PlayStation 3

[TEST]Mercury Hg

À l’heure où la rédaction de Console-toi se lance corps et âmes dans une avalanche de tests de jeux dits « triple A », notre très cher rédacteur en chef, Narsauva, face à mon indifférence à ses titres provoquant des passions débordantes en interne, me proposa de façon fort subtile de tester Mercury Hg en dépit de trouver une âme charitable voulant s’y essayer. Non-chalament, j’acceptai cette dure mission puisque que je n’avais rien d’autre à foutre de toute façon et puis cela faisait fort longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de m’adonner à un jeu de ce genre.

Ce présentant comme un jeu de réflexion, à première vue classique, le dernier titre d’UTV Ignition fait fortement penser à un ancien titre présentant un aspect similaire. Je pense bien entendu à l’antique Marble Madness d’Atari qui invitait le joueur à contrôler une bille à travers plusieurs parcours bien prédéfinis. La similitude de ces deux jeux s’arrête ici, dès l’instant où Mercury HG propose de contrôler une boule de mercure en inclinant le plateau de jeu et non en la guidant directement.
Le but étant de guider ce métal liquide argenté, sans encombre, jusqu’à la sortie de chaque stage. Principe à l’évidence simple, mais qui peut s’avérer complexe dans la mesure où une partie de votre matière grise sera mise à contribution.

Des obstacles en tout genre, faisant partie intégrante du gameplay, aideront à la stimulation de votre jugeote afin de parvenir à vos fins. Cela va de la capacité de votre bille de mercure de changer d’apparence pour pouvoir franchir certains filtres de couleurs imposés, de se diviser ou bien encore de se faire happer; voir de se faire repousser. Ajoutez à cela une gestion de l’intégrité de votre élément à surveiller de très près, ici indiqué en pourcentage. Certains niveaux, ne disposant pas de murs, peuvent vous faire perdre ainsi une partie de mercure et au pire des cas la totalité de l’entité si vous frôlez de trop près le vide.

D’apparence simple et très épuré Mercury Hg n’est pas vraiment une merveille graphique pour l’organe rétinien. Toutefois, ce vide très simpliste à le mérite de nous donner une vision claire du chemin à prendre sans superflus, chose élémentaire pour tout jeu de réflexion. Disposant d’une soixantaine de niveaux en mode découverte, vingt en mode bonus et défis, le titre d’UTV Ignition ne brille pas par sa durée de vie, très courte. Comptez près de deux heures pour un rapide passage en règle de la totalité des stages.
Cependant, le « scoring » induit à ce titre et la possibilité de se mesurer face aux « ghost » des joueurs du leaderboard mondial permettent, pour les plus déterminés d’entres-nous, de rehausser le tout. Point positif, Mercury Hg permet l’utilisation de sa propre playlist en guise de fond sonore et de modifier ses perspectives d’arrières plans d’aires de jeux. Un détail certes, mais qui peut s’avérer plaisant pour les mélomanes avertis.

Pour conclure Mercury Hg ne fait pas dans l’original, bien au contraire il répète inlassablement des concepts vus et revus. Une difficulté accrue aurait été souhaitable tant le challenge peut s’avérer fort simple au bout d’un instant. D’une durée de vie courte frisant le snack-gaming, Mercury Hg aurait été préférable de faire une apparition sur l’Apple Store ou le Android Store au vu de ses mécanismes de jeux se prêtant fort bien à l’utilisation de la gyroscopie.  Vendu pour 400Ms points sur le XBLA, ce titre peut paraitre honnête, mais n’est pas exceptionnel pour autant. Bien qu’il ne soit pas en soit un mauvais jeu, le prix n’excuse pas tout. Aller on oublie et on passe à autre chose…

Disponible sur Playstation Network et Xbox Live Arcade.

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