Xbox 360

[TEST]Dodonpachi Daifukkatsu 1.5 / Black Label

Cinquième épisode de la série, Dodonpachi Daifukkatsu (Resurrection) pointe le bout de son fuselage le 25 Novembre 2010 sur Xbox 360 après avoir fais le bonheur des amateurs des salles d’arcades. Attendu de pieds fermes par les adorateurs du spécialiste du Danmaku qu’est Cave, le titre fut auparavant porté sur les différentes plateformes Idevice (Iphone, Ipad…) au meme titre que EspGaluda II, permettant ainsi d’avoir une première approche de ce titre pour les personnes n’ayant pas eu la chance de s’y adonner sur une borne digne de ce nom.

Cave dans toute sa splendeur et sa générosité nous gratifiera, plus tard d’une version Black Label de son titre, proposé en deux versions. La première sous forme de DLC et l’autre en retail stand-alone proposant son lot de surprises. Retour sur un titre qui fut très attendu par la communauté des adorateurs du genre shoot ’emp up, sur une console en passe de devenir la digne héritière des consoles dédié à ce genre…

Bien entendu, Dodonpachi ou toute autre production de ce genre ne brillent pas forcément par son scénario, mais il a le mérite d’éclaircir l’essentiel quand à la résurgence de la série la ou on la pensait conclut par un DaiOuJou au ton dramatique.

Après la tourmente causée par l’assaut sur Lunapolis qui a déclenché la « bienheureuse guerre morte » (traduction littérale de DaiOuJou), la paix semble avoir été restauré.Six ans plus tard, des anomalies sont détectées dans le tissu d’espace-temps, mais les tests ne révèlent rien de plus qu’un dysfonctionnement. Les portails de voyage dans le temps, nouvellement créé, permettant de réguler celui-ci, le chef de l’escadron Donpachi, colonel Gottvin Longhena, ne semble pas comprendre qu’un danger subsiste dans le saut de sa propre flotte à travers le temps.

Néanmoins, un technicien examine de plus près l’anomalie, est, découvre, que quelque chose s’est infiltré dans les systèmes informatiques de l’AC et utilise les portails, afin d’envoyer de grandes quantités de matériaux et de données vers le passé, s’étalant comme un virus qui évolue rapidement. De manière ironique, le virus est découvert grâce à des programmes initialement installés dans les Dolls Element il ya six ans. Atteintes pour la plupart,cherchant à anéantir la race humaine, en représailles à leur esclavage (après la guerre, elles ont été scellées sur la Lune), en faisant la guerre dans le passé plutôt que dans le présent Le colonel autorise le dernier navire de transport à sauter dans le temps pour riposter à l’invasion avant que les changements futurs ne s’opèrent.

Plus compliqué tu meurs…

Bref, allons droit dans le vif du sujet et abordons le contenu de ce titre. Reprenant les bases de ses ainées, Daifukkatsu propose un panel de trois vaisseaux, propre aux productions de la firme:

-Le Type A, de couleur rouge, proposant un tir frontal.

-Le Type B, de couleur verte, proposant un tir frontal et orientable grâce à ses tourelles qui permettent de balayer une partie de votre écran dans la direction de vos déplacements.

-Le Type C, de couleur bleu, balayant l’intégrité de l’espace de jeu, un type recommandé aux débutants…

Ces trois vaisseaux proposent, chacun, un laser, grand classique des jeux Cave, en restant appuyé sur le bouton de tir. Mais ce n’est pas tout, puisque cette nouvelle production vous propose, également, de sélectionner un mode de jeu, rajoutant une subtilité au gameplay des plus classiques, apportant ainsi une dose de nouveauté:

-Le mode Bomb, ne modifiant aucunement vos tirs, mais permettant le déclenchement automatique de votre smart bomb en cas de contacte avec un quelconque tir ou obstacle. Cependant, l’autobomb est bien moins destructeur et moins long, en durée, qu’une bombe lancée manuellement.

-Le Mode Power, ne disposant d’aucunes smart-bomb, ce mode combine deux types de tirs, au nom de : Normal et Boost. Le but étant de proposer un tir beaucoup plus puissant au détriment d’un déplacement plus lourd et, donc, moins fluide dans les salves de boulettes pouvant s’afficher.

-Le mode Strong, qui est un mélange des deux précédents modes.

Plus que traditionnel dans son gameplay et son système de scoring, Daifukkatsu apporte néanmoins quelques variations fort agréables. Le système de chains est une constante dans cette série, se définicent par un compteur de hits réalisés en détruisant les ennemis au tir ou au laser, gérés par une jauge qui prolonge ou stop littéralement le compteur. Plus votre compteur de hits sera important, plus votre score le sera, le but étant de ne pas stopper le compteur avant la fin du niveau. Ajoutez à cela une option dénommée Hyper qui viendra de temps à autre vous gratifier d’une aide bien précieuse. En plus de vous octroyez le droit de posséder une puissance de feu accrue, le Hyper Mode permettra de canceller les boulettes en shoot, pratique pour se défaire de quelques patterns un peu trop feuillus… Cette option, déjà présente dans DaiOuJou, a été améliorée relançant ainsi l’intérêt de cet item. Cependant l’utilisation de l’Hyper est à double tranchant, puisque Daifukkatsu intègre un système de Rank, basé sur l’utilisation de cette même option. Plus vous l’utiliserez, plus la difficulté s’intensifiera en ajoutant des tourelles, qui vont apparaitre inopinément, afin de déverser son lot de lasers dans votre face, ne pouvant être repoussé qu’en mode laser.

Daifukkatsu joue dans l’exubérance en mettant à contribution votre mémoire et vos réflexes à rude épreuve. Car oui, les patterns sont encore plus chargés que les précédents opus et si l’on rajoute les lasers (omniprésent dans le stage 5), cela peut rendre certaines situations assez cocasses. Malgré cela, le jeu se veut, tout de meme, très accessible, tout particulièrement en mode Bomb et si l’on se donne la peine de s’investir un minimum.

Côté technique, nous voici en face du plus beau jeu Cave depuis EspGaluda II. Coloré sans jouer dans l’excessif, tape à l’oeil dans ses animations, transformations et autres explosions, le jeu vous étonnera quelquefois de par sa nervosité jouant sur un défilement du scrolling hors-norme. Vous serez certainement amené à naviguer de coté ou de rebrousser chemin, et cela, dès les premiers instants du jeu. De quoi vous donner le tournis !

Black Label Approuved

Ce n’est que quelques mois plus tard, que Cave daigne nous proposer son upgrade à l’intention des plus valeureux d’entre nous. Valeureux? Oui c’est bien le mot à en employer, car les versions Black Label de chaque jeu estampillé Cave, se doivent d’être méritées par les plus aguerris… D’une difficulté revue à la hausse dans chaque mode (mention spécial au mode Power qui est affublé d’une difficulté Ultra Hard)et d’un système de scoring quelques peu modifié, le portage vaut le détour pour les deux points suivants:

-Une musique tout simplement sublime. J’oserais même dire que sont les plus belles compositions qu’il m’a été donné d’entendre sur un titre Cave. Une réorchestration complète dans la version précédente, encore plus nerveuse, alternant rock et musique électronique, le tout dans un rythme plus qu’hypnotisant…

-Le mode de jeu Ketsui, qui a lui seul fait l’intérêt de la version boite par rapport au DLC, appelé affectueusement KetsuiPachi, le jeu offre une refonte de Daiffukatsu avec la jouabilité d’un Ketsui, un crossover ultime, plus qu’appréciable. Une bonne surprise d’une originalité agréablement plaisante lorsque l’on connait l’aura de Ketsui dans le coeur des fanatiques de Danmaku Shooting…

Vous l’aurez compris, Daiffukatsu et plus particulièrement sa version Black Label est un indispensable pour tout amateur du genre. Cave à une fois de plus réussi un coup de maitre, affirmant ainsi sa place dominante au sein du shooting game actuel. Un titre à la fois accessible au débutant, mais toutefois extrêmement complexe lorsque l’on souhaite en tirer toute la quintessence. Le pire dans tout cela, c’est que l’on en redemande et souhaitons à tout prix une suite à cette saga, désormais culte, qu’est Donpachi…

Titre exclusif à la Xbox 360

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