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[TEST]Strider

Strider_CoverLa licence Strider de Capcom est l’une des licences les moins « essoré » par l’éditeur/développeur malgré le succès et l’importance dans le coeur des fans. Strider, premier du nom, est sorti sur borne d’arcade en 1989 puis dans la foulé sur de nombreuses plateformes (la version sur SEGA Megadrive fut la plus fidèle) et même une version sur PC Engine avortée qui aurait écrasé celle de la machine 16 bits de SEGA. Un Strider II a oublier l’année suivante et enfin un « vrai » Strider II à nouveau sur Arcade et Playstation en 2000. Il y a quelques semaines est sorti Strider, développé par Double Helix à qui l’on doit le dernier Killer Instinct sur Xbox One, et cette version « moderne » nous propose une nouvelle approche du titre de Capcom. Strider est-il à la hauteur de la communication qui a été faite sur lui ces derniers mois ?

Strider_001A l’époque de la sortie de Strider, en 1989, nous avions l’affrontement de deux blocs « politiques », la fameuse guerre froide touchait à sa fin avec la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’U.R.S.S., c’est pourquoi la toile de fond du jeu nous propulsait dans une ambiance très « dictature soviétique ». Dans ce « reboot » de Strider, c’est à nouveau la trame principale du jeu, car si aujourd’hui ces deux blocs ne s’affrontent plus comme par le passé (quoi que avec le problème récent en Ukraine, on peut encore se poser la question), toute personne ayant joué à la version de 1989 y retrouve différents protagonistes de l’époque. Le jeu prend place à Kazakh City, vous incarnez Hiryu, plus jeune ninja de classe A, qui doit affronter le Grand Maitre Meio pour mettre fin à sa dictateur sans foi ni loi.

Strider_002Strider ne se présente plus comme un jeu d’arcade plateformes comme nous l’avons connu il y a 25 ans, nous avons ici droit à ce que l’on appelle un « metroidvania« , à savoir un jeu où le joueur peut avancer, monter, descendre et revenir sur ses pas dans une carte à plusieurs niveaux/sections qui s’ouvre au fur et à mesure de sa progression. Pour aider Hiryu, et surtout pour vous aider, dans cette quête de bottage de cul de dictateur, plusieurs armes vont venir intégrer votre arsenal: la cypher -une espèce de sabre plasma-, des kunaïs (que vous allez débloquer en cours de partie), une attaque en piqué, un dash ainsi que des options (un peu comme des super-pouvoirs) au nombre de trois. Tout cet arsenal pourra être amélioré pour plus de puissance ou une plus longue porté avec des éléments à trouver sur toute la carte du jeu. Il faudra même y revenir une fois le jeu terminé si vous n’avez pas pris le temps de le faire durant votre première session. Les trois options permettront d’accéder à des sections du jeu, comme des clés, mais aussi à déclencher des attaques et/ou se protéger avec des modules vous tournant autour pour ce citer que ces fonctions. Hiryu pourra aussi s’accrocher, s’agripper ou se suspendre un peu partout et glisser pour détruire de petites portes et ainsi accéder à de nombreux passages plus ou moins secrets.

Strider_003Le jeu nous propose donc plus d’une demie douzaine d’heures pour en venir à bout, à laquelle il faut ajouter différents défis comme des arènes de combat et des courses chronométrés. Entre la surface de jeu proposée et les boss à affronter, il vous faudra facilement 7 heures pour voir le générique de fin (même si un trophée/succès est offert à celui qui termine le jeu en moins de 4 heures… bon courage). Techniquement, Double Helix a fait du très bon boulot, surtout sur les nouvelles consoles de jeu avec plus d’effet de particules (un meilleur rendu), un gameplay également riche en variété grâce à un level design où il faudra user des raccourcis, des bumpers et certaines portes (que l’on ne pourra traverser qu’après avoir fait l’acquisition du dash). Hélas, d’un point de vue bestiaire, c’est là que le bas blesse. Outre la grosse demie douzaine de boss et le boss final, vous allez vite en faire le tour et retrouvez un peu trop souvent toujours les mêmes adversaires. Un petit point noir qui ne doit en rien gâcher le plaisir de jeu, car le plaisir est bien réel.

CritvertCapcom et Double Helix ont tenu leurs promesses avec ce Strider. Fidèle à l’ambiance originale (et ose même certains clins d’oeil à Street Fighter) avec un gameplay varié, des graphismes dignes de ce que l’on aurait pu attendre pour un jeu de 2014, une liberté totale (ou presque) sur une carte immense avec le possibilité pour certain de visiter la carte à 100% en cour de jeu ou après et une certaine re jouabilité avec les défis proposés ou récupérer les bonus, le jeu revisite cette licence dans le bon sens du terme et ce reboot FONCTIONNE PARFAITEMENT ! Si vous avez quelques euros, n’hésitez pas un seul instant. On regrette l’absence d’une version Nintendo Wii U qui n’aurait pas fait de mal à la console en perte de vitesse.

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