PlayStation Vita

[TEST] Danganronpa 2: Goodbye Despair

Danganronpa2-head

Danganronpa2-jacqAprès seulement quelques mois d’attente, voici que la suite de la très bonne surprise Danganronpa : Trigger Happy Havoc débarque dans nos contrées. Le nounours psychopathe en peluche est en effet de retour chez NIS Ameriva par Spike Chunsoft avec son jeu mortel dans Danganronpa 2: Goodbye Despair.
Testé sur PS Vita à partir d’une version dématérialisée éditeur

Note : si il n’est pas techniquement utile d’avoir joué au premier volet pour en terminer sa suite, cela reste plus que nécessaire à la bonne compréhension d’une bonne partie du dernier chapitre, ainsi qu’à de nombreuses références aux évènements s’étant déroulés plus tôt, les personnages n’hésitant pas à spoiler allègrement le premier jeu (dont vous en trouverez le test ici!). De plus comme pour celui-ci, pas de traduction française, et il sera donc toujours nécessaire d’avoir un niveau en anglais correct.

Danganronpa2-hopeDanganronpa 2 s’ouvre presque de manière identique au premier volet: Hajime Hinata fait sa rentrée dans la renommée Hope’s Peak Academy, la célèbre école qui, à l’instar des Men in Black, n’accepte que les meilleurs des meilleurs des meilleurs. Sauf que cette fois encore, juste après avoir posé le pied dans l’enceinte de l’établissement, Hajime s’évanouit pour reprendre conscience enfermé dans une salle de classe  en compagnie d’une quinzaine d’autres étudiants eux aussi à peine sortit de leur torpeur. A peine le temps de commencer à faire connaissance et de découvrir qu’aucun d’entre eux ne se rappellent comment être arrivé là, qu’apparaît une peluche de lapine rose parlante tenant un sceptre magique (La redaction de Console-toi tient a vous rappeler que consommer de la drogue n’est pas bon pour la santé) (NDRC Sauf si c’est du chocolat !). Répondant au nom d’Usami, celle-ci téléporte alors littéralement nos étudiants sur un petit archipel plutôt bien équipé niveau confort (supermarché, hôtel avec piscine, plage ou même parc d’attraction) mais désert de tout autre habitant. Selon le lapin, tous ne pourront quitter l’archipel que lorsqu’ils seront potes… Hum voila un objectif imposé aussi étrange que diffèrent de celui de Monkuma lors du volet précédent. Oui, sauf que finalement à peine quelques minutes plus tard, l’ours bipolaire fait une apparition remarquée et après avoir botté le cul en mousse d’Usami et brisé son sceptre magique, il prend sa place et change quelque peu les règles: pour sortir de l’île, il faudra réussir à tuer un de ses compagnons d’infortune, sans se faire prendre.

Danganronpa2-argumentHormis le cadre en huit clos laissant sa place à un cadre tropical, les 6 chapitres du jeu se déroulent de la même manière que dans Danganronpa premier du nom : d’abord les étudiants discutent entre eux, cherche un moyen de s’évader… bref on fait avancer un peu le scénario en profitant des quelques phases de temps libre  pour passer un peu de temps avec quelqu’un pour améliorer ses relations avec lui. Rapidement un meurtre à lieu et on passe en mode investigation. Toujours proche des investigations d’un Ace Attorney, on recueille les différents témoignages et on fouille les différents lieux à la recherche de “Truth Bullets”, les fameuses pièces à convictions que l’on balancera à la face de ses camarades lors des phases de procès. Pour faire court, nous sommes en terrain connu.

Danganronpa2-shootLes procès sont également assez similaires à ceux que l’on a connu précédemment, avec quelques nouveautés tout de même. Le gros des procès reste les “Non Stop Debate” où il s’agit toujours de “tirer” une de ses “truth bullets” sur une contradiction d’un camarade, et nouveauté bienvenue, il faudra parfois tirer sur une affirmation avec laquelle on est d’accord. Ces débats sont toujours entrecoupés de mini-jeux qui, si ils utilisent moins la logique et la déduction, ont le mérite de varier un peu le gameplay et le rythme des procès. On retrouvera donc un “Hangman’s Gambit” légèrement remanié ou l’on doit trouver un mot en associant des lettres, ainsi que le “Panic Talk Action” où l’on appuie sur les touches en rythme. A ceux-ci viennent s’ajouter le “Rebuttal Showdown”, face à face où l’on tranche littéralement à coup de joystick ou de son doigt sur l’écran tactile les arguments de l’adversaire ainsi que le “Logic Dive” où l’on surfe dans un tunnel en esquivant trous et obstacles. Enfin pour finir et enfoncer le clou sur le tueur, restera à compléter la bande dessinée aux cases manquante retraçant le déroulement du meurtre.

Danganronpa2-nagitoLe gros changement vient donc du casting. Mais rassurez-vous, celui-ci est autant, sinon plus, haut en couleur et surtout complètement barré! On retrouvera par exemple l’ultime infirmière particulièrement maladroite, l’ultime manage sportif qui ne dépareillerait pas dans un Street Fighter, l’ultime éleveur, persuadé d’être un démon millénaire, l’ultime gameuse narcoleptique ou le génial Nagito, ultime chanceux de cet épisode. Finalement, seul Hajime, héro de ce volet, s’avère moins réussi que Makoto, protagoniste principal du volet précèdent, la faute à ses incessant dénis (du début à la presque fin, chacune de ses réactions à toute nouvelle info/révélation sera “non c’est pas possible! je n’y crois pas!). Pour tout les autres, objectif réussi pour Spike Chunsoft! On s’attache à tous ces personnages pourtant peu engageants au premier abord voire carrément désagréables.

Danganronpa2-rebutalMais la grande force du développeur est d’avoir concocté un scénario encore meilleur. Les meurtres sont excellents et le déroulement des procès imprévisible (allez en étant un peu tatillon, je dirai que le chapitre 3 est un peu moins bon), les dialogues entres les protagonistes sont excellents, parfois bourrés d’humour (le 4ème mur étant souvent brisé par Monokuma) parfois ultra sérieux. Et si les premiers chapitres ne laissent que peu de connexion avec les évènements de Trigger Happy Havoc et posent beaucoup d’interrogations, soyez rassurés, au final tout devient clair!

Danganronpa2-museumEn plus des pas loin des 25 heures nécessaires pour s’échapper de l’archipel, quelques modes bonus sont là pour gonfler un peu la durée de vie. Un mini-jeu d’action  en vue du dessus, au commande d’Usami, où l’on doit encercler des ennemis dans des arc-en-ciel, une histoire alternative des évènements du premier volet de pas loin de 700 pages plutôt intéressante et centrée sur un personnage sur lequel on s’était alors peu attardé, un tamagotchi-like basé sur les pas effectués par Hajime pas très intéressant, et enfin l’Island Mode, mini jeu de gestion basé sur une victoire hypothétique d’Usami sur Monokuma lors du début du jeu.

Malgré un manque de nouveauté qui pourrait faire passer Danganronpa 2: Goodbye Despair pour une simple version 1.5, son casting réussi , ses meurtres géniaux et son ambiance de folie font que l’on reste scotché des premières minutes jusqu’à l’arrivée du générique de fin. Vivement que le sang rose néon coule de nouveau pour un 3ème opus!
Cliquez pour commenter

Envoyer

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Derniers articles

En haut