Xbox 360

[TEST]Gears of War 3

Autant vous prévenir de suite, le test qui suit comporte des termes très crus, à l’image du jeu d’Epic Games sur Xbox 360.

Marcus Fénix et ses GEARS badass reviennent pour en finir avec l’invasion Locuste et je peux vous garantir que ça ne va pas faire dans la demie-molle !! Epic Games nous livre là un grand jeu, peut-être même LE GRAND JEU de cette année 2011.

Sur la génération de consoles actuelles, Gears of War fait figure de must have. La série d’Epic Games a vraiment réinventé le shoot à la troisième personne. Avec des graphismes HD qui ferait bander un octogénaire comme un âne, GoW fait partie de ces jeux qui peuvent se vanter d’avoir fait vendre des consoles par palettes entières grâce à un gameplay diablement efficace et une prise en main redoutable, notamment avec un système de couverture révolutionnaire. Quant à son héros, Marcus Fénix, il est devenu culte dans le cœur de tous les joueurs Xbox 360 et celui-ci est entré au panthéon des héros du jeu vidéo avec son coté « badboy ». Alors quand, pour clore cette trilogie, il est lancé sur la piste de son père toujours vivant, mieux ne pas avoir une gueule de locuste.

« Finissons-en avec ce merdier une bonne fois pour toute »
On retrouve donc la CGU dans un triste état, avec ses survivants condamnés à errer en groupuscules, affrontant des Locustes qui ont cessé de devenir une menace pour Sera et en sont désormais les bourreaux, prouvant ainsi que les batailles gagnées par le passé n’ont pas suffi. C’est dans ces conditions que l’on retrouve le président Prescott, résigné, comme un peu toute la troupe à Marcus. Pourtant, cette dernière bataille, ils sont prêts à la mener et à jouer toutes les cartes de leur jeu pour tenter d’éradiquer définitivement les locustes et également sauver le monde.

On passe donc rapidement sur le scénario, hautement classique mais rudement bien écrit pour décevoir. Il a notamment l’avantage de ne pas tomber dans le piège de la grande surenchère que l’on pouvait craindre pour ce final. Ainsi la série se voit ici offrir une fin digne de ce nom, sans surenchère incohérente et complètement débile. De toute manière, la série est désormais suffisamment étoffée pour permettre à Epic Games de poursuivre ou non l’aventure Gears Of War.

Dans cette opus, il vous faudra environ 8 à 10 heures pour boucler la campagne solo en vétéran, car le mode facile c’est pour les tapettes, c’est plus que les précédents épisodes. Il est donc d’autant plus intéressant de constater que la diversité, dans les environnements, les situations de jeu, les armes et les ennemis, permettent de vivre avec intensité cette nouvelle aventure sans sentir l’ennui à des kilomètres. Une fluidité de progression salvatrice, avec un enchaînement savamment distillé de grosses scènes de shoot, des phases en « véhicule » avec le Silverback (armure robot) et des cut-scenes qui sont utilisées intelligemment pour relancer constamment l’aventure. Des conditions parfaites pour nous faire vivre et ressentir cette conclusion qui tient toutes ses promesses que nous étions en train de rêver secrètement la nuit.

Frères d’armes jusqu’au bout.
Côté technique, rien à redire. Cet épisode m’a donné la trique du début à la fin (merci Kleenex). On est d’ailleurs ravi de voir qu’après deux épisodes très gris que Gears of War 3 se montre à la fois plus dépaysant. Les environnements, qui n’ont jamais été aussi vivants, mettent donc parfaitement en avant les prouesses d’Epic Games et de son moteur, le Unreal Engine 3. A mon humble avis, notre vieille dame blanche, la Xbox 360, est clairement poussée à fond les ballons et elle nous pond encore de sacrés merveilles. Les nouveaux éclairages m’ont également agréablement surpris ainsi que la finesse de modélisation et l’animation qui est d’une précision chirurgicale. D’autant plus que le résultat est extrêmement propre, pas de baisse de frame-rate quand ça défouraille de tous les côtés ou quand un boss gigantesque pointe le bout de son nez. Tout simplement du grand art !!

Alors forcément, lorsque l’on se la pète dans autant de domaines, il faut assurer côté contenu. Là, Epic Games n’a pas fait dans la dentelle. Oubliez tous ce que vous avez pu voir à ce sujet dans Gears Of War 2. Le contenu est tout simplement gargantuesque !! Chaque option et chaque mode de jeu donnant l’impression d’avoir été bichonnée. Sur le solo, on appréciera par exemple la possibilité de pouvoir vivre l’intégralité de la campagne à quatre joueurs en ligne, avec du drop-in/drop-out à la volée. Ce qui permet d’en profiter sans limite avec ses potos et offre une alternative passionnante pour finir la trilogie. Pour plus de challenge vous pourrez activer dans ces conditions le système « mutators » qui permet de personnaliser son défi en changeant certaines règles (bonus / malus) le tout en activant le scoring. Avec multiplicateur de points et système d’XP intégré, ce mode Arcade attirera sans aucun doute de nombreux adeptes du multijoueur vers la campagne.

Un multi parfait tout simplement.
On parle de ces joueurs qui, avant même d’exploser un seul Locuste dans le solo et de découvrir les nouvelles déclinaisons de gluants que sont les Drudges ou les Polypes, auront sauté sur le mode Versus ou bien le mode Horde 2.0 pour découvrir les nouvelles armes, comme le Digger (sorte de lance-grenades souterrains), le Retro-Lanzor (ancêtre moins précis mais horriblement plus puissant du Lanzor ) ou le One-Shot (sniper One Shot, One Kill !). Les déglinguos de la manette en multi seront content de voir qu’Epic Games ne s’est pas moqué d’eux avec dix cartes jouables à dix joueurs qui, si elles sont construites de manière assez similaire, sont graphiquement sublimes. Les modes de jeux sont tous bien pensés, qu’il s’agisse de Deathmatch classique ou bien avec des règles beaucoup plus tactiques, comme le Capture the Leader. Un seul mode est toutefois inédit, le Team Deathmatch, il s’agit là d’un Deathmatch par équipe dans lequel chaque participant dispose d’un nombre de tickets (vies) prédéfini. La première équipe qui tombe à zéro ticket, a perdu. Les autres nouveautés sont à chercher du côté du mode Horde, toujours plus addictif puisque cette fois-ci cinq joueurs maximum devront faire encore davantage preuve d’esprit d’équipe et de stratégie pour tenter de repousser les cinquante vagues d’ennemis successives, et je peux vous garantir qu’il faut avoir une sacrée paire de BallZ pour en venir à bout !! Hein Marco et Narsauva !?!? Il n’est en effet plus question de simplement gérer sa barre de vie et ses munitions, puisqu’un système d’argent gagné à chaque ennemi tué permet la construction de leurres, de tourelles équipées de Retro Lanzor, de Barriere électrifiable et dont il est impossible de se passer si l’on veut survivre assez longtemps. Le tout couplé à un système d’expérience qui permet aux joueurs de se spécialiser dans tel ou tel type de pièges et d’accéder par la suite à des versions plus efficaces et résistantes. Sachant qu’entre deux vagues d’assauts Locustes, mieux vaut réparer les structures déjà installées grâce notamment aux partages du pognon accumulé durant la partie. Le mode BESTIAL fait également son apparition (sur douze vagues seulement), argent et expérience permettant d’incarner les plus dangereux des Lambents pour mieux décimer la race humaine. Bref, avec ces nouveaux joujoux, le mode Horde devient incontournable avec une bande de potes.

Dommage, c’est l’heure du clap de fin.

Epic Games réussit là où l’ultime épisode de cette trilogie était attendu et cela avec brio. La mise en scène bénéficie d’une rythmique parfaite, et les magnifiques environnements font facilement oublier des voix françaises moyennes et une synchro labiale complètement à la ramasse. Aucune place n’est laissée à l’improvisation et l’on apprécie vraiment ce statut de jeu Triple-A pleinement assumé. Seule véritable petite déception côté solo, l’IA ennemie qui a du répondant mais qui n’est pas mise en valeur par des petits flottements, surtout du côté des troufions Locustes qui pourraient parfois facilement profiter d’une position hors champ pour nous arroser et qui donnent l’impression de ne pas nous avoir repéré alors que l’on vide notre chargeur toute tête dehors avec un costume de lapin rose. Pas de souci en multijoueur, le online peaufiné étant une nouvelle fois l’un des gros points forts du jeu, bourré de contenu et reposant sur une vaste communauté de joueurs déjà très active. Des joueurs loin d’être des manches à c…., en témoignent les belles branlées que l’on s’est déjà prises ! Disons-le clairement, j’avais peur d’être blasé de l’univers Gears of War, mais ce troisième épisode m’y a fait replonger avec grand plaisir et vous devriez en faire de même.

Jeu exclusif à la Xbox 360.

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