PC

[TEST]Dead Space 2

Visceral Games nous avait offert, il y a deux ans, sa vision du survival horror à la mode Alien. Et c’est Electronic Arts qui avait prit le risque de lancer une nouvelle licence alors que la mode est aux suites. Dead Space n’avait pas reçu le succès commercial qu’il mérite, avec un peu plus d’un millions d’unités écoulées, mais la critique était plus que positive pour un premier jet!
Les chiffres de vente n’ont pas pour autant refroidi l’éditeur et EA a même sorti un épisode sur Wii avec  Dead Space Extraction.
Alors quand Electronic Arts lâche l’annonce d’une suite directe au premier opus, et promet une réalisation encore plus nerveuse, plus « flippante » et surtout un mode multi-joueurs, les fans sont en joie mais restent sur leur garde car il arrive que les suites ne soient pas à la hauteur de l’original.

L’ouverture de ce second volet vous offre un résumé du premier volume, indispensable pour bien saisir toute la moelle de la licence Dead Space, avec un Isaac qui réussi à fuir l’Ishimura après la découverte du fameux Monolithe. C’est alors que vous vous réveillez… enfin vous, Isaac Clark se réveille à bord de la Méduse, une station orbitale qui fait office de service psychiatrique (entre autre) et notre pauvre ingénieur est sujet à des visions de sa défunte femme.
Le nouveau cauchemar peut enfin commencer!

Avec un gameplay bien ficelé pour le premier Dead Space, sa suite avait déjà une base solide, pas de HUD à l’écran, les informations vitales d’Isaac sont incrustées dans sa combinaison. Avec la jauge de vie dans l’axe de la colonne vertébrale de sa tenue, celle de la Stase juste à côté et le compteur de munition directement sur l’arme en cours d’utilisation. Un plan visuel qui n’est pas pollué par des informations à chaque coin d’écran et c’est fort agréable.
Il est toujours possible, bien sur, d’utiliser vos armes de deux manières, de les améliorer ou d’améliorer votre combinaison afin d’avoir un temps d’air plus long lors de vos sorties dans l’espace, une meilleure résistance ou tout simplement plus de force lorsque vous usez de vos pieds ou de vos poings contre les nécromorphs.
Revenons rapidement à la Stase qui vous permet de ralentir le mouvement de vos ennemis et/ou d’objets, cela s’avérera toujours aussi important sur pas mal de séquences. Isaac peut également se la jouer « Jedi » en déplaçant des objets via la télékinésie pour s’en servir d’arme contre les ennemis ou placer d’utiles éléments là où il faut.

Précisons qu’il faut parfois bien éclater les Nécromorphs à terre pour récupérer le bonus qu’ils renferment, car ils ne le libèrent pas systématiquement. Une autre nouveauté, le fameux traceur donne en plus du chemin à suivre, le dernier point de sauvegarde connu, le banc d’amélioration ainsi que le magasin le plus proche. Plus de carte pour vous repérer, il faudra vous contenter de suivre le traceur et votre instinct.
Autre bon point sur ce Dead Space 2, les temps de chargement qui sembles inexistants grâce à un déroulement de jeu hyper fluide, on avance dans l’aventure sans avoir à changer de zone via un train ou un ascenseur qui les camoufle, ce qui favorise l’immersion.

Les passages en gravité ont été revu avec maintenant l’apport de petits propulseurs permettant d’aller où l’on veut lors de ces séquences.
Ce nouveau gadget n’est pas le seul à faire son apparition dans le jeu, puisque de nouvelles armes sont aussi offertes au joueur, un pose mine, un lance javelot… et toujours avec une utilisation « secondaire » possible.
Côté bestiaire, Visceral Games a trouvé de quoi donner du fil à retorde, vous allez vous retrouver face à des enfants (ce qui nous rappelle énormément Dante’s Inferno et le passage des bébés) qui vous fonceront dessus tels des affamés devant un steak, des gerbeurs d’acides qui ralentiront votre mouvement, mais aussi des nécromorphs très véloces qui vous guettent dans l’ombre avant de se jeter sur vous, enfin, d’autres seront plus ou moins des kamikazes explosant sous vos tirs.

Alors ce Dead Space 2 est il aussi bon que le premier, oui, et il est même bien meilleur !
Visceral Games a su ajouter une touche d’action plus nerveuse sans briser les moments de stresse qui ont fait la force du premier.
Avec des passages épiques comme le train, les sorties dans l’espace et j’en passe histoire de ne pas vous faire de spoil sur le jeu, l’équilibre entre action et peur est parfaitement dosé et donne au jeu d’Electronic Arts une pêche que n’ont pas forcément la concurrence.
Si l’on ajoute à ça un scénario béton, un mode multi-joueurs qui permettra de se faire de petites frayeurs entre amis, le titre de Visceral Games peut se targuer d’être bien plus qu’une simple suite. C’est une réussite à prendre en exemple que d’autres développeurs feraient mieux de suivre!

Critique réalisée à partir de la version Xbox 360.

 

Cliquez pour commenter

Envoyer

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Derniers articles

En haut