Deux cartes étaient jouables, mais nous nous sommes concentré sur une seule: Chasm, carte dont l’environnement se situe en plein désert. L’avantage de ces sessions presses, c’est que parfois les statistiques des précédentes parties jouent en votre faveur et nous avons bénéficié de celles des joueurs qui sont passé avant nous. A nous le niveau 10 ! Cela m’a permit d’explorer et d’essayer les différents perks à notre disposition.
Nous avons 2 types de perks proposés:

• les perks offensifs permettent par exemple de gagner plus d’expérience.
• les perks défensifs permettent de  mieux résister à un élément comme les explosifs ou les balles.

Côté armes que du classique avec AK-47, Shotgun, arc et bien d’autres armes évolutives au travers d’améliorations comme l’augmentation de la taille du chargeur, meilleur précision, etc… La possibilité, bien sur, d’incarner différents personnages de l’aventure que l’on soit indigènes ou survivants, et ne vous inquiétez pas Lara Croft est jouable mais seulement quand on arrive au niveau maximal. Lara se mérite !

Parlons mode de jeu maintenant, après avoir fait le très classique Team Deathmatch, nous abordons un mode de jeu connu mais remanié à la sauce aventurier: le mode Rescue. Ce dernier consiste à récupérer des caisses de soins qui apparaissent de manière aléatoire sur la carte lorsque l’on est survivant. Mais lorsque l’on est du côté des indigènes, on doit éliminer ces mêmes survivants et surtout effectuer des « finish kill », c’est-à-dire qu’après avoir mis l’aventurier à terre, il faudra lui donner un coup de piolet final pour gagner une mort (NDLR: sexy tout ça!). Les survivants doivent prendre 5 caisses et les indigènes faire 20 morts pour gagner. Un mode de jeu sympathique et très prenant qui nécessite de la coopération puisque c’est grâce à cet esprit d’équipe qu’il est possible de battre vos adversaires. C’est ce qu’il s’est passé avec mon coéquipier du jour qui récupérait les kits de soins pendant que je faisais le leurre auprès de nos ennemis qui me courraient après ! Après avoir clairement pris un net avantage avec les survivants, et en ayant beaucoup de difficultés en indigènes, on pensait que le mode de jeu était quelque peu déséquilibré mais selon le style des joueurs et de leurs techniques l’équilibrage varie.

C’est au tour du Level Design d’être observé à la loupe, et le maître mot c’est: « verticalité » ! Comme dans le solo, les cartes n’ont pas une très grande superficie mais proposent plusieurs niveaux. Ce qui permet, selon son point de vue, d’être surpris ou de surprendre l’ennemi en le prenant soit de front au même niveau ou soit en hauteur. Malgré la verticalité, les niveaux sont assez vides et manque d’interactivité. C’est pour cela qu’on y a rajouté des pièges ainsi que des éléments destructibles qui vont permettre de piéger l’adversaire. Un exemple, une tempête de sable qui va entourer d’un halo rouge les ennemis et en faciliter la traque, ou des bidons explosifs pour les tuer sans effort ainsi que des pièges au sol qui mettent la tête en bas avec pour seule issue, de devoir tirer sur la corde à coup de pistolet pour s’en sortir.

Considérer le mode multijoueur comme un bonus de Tomb Raider serait criminel ! C’est un multijoueur qui se doit d’être joué tant la qualité est au rendez-vous. Et même si cela reste assez classique, c’est par son Level Design et sa touche Tomb Raider que le jeu se démarque de la concurrence.  Accessible et intuitif nous aurions bien aimé y jouer toute la journée, mais pour cela il faudra patienter jusqu’à la sortie du jeu le 5 mars prochain sur PC, Playstation 3 et Xbox 360. J’attends Lara de pied ferme !