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[TEST]Bulletstorm

People Can fly s’est fait connaitre avec Painkiller sur PC, un FPS bien sanglant sortit il y a 6 ans, mais aussi avec une version sur XBox en 2004 et surtout pour avoir participé au développement du premier Gears Of War sur PC. Alors il n’est pas étonnant qu’Epic Games fasse appelle à eux pour se pencher sur une nouvelle licence aux fortes odeurs de Gears justement. Mais cette fois-ci, Windows et la machine de Microsoft n’ont pas l’exclusivité de cette production éditée par Electronic Arts qui porte le nom de Bulletstorm et qui sort à la fois sur Xbox 360 et PC, mais aussi sur Playstation 3.

L’histoire de Bulletstorm est aussi profonde que celle d’un Gears of War, à savoir… une équipe de gros bourrins perdue sur une planète inhospitalière aux prises avec de dangereux mutants, des types louches et des créatures assoiffées de chaire et de sang. Une vraie colonie de vacances, et tout cela à la suite d’un événement!
L’escadron d’élite Dead Echo composé notamment de Grayson Hunt, un type à la gâchette facile, qui ne loupe jamais une occasion de boire un coup mais reste une véritable machine de guerre et surtout le leader de cet escadron, et d’Ishi Sato qui est issu d’une famille pétée de thunes (comme on dit) mais qui a choisit d’intégrer l’équipe de « Gray » et fait office du bon gars qui maintient l’équilibre de la section, est en charge de basses besognes sous les ordres du Général Victor Sarrano.
Jusqu’au jour où ces braves types s’aperçoivent qu’ils n’ont fait que tuer de pauvres citoyens innocents et décident donc de fuir cette vie pour une autre faite de pirateries dans l’espace… Jusqu’au jour où…

Voila un peu pour le fond du jeu, et si nous parlions maintenant de la forme!

Ce qui est visible dans un premier temps, c’est l’inspiration claire et nette de Gears Of War, un chara design avec des protagonistes bien « musclés« , des dialogues bien gras et pleins d’humour tout est là pour nous y faire penser et les fans seront surement ravis. L’environnement, quand à lui, vous entrainera au bord d’une montage, d’un barrage hydro-électrique, dans des égouts, mais aussi en pleine ville souterraine ou dans un vaisseau spatial… bref, vous allez en voir du pays même si au final, on a un peu l’impression de passer toujours dans les mêmes endroits à cause de level design et que graphiquement ont s’attendait à mieux pour une jeu Epic Games sorti après Gears of War 2.

Sur votre chemin vous allez rencontrer pas mal d’ennemis tout aussi belliqueux que des joueurs de foot sur un terrain lors d’une finale nationale, et là vos adversaires ne sont pas armés de crampons de 12mm.
Du punk à la mitraillette au gros balourd armé d’un lance boulette (explosive), les ennemis (les Skulls et les Krips) sont assez variés pour un jeu comme Bulletstorm qui demande un gameplay « combo » et nous allons y revenir un peu plus loin.
Quelques « QTE » sont aussi au rendez-vous et certains vous rapporterons des Skillpoints si vous parvenez à les réaliser assez tôt ou en parfaite synchro.

Les Skillpoints, justement parlons en!
Ce qui fait la force de Bulletstorm, ce n’est certainement pas la durée de vie du mode solo (entre 6 et 7h), mais la « replay value » qu’offrent les SkillShots et les Skillpoints. En effet aussi bien dans l’histoire que les deux autres modes disponibles, c’est l’élément principal du jeu. A chaque action ou combinaison pour tuer vos ennemis, vous marquez des Skillpoints, ces derniers vous permettrons, dans l’histoire, de débloquer des armes et de les faire évoluer vers une utilisation secondaire très utile. Ces action et/ou combinaisons sont les fameux Skillshots (on en dénombre plus de 130) et chaque arme permettent d’en réaliser des différents.
Ces armes sont au nombre de 8, plus un gant lasso:

  • Fusil pacificateur (votre arme principale) capable de tirer des balles tout ce qu’il y a des plus normales, mais aussi une balle explosive (qui coute 100 munitions).
  • Le Démembreur qui fait office de pistolet gros calibre et qui lancera une fusée en tir secondaire.
  • Le Lacérateur qui balance une chaine avec une grenade à chaque extrémité, celle-ci se transforme en véritable rasoir lorsqu’on l’utilise en tir secondaire.
  • Le Pulvérisateur est quand à lui un fusil à pompe et qui s’avère très puissant en tir secondaire.
  • Le Chasseur de tête est le nom de votre fusil de sniper avec des balles que vous pouvez diriger quelques secondes avant l’impact, la balle est explosive en tir secondaire.
  • l’Eventreur est le fameux lance boulette (bombe) des ennemis, le tir secondaire permet à cette bombe de rebondir pendant quelques secondes.
  • Le Perforateur permet de lancer une foreuse, en tir secondaire vous pouvez la diriger comme bon vous semble.
  • La mitrailleuse lourde découpera en deux n’importe quel ennemi.

Sachez que vous pouvez commencer un Skillshot avec une arme et le finir avec une autre, ce qui explique le nombre énorme de possibilités pour en finir avec votre viande hachée. Commencez par tirer une balle dans la jambe, envoyez lui une décharge au lasso, balancez un coup simple de lacérateur alors qu’il est en l’air, ramenez le vers vous avec le lasso, bottez lui les fesses et enfin faite-le exploser! Le Skillshot, tout un art!

Du côté des autres modes, le mode écho est la réplique des tableaux du mode histoire mais cette fois-ci vous devez y faire un max de Skillpoints. Les conditions sont les mêmes avec un chrono en plus, plus vous marquez de points en peu de temps et mieux vous serez classé (en ligne) au niveau mondial. Hélas un seul mode est multi-joueurs et c’est bien dommage pour un titre pareil où le versus aurait été jouissif. Anarchie, qui se déroule contre des vagues d’ennemis et sur des cartes où pouvez être accompagné de 3 autres joueurs, doit se jouer impérativement en équipe car le score est le plus important dans ce mode. En effet pour passer à la vague suivante il vous faudra faire un score minimum et plus on avance dans les vagues plus le score est élevé. Ce qui implique un travail d’équipe dans les combos pour effectuer les Skillshots les plus longs et les plus récompensés.

On aurait apprécié un mode Co-op à deux au minimum étant donné qu’à quatre cela n’aurait pas collé avec l’histoire. Peut-être verra-t-il le jour dans un Bulletstorm 2?

Alors comment peut-on mesurer la valeur de Bulletstorm?
Un jeu défouloir où tout est permis en termes de tueries, plutôt court dans le mode solo, mais où les affamés de scoring et de fun y trouveront leur compte.
Loin d’une réalisation à la Gears of War 2, le jeu développé par les équipes de People Can Fly pour Epic Games s’offre malgré tout un habillage plus que correct et ceux qui ont essayé la démo savent que ce n’est surement le plus important. De l’action, de l’humour (« Prenez un chewing-gum Emile« ), une histoire intéressante dans son déroulement et qui évolue au fur et à mesure que l’on s’approche du dénouement final, des challenges avec les Skillshots, la recette fera certainement mouche auprès de ceux qui apprécient les productions d’Epic Games.
La mauvaise note sera l’absence totale d’un mode co-op dans le mode histoire et surtout des modes supplémentaires pour le multi! Pourquoi ne pas avoir réalisé des deathmatch, team deathmatch ou autre chasse au lapin? Mais aussi une difficulté plutôt légère, celui qui réussira à mourir plus de 10 fois durant l’histoire est vraiment un bras cassé ou un cul-de-jatte!
Me concernant, j’ai été séduit par la formule et il me tarde d’en voir une suite où le contenu de tout ce qui est présenté comme des défauts aujourd’hui y sera mais en terme qualité.

Critique réalisée à partir de la version Xbox 360.

 

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