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Aperçu : Forged Battalion

Si je vous dis Team17 vous me répondez certainement Worms et c’est bien normal, mais figurez-vous qu’avec le studio Petroglyph ils viennent de nous sortir un petit RTS sous le doux nom de Forged Battalion. Dans la veine d’un Command & Conquer, les développeurs du jeu ont décidé d’innover non pas en proposant comme la plupart des RTS plusieurs « races » bien définies dans le jeu, mais en nous offrant la possibilité de façonner soit même toutes ses unités. Du basique robot mitrailleur au défenseur aérien en passant même par votre QG, vous pouvez bâtir de A à Z votre escouade. Les armes sur les différentes troupes peuvent changer à volonté dans l’éditeur de faction. Pour éviter que tout ce petit monde se ressemble un peu trop, ils ont également intégré de quoi faire varier votre type de dégâts : un véhicule lourd n’est pas sensible aux dégâts physiques ? Balancez-lui sur la tronche des dégâts de types nucléaires.

L’aérien n’est pas sensible au feu ? Peut-être qu’ils le seront un peu plus avec de l’acide ! Vous en avez assez des troupes d’infanteries qui pullulent partout sur le terrain ? Équipez vos engins de jambes de marcheurs afin de les écraser sur votre passage. Tout est vraiment modulable dans ce jeu et vous n’aurez jamais (ou presque) une personne avec des unités semblables au vôtre. Forcément, toutes les technologies ne sont pas accessibles dès le début (ce serait beaucoup trop simple non ?), mais il vous faudra les débloquer au fur et à mesure de votre avancée dans le jeu que ce soit en mode campagne (qui n’a de campagne que le nom) ou encore en mode escarmouche. A chaque partie jouée (qu’elle soit gagnée ou perdue), vous remporterez des points de technologies à dépenser à votre gré dans l’arbre prévu à cet effet. Si les premiers éléments se débloquent assez rapidement, vous serez très vite amenés à faire des choix cruciaux tant les prix s’envolent (souvent pour changer votre super-arme).

Cet arbre ne concerne pas uniquement des éléments pour vos unités, mais peut également concerner vos bâtiments en leur octroyant diverses capacités comme le fait de subir moins de dégâts ou encore d’augmenter leurs capacités de production. Vous passerez le plus clair de votre temps entre cet arbre de technologie et l’éditeur de troupes. Là où on voit que Team17 et Petroglyph se basent vraiment sur l’âge d’or de la saga C&C d’antan, c’est bien sûr en plein jeu. L’argent est le moteur principal de ce jeu. Il vous faudra dès le début construire une raffinerie afin que vos collecteurs puissent déposer l’argent directement dans celle-ci et ainsi pouvoir commencer tout doucement à étendre votre empire. Autre élément apporté de son grand frère c’est le fait qu’en plus des $ du jeu, il vous faudra gérer la puissance électrique de toute votre petite armée. Si les premiers bâtiments consomment peu d’énergie, certains bâtiments comme celui de la super-arme (pour ne nommer que lui) seront beaucoup plus énergivores.

Le nerf de la guerre ce n’est pas forcément l’argent, mais surtout d’avoir une armée variée et équilibrée ainsi pour pouvoir augmenter le plus rapidement possible votre escadron, il vous sera possible de construire plusieurs fois le même bâtiment afin de réduire drastiquement le temps de création des unités. Passons maintenant la super-arme : une fois le bâtiment construit, vous aurez à votre disposition toute les 3 minutes une arme puissante (que vous pouvez changer bien sûr dans l’éditeur de troupe) que vous pourrez lancer n’importe où sur le champ de bataille. Si les premières armes sont de vulgaires tirs balistiques, vous pourrez plus tard lancer des bombes nucléaires ou encore des nuages toxiques. Pratique pour faire le ménage dans les rangs ennemis, mais attention : l’IA sait aussi s’en servir à bon escient. Graphiquement maintenant le jeu n’est pas moche, mais ce n’est pas non plus un chef d’œuvre. Les RTS en 3D généralement sont moins beaux que ceux en 2D (normal), mais ici la qualité est plutôt correcte.

On reconnait facilement les différents types d’unités et il n’y a pas de ralentissements à déplorer en cours de partie lorsque toutes les troupes s’affrontent. Il est par contre à noter que les cartes deux joueurs sont assez imposantes, il y aura largement de quoi se mettre sur la tronche. Niveau ambiance sonore on est assez loin des musts du genre, mais vous ne devrez pas couper le son à chaque mission comme dans certains titres et c’est déjà bien. Durant cette prise en main (qui était encore en version Beta) j’ai eu le droit à quelques légers soucis comme l’interface à moitié en français ou en anglais ça dépendait de son humeur (apparemment corrigé depuis le lancement en accès anticipé), mais surtout il m’a été proposé de lancer le tutoriel au début du jeu ce que j’ai décliné gentiment le temps de modifier les paramètres graphiques, mais il m’a été impossible tout simplement de faire cette initiation par la suite. Impossible de la retrouver dans le menu.

Assez loin d’égaler un Starcraft 2 pour ne nommer que lui, Forged Battalion ne se bagarre pas dans la même cour. Le fait de pouvoir créer nous-mêmes notre propre faction nous offre des parties différentes sans cesse renouvelées et c’est ça qui rend ce jeu unique en comparaison avec d’autres RTS. Disponible depuis le 16 janvier dernier en accès ancitipé sur Steam, si vous souhaitez retrouver le charme d’un Command & Conquer avec vos amis, c’est le jeu qu’il vous faut !

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