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[TEST]Saints Row : The Third

Pour ce 3ème opus de la série Saints Row, Volition a sorti l’artillerie WTF pour atteindre un public pas vraiment conquis par Grand Theft Auto. Depuis leur triomphe à Stillwater, les saints sont connus de part le monde avec leur propre ligne de vêtements, boisson énergisante et figurine à leur effigie. C’est la classe à Dallas, comme dirait Marko. Mais quand le personnage que l’on campe ici, Johhny Gat (personnage des précédents épisodes) et ses compères attaquent une banque, ils ne savent à qui ils ont à faire. Il s’agit du syndicat qui a pour chef Phillipe Loren, un belge avec un accent anglais des plus risibles, accompagnés de ses bras droits les jumelles Viola et Nikki DeWynter. Loren leur propose un deal où ce dernier récupèrerait 66% de leurs revenus ou c’est la mort. Gat refuse et dans son évasion musclée blesse Loren. Après une fusillade en vol plané, on atterrit à Steelport, nouvelle ville complètement barrée. C’est parti pour le bordel les enfants !

Lorsque que l’on avance dans la quête principale, nous allons nous faire de nouveaux alliés pour notre gang comme Oleg, la brute philosophique, Zimos le pimp qui parle via une « voice box auto tune » ou encore Pierce, le beau gosse qui se la pète. Ces personnages sont vraiment sympa et attachants car chacun apporte sa touche à l’histoire pour rendre le jeu encore plus fun et varié. La quête principale en elle-même n’est pas très compliquée en soit, il faut conquérir Steelport. Mais à travers les différentes missions et activités proposées, le jeu devient de plus en plus prenant. Dans certains missions vous vous retrouverez dans des situations assez barrées où l’on est tirés par Zimos dans un pousse-pousse pendant que l’on nous tire dessus.

Au niveau du personnage que l’on incarne, Volition nous a réellement donné carte blanche ! Pas de personnage imposé comme dans GTA IV, par exemple, on personnalise son « avatar » selon ses envies avec une fille ou un garçon. Lui donner du « sex-appeal » avec un gros paquet pour monsieur et une belle poitrine pour madame. En faire un beau gosse tel Brian et ses voitures (NDLR: nous l’attendions celle-ci). Car au niveau quatre roues, nous ne sommes pas en reste le développeur nous file les clés pour booster le moteur, mettre des bas de caisse ou encore des néons, si cela vous chante !

Lors des différentes missions, ou même dès lors que l’on fait appel à eux, les « homies » se pointent pour venir en renfort. Shandi, Pierce ou même des équipes de Saints qui vous viennent en aide sont très utiles parce que, même si l’on est assez résistant, vu la quantité d’ennemis qu’on se prend dans la tronche avec la police et les gangs en combo, ça se complique assez vite malgré tout l’arsenal proposé dans le jeu. Votre matos est classique mais varié, avec des pistolets, fusils d’assauts et autres lance roquette. A coté de ça, on se retrouve avec une pointe de « What The Fuck » comme des lances poulpes kawaï qui prennent contrôle des ennemis pour qu’ils tirent sur leurs camarades, un joli Sonic boomer hérité de la Swag -unité d’élite de la police- qui permet de faire s’envoler un peu tout et n’importe quoi ! Du fun que l’on vous dit, du fun !

Les activités et autres missions sont assez variées, comme d’aller faire un tour en hélicoptère pour protéger Pierce ou encore filer dans l’arène d’un jeu très japonisant : le «genki… a chercher ». Dans ce jeu, vous devez buter tout ce qui bouge sur fond de musique pop asiatique. Comme dans tous « open-world », il vous faut aller à la recherche de « collectibles » ou autres missions annexes, comme retrouver des poupées gonflables et « participer à un règlement de compte « . Pour asseoir un peu plus son contrôle sur Steelport , vous pouvez acheter des propriétés, des magasin d’armes ou de tattoos et même des usines qui rapportent de l’argent, de la maille, des thunes !

Parlons de l’évolution de votre personnage, celui-ci a une barre de respect qui lui permet de déverrouiller différentes compétences comme se faire livrer un véhicule, augmenter sa barre de vie, augmenter sa résistance au feu etc. La barre de respect fait aussi office de barre d’XP dans le jeu, et cette expérience se récupère un peu partout en mettant Steelport à feu et à sang et/ou tout simplement en réalisant des missions. Bien entendu, plus le niveau de respect est haut, plus les nouvelles compétences se débloquent.

Saints Row : The Third compte beaucoup de contenu, ce qui donne une durée de vie assez conséquente d’une quarantaine d’heures. Mais le jeu propose également un mode coop et là, le titre prend une tout autre dimension lorsque l’on joue à 2 et vous aurez deux fois plus de possibilités de faire du n’importe quoi, car vous avez aussi accès au « Whored mode ». Il s’agit d’un Mode arène par vagues qui reprend les différents décors de Steelport. Sympa, mais assez anecdotique comparé au jeu en lui-même.

Pour ce qui est de la qualité graphique, le jeu a quand même de la gueule sur PC, DirectX 11 qui fait son boulot en lissant pas mal le tout et rendre le bousin plus fin que sur les consoles HD. Avec un monde ouvert, il y a toujours un risque de chute de framerate, mais le moteur est plutôt fluide sans trop de clipping, contrairement à un GTA IV vraiment à la ramasse où un PC de la N.A.S.A était presque nécessaire (merci le mod iCEnhancer de finir le boulot). Comme dit précédemment, le version console est clairement moins fine mais reste quand même « propre » grâce à une identité graphique qui sait faire abstraction de ce détail.

Saints Row The Third n’a vraiment pas à rougir de sa prestation « fun et variée ». Il est clairement l’anti-GTA qui ne se prend pas au sérieux avec une avalanche de grand n’importe quoi, des missions prenantes et nerveuses.  Une ville vraiment grande et sympa à parcourir avec des quêtes annexes qui complètent parfaitement la quête principale à merveille et promet des heures complètement barrées. Le jeu a une identité qui lui est propre et permet à Saints Row : The Third de voler de ses propres ailes sans craindre la concurrence.

Disponible sur PC, Playstation 3 et XBox 360.

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