartes ainsi qu’à un panel limité d’armes et d’équipements qui augmentent avec l’expérience acquise. Lors d’une partie en survie, vous gagnez de l’argent qui permet d’acheter son matériel, l’accès au matériel est disponible au fur et à mesure des vagues. Vous avez, dans un premier temps, accès aux armes puis aux explosifs et enfin à l’appui aérien qui permet d’acheter des missiles prédators et autre escouade de soutien ou même des largages d’atouts comme dans le multijoueur. Simple, mais se faire une petite partie du Mode Survie de temps en temps avec un ami est bien sympathique.

Le Spec OPS est identique à celui de Call Of Duty : Modern Warfare 2, enfin presque, puisque les scénarios correspondent aux cartes et situations du Mode Solo de Call Of Duty : Modern Warfare 3. Cependant le mode reste très efficace et demande toujours une certaine adresse, car lorsque l’on s’y jette avec un inconnu sans micro et en difficulté maximale, on se rend compte que c’est « compliqué » vu que cela nécessite une réelle coordination des deux joueurs !

Passons au gros morceau, le multijoueur, le cœur de tout FPS « moderne » qui se respecte. C’est sûr qu’il faut pas s’attendre à une révolution mais plutôt à des ajouts ici et là qui améliorent encore un peu plus l’expérience multijoueurs. Premier ajout de taille, votre arme gagne en expérience au travers de niveaux, plus l’arme est utilisée, plus les accessoires liés à celle-ci se déverrouillent. On se retrouve ainsi avec une compétence liée au sniper pour la gestion du souffle. Pour les fans de « custom », les Brian pourront gouter à la personnalisation de leurs armes comme le camouflage et le réticule du viseur (NDLR: On a eu droit à notre Brian…). Les célèbres atouts du jeu sont toujours de la partie tels que Conditions Extrêmes et Passe Partout, qui permettent soit de courir sans s’arrêter soit de recharger plus vite. Les séries d’éliminations ont été remaniés (NDR: à mon plus grand bohneur). Maintenant, vous pouvez faire des séries d’éliminations qui prennent en compte les « kills » même si vous trépassez. Les récompenses déverrouillés sont plutôt là pour aider son équipe, vous avez donc accès à des drones améliorés ou des bombes I.E.M.. La série d’élimination traditionnelle est toujours présente dans les choix pour les pros de la gâchette qui prendront le contrôle d’un predator ou un AC-130. Dernière nouveauté de la série d’élimination, une 3ème série qui fonctionne de la même manière que la traditionnelle, à un détail prêt, les récompenses sont des atouts qui s’ajoutent à ceux déjà choisis.

Les modes de jeux n’ont pas vraiment évolués et vous vous retrouvez avec deux listes de modes. La première avec les modes classiques tels que le Team Deathmatch (match à mort par équipe), Capture The Flag (capture de drapeaux) ou encore Domination avec un nouvel et unique mode de jeu: Elimination Confirmée. Dans ce mode, lorsque que vous réalisez un « kill », il faut aller récupéré les dogtags de votre victime pour le confirmer. La seconde liste de modes est constituée des modes de jeu disponibles en hardcore uniquement.
Les cartes du multijoueur sont généralement de taille moyenne, voir petite, nous sommes loin des champs de batailles de la concurrence, mais c’est de là que la licence Call Of Duty tire son essence, une partie rapide, un gameplay nerveux et surtout « plus arcade« . Nous ne sommes pas là pour essayer de dégommer un gars à 500m avec son fusil à lunette mais plutôt pour arroser les ennemis avec sa MP5.
Les cartes sont divisées en trois catégories, des cartes assez petites et très jouées sur des matchs à mort comme « Hardhat » qui se déroule dans un chantier, mais à l’inverse on peut avoir de grandes cartes comme « Bootleg » qui est se situe dans un marché asiatique. Assez sympatiques et variées sur des modes de jeux à objectifs tel que le Capture de Drapeaux ou la Domination. Vous trouverez aussi des cartes un peu plus « polyvalentes » qui permettent de jouer à tout types de modes de jeu comme « Resistance en plein Paris« .
Les environnements sont assez variés avec seize cartes qui proposent des lieux comme Prague, Londres ou encore Paris. De quoi s’amuser de longues heures en ligne avec vos équipiers. Petite victoire des PCistes qui ont un accès aux serveurs dédiés, mais malheureusement l’expérience n’est pas prise en compte et c’est bien dommage. Mais pour la compétition, ça reste toujours mieux que le matchmaking un peu capricieux. Malgré ça, le Matchmaking a été clairement revu on trouve une partie bien plus vite que sur Call of Duty : Modern Warfare 2.

Le bilan sur ce Call of Duty : Modern Warfare 3 ? Si l’on regarde ça de loin avec un oeil de néophyte de la licence d’Activision et surtout avec la concurrence qui le précède, on peut avoir tendance à se demander si le jeu vaut le coup. MW3 vaut le coup si l’on aime la licence, et les fans s’y retrouveront clairement avec son solo digne d’un film hollywoodien, bien que court (mais plus long que MW2) mais nous y sommes habitués maintenant, et un multijoueurs en béton armée appuyé par un Call Of Duty Elite pour le coté « sociale » de la chose. Infinity ward et Sledghammer nous livrent un bon jeu qui achève une trilogie de la plus belle des manières. On constate, d’après les premiers chiffres de vente que le grand public est toujours prêt à lâcher annuellement ses 70€.

Titre disponible sur PC, Playstation 3, Xbox 360, Nintendo DS et Wii.

Cliquez pour commenter

Envoyer

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Derniers articles

En haut