Aperçu

[PREVIEW]End Of Nations

Pour cette présentation, Petroglyph nous a convié dans un hôtel parisien pour tester son dernier bébé End Of Nations. Tout d’abord End Of Nations est un RTS (jeu de stratégie en temps réel) en Free To Play exclusif au PC (et oui, ça existe encore les exclusivités PC) mêlant du Command & Conquer à du Dawn Of War.

Après une présentation du jeu par les développeurs, nous avons pu nous essayer à un mode assez proche de Command & conquer avec une touche d’Unreal tournament et dans lequel nous devons capturer des points qui permettent de désactiver le bouclier du Q.G. adverse et donc à terme de le détruire. On y distingue plusieurs types de points:

  • « Landing Zone » où les unités sont larguées, car dans End Of nations, aucune gestion de bâtiments. Juste de l’infanterie et des véhicules que l’on choisira en pré-match avec plusieurs « load out » possibles et interchangeables au cours de la bataille.
  • « Capture Point » qui parle de lui-même puisque ce sont des points de capture pour contrôler une partie de la carte.
  • « Victory Point » qui sont les fameux points à capturer pour désactiver le bouclier adverse.

Et pour finir des points qui permettent de récupérer des armes très puissantes comme une frappe nucléaire dont il faudra capturer l’usine pour avoir la possibilité de lancer cette frappe dévastatrice et qui a de la rémanence radioactive sur la zone détruite.

Au niveau des unités on distingue 2 Types: terre et air, avec du côté de la terre des bons vieux soldats et des tanks qui ont eux-même chacun des évolutions (soldat puis marine et ainsi de suite), idem pareil pour les tanks. Mais surtout, différent dans la puissance de feu tout ce qu’il y a de plus classique. Du coté des air, nous avons des hélicoptères de combat, eux aussi évoluent par rapport à leur puissance. Des unités assez classiques mais efficaces et bien pensées, car chaque véhicule ou soldat à ses faiblesses et ses forces avec par exemple un tank qui saura résister aux hélicoptères mais facilement destructible par les marines, plus « sur le terrain ».

En ce qui concerne le rendu de la carte et les graphismes du dans leurs globalités, on se retrouve avec un moteur de jeu solide offrant de bons effets. Mention spéciale à l’explosion nucléaire. Au niveau de l’espace de jeu, il y a de quoi jouer des parties d’un cinquantaine de minutes, ce que nous avons eu ce jour là,  et devinez quoi, mon équipe a gagné !

Dans le mode de jeu approché ce jour là, nous avons retrouvé de bonnes sensations de jeu, un peu à la « Command & conquer » (NDR: je me répète, mais c’est si vrai et c’est plus un compliment qu’autre chose) et l’on se prend rapidement au jeu avec les échanges entre alliées. Les batailles peuvent se disputer jusqu’à 28 joueurs dans chaque équipe (donc 56 en tout), ce qui promet des batailles épiques. Mais malheureusement, vu le peu d’unités disponibles, il y a un risque de faire rapidement le tour des possibilités. Cependant, nous étions sur une bêta fermée en cours d’ajustement, donc à voir quand le jeu sera disponible si le contenu sera plus riche encore ou non.

Un deuxième mode de jeu nous a été présenté, plus simple mais plus nerveux, qui se rapproche d’un « Dawn of War », puisque c’était de la capture de zone bête et méchante. Chaque équipe a 500 points et pour les conserver, elle doit capturer des points limiter les pertes éventuelles. 5 points répartis sur une carte de taille moyenne. Rien de tactique sur ce mode, on défonce tout ce qui s’approche de son point, ça campe/protège selon son point de vue et ainsi de suite. Je n’ai jamais été très fan de ce genre de mode qui révèle plus de l’équilibre d’une équipe que du « skill » surtout que la carte utilisée était un poil trop grande.

Petit bilan sur cette bêta, qui est plutôt stable, sans véritables bugs, mais en plein ajustement comme en témoigne le système lors d’une déconnexion. Lorsque déconnexion il y a, actuellement le slot est réservé pour une durée définie, mais après le joueur est considéré comme déserteur et perd tout son XP. Un bon moyen de limiter le « Ragequit » très présent dans les RTS multijoueur.

Cette 1h30 de jeu plaisante, avec un titre facile à prendre en main, qui pourrait parvenir à attirer un grand nombre de joueurs avec ses modes inspirés des ténors du genre. On sent le potentiel de End of Nations, mais il serait bon d’en savoir beaucoup plus sur le contenu complet du jeu ( combien de maps/d’unités ?). Nous savons en revanche que seule la personnalisation sera payante. Le reste, ce qui influence le gameplay, se gagne grâce à l’XP comme d’habitude. Un titre bien sympathique, mais avec une question : « Pourquoi y jouer si on à déjà les ténors du genre ? » La réponse pourrait bien venir des amateurs du genre, qui sera l’élément principale du succès du jeu de Petroglyph. Je vais finir sur éternel « wait & see… »

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