Nous avons eu la chance de pouvoir jouer au dernier bébé de Bungie, le bien nommé Destiny. Sortie en bêta ouverte fin juillet, le jeu édité par Activision fait parti des sorties les plus attendues de cette rentrée. Pour ceux qui dormaient au fond de classe, petites piqûres de rappel avec notre première preview sur l’alpha ainsi qu’avec la bêta publiée chez Marko. Lors de cet hands-on made in Gamecom 2014, pas de création de personnages ou de référence à l’histoire, seulement du gameplay avec le mode exploration et la découverte du nouvel environnement: la lune (déjà jouable en toute fin de bêta). Fidèle à ses habitudes, Bungie nous fait ici la démonstration d’un certain retour aux sources en termes de gameplay. Nerveux, fluide, les joueurs de Halo ne seront pas dépaysés en prenant le jeu en main, d’autant plus en testant le jetpack. Le jeu se présente sous la forme d’un monde ouvert où vous pourrez démarrer vos missions directement depuis le lobby. Lobby où vous pourrez stocker vos objets, acheter ou vendre armes, équipement, véhicules et passer des contrats. Inutile de dire que le soft prend tout son sens en multijoueur où vous devrez suivre un objectif de mission en éliminant les différents types d’ennemis sur votre passage. Afin de relier les différents points stratégiques de votre mission, vous disposerez d’un speederbike que vous pouvez invoquer à n’importe quel moment.
Graphiquement, comme nous vous l’avions dit, le jeu est de toute beauté. On se perd à contempler les paysages lunaires et les effets de lumière des armes futuristes. Vivement l’apparition prochaine de Mars en jeu afin de faire sauter d’autres rétines. Le gameplay de Destiny repose en grande partie sur le loot. A la manière d’un Bordelands, vous pourrez « looter » vos armes et personnaliser votre personnage. Là où le titre de Bungie diffère à ce niveau par rapport à son concurrent direct, c’est dans la manière d’appréhender la répartition du loot. Ainsi, dans Destiny, le système vous octroie uniquement le loot qui vous est destiné. De cette manière, vous ne tomberez plus sur des objets réservés à une autre classe. Cette simplification du système de jeu risque de déplaire aux plus « hardcores » des « farmers ». Pour résumer le gameplay, on se retrouve à mi-chemin entre Borderlands pour le coté loot/exploration et un Halo pour les sensations F.P.S . L’univers en lui même fait la part belle aux références cinématographiques en tout genre, même si on pourrait peut être lui reprocher d’être trop proche du background de Halo (les humains affaibli en luttes pour leurs survies face aux aliens tout ça tout ça).
Des concepts art tout droit sorties d’un long métrage
Le contenu de cette démo spécial Gamescom tournant autour du P.V.E., nous n’avons pu en avoir qu’un bref aperçu sans pouvoir réellement exploiter toutes les possibilités. Nous devrons maintenant attendre le 9 septembre pour tester Destiny dans son intégralité. Cependant, il est à parier que le principal intérêt de celui-ci réside dans son système de P.V.P. en 3 équipes de 3. Avec son gameplay lorgnant du coté des MMO et des hack’n slash, Destiny est la preuve qu’on peut encore aujourd’hui proposer des F.P.S. originaux.
Au final, rien de bien nouveau par rapport aux choses déjà montrées par Activision il y a peu. Quoi qu’il en soit, comme le présageait la bêta, nous avons ici à faire à un titre prometteur qui concentre l’attention des joueurs pour cette rentré. Pour ma part, même si je suis curieux, j’attendrais le résultat définitif, car aussi attractif soit-il, un jeu de cette ampleur se teste sur la durée. Néanmoins, il est à parier que ce titre se développera avec le temps, d’autant plus quand on connait les efforts mis en place par Bungie pour écouter et appliquer les retours de sa communauté.
